DRAMATIC HOPE

chapter 5

Bonsoir tout le monde

J'espère que vous allez bien. le chapitre 5 est maintenant en ligne. La suite arrivera bientôt.
Bonne lecture !!

voila.

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Chapter 5 : ambre

Le reste de la semaine se passe s'en encombre sans mentionner la situation à la maison, elle n'a pas changé mais j'essaie de ne pas faire de vague afin d'éviter les représailles de mon père. Les cours sont tous intéressants, certains sont parfois longs mais ils restent instructifs et cela me fait penser à autre chose que des yeux verts. J'ai tout fait pour ne pas le voir, j'ai préféré manger dehors plutôt qu'à la cafet car je savais qu'il y serai, j'essaie de ne pas le croiser dans l'université et j'ai beaucoup de chance que celle-ci soit très grande.

Le week-end arrive plus vite que je ne le pensais et il est maintenant vendredi soir, le jour de la fête.

Je n'ai toujours pas dit à mon père que je devais sortir ce soir. Bien sûr, je ne vais pas lui dire que je vais à une fête, je pense que je vais certainement lui raconter que je dois aller chez une fille pour faire un devoir. Je sais que je risque de recevoir une raclée mais je n'ai pas le choix.

Je regarde l'heure sur mon petit réveil posait sur ma table de nuit. 19h20. J'ai dit à Meryl que je la rejoignais à 20h30. J'ai passé pratiquement toute la semaine avec elle. Cette fille me réchauffe le cœur. Je n'avais jamais connue une personne aussi gentille qu'elle. Nous étions resté ensemble, nous racontant nos cours, elle, me disant que ses frères lui manqué parfois mais qu'ils étaient assez envahissant. J'aime sa compagnie.

Les cours avaient fini plus tôt alors j'avais pu rentrer pour réviser mais maintenant, je devais parler à mon père et rien qu'à l'idée j'avais l'impression que mon corps aller se jeter d'un immeuble de quinze étages.

Je repris mon souffle et me donna courage. Je sorti de ma chambre et descendit les escaliers, allant dans le salon, cherchant mon père. Il était là. Il n'avait pas bougé du canapé depuis qu'il était revenu du travail. Ses mains étaient encore noircis de cambouis des voitures qu'il répare, son tee-shirt blanc était maintenant gris de crasse et son jean, taché d'huile. Je me plaçais à côté de lui, ne disant rien jusqu'à ce qu'il remarque ma présence. La peur me faisait mal au ventre mais je devais être forte. L'appréhension faisait accélérer les battements de mon cœur un peu plus fort à chaque seconde.

-qu'est-ce que tu veux ? Sa voie était rocailleuse et je pouvais sentir l'odeur de la bière sortir de sa bouche. Je ne relever pas la tête, préférant regarder mes chaussons plutôt que le regard rempli de mépris qu'il me jetait.

-je ...je dois aller travailler chez une fille de ma classe et je rentrerai tard...

Le silence se fit et je commença à sentir la peur s'infiltrer un peu plus sous ma peau me faisant trembler.

Cela dura quelques minutes mais il parla enfin.

-et qu'est-ce que tu veux que j'en aie à foutre. Tu veux aller chez cette fille alors que tu sais que tu ne sers à rien, que tu fais des études pour rien car tu n'es qu'une moins que rien.

Je l'entendis se lever, titubant jusqu'à moi. Je restais paralyser, mon instinct me disant de m'enfuir, mais je savais que si je le faisais je n'allais pas me relever de ce qu'il allait me faire.

-s'il-te-plait.

Je l'implorais et j'entendis un rire guttural sortir de sa gorge. Sa main me prit par la gorge et il me plaqua contre le mur, m'empêchant de respirer.je plongea mon regard dans le sien mais des larmes commencèrent à m'embuer les yeux. J'aurai aimé qu'il m'aime. Qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me protège. Mais je crois bien que se rêve ne se réalisera jamais.