DRAMATIC HOPE

chapter 6

hello tout le monde, 

comment allez vous ? voici le chapitre 6. 

 j'espère que l'histoire vous plait toujours. 

bonne lecture.

***

Mon cœur tape dans mes tympans, ma respiration s'accélère. J'ai beau retourner la situation dans ma tête, je ne sais pas comment je peux sortir de cet endroit sans attirer le regard interrogatif de Meryl. Owen est là. Devant moi. Son corps élancé est maintenant assis sur le canapé juste en face de moi et il ne me lâche pas des yeux. Comme s'il avait peur que je m'envole. Ses yeux vert plonge dans mes yeux ambrés, me laissant pantoise devant tant d'intensité.

J'avale avec difficulté la bile qui m'est monté dans la gorge lorsque je sens la main de Noah se poser sur mon épaule.

-je vous présente Luka.

Mon regard passe sur le jeune homme à côté de lui. Je me souviens de lui. Nous étions ensemble au lycée. Toujours avec Lui. On dira bien que cela n'a pas changé. Je le détaille un peu plus. Il est grand, et dépasse Owen d'au moins vingt centimètres. Il me fixe lui aussi, ses yeux noirs sont écarquillés comme deux soucoupes. On dirai bien que je ne suis pas la seule à être surprise. J'ai l'impression d'être un fantôme que jamais ils n'auraient pensés revoir.

La voix de Noah nous fait sursauter, nous reconnectant au monde qui nous entoure et aux jeunes qui font la fête.

-et voici Owen.

Je suis en train d'étouffer. J'ai beau tripoter mon collier, cela ne me calme pas. Des flashes arrivent dans ma tête. C'était à une soirée comme celle-ci. Les gens s'y amusé puis la fin prit une tournure dramatique. Ce jour-là j'appris que les sentiments n'étaient que douleur et je me suis promis que jamais plus je ne tomberai aussi bas.

-tu ne te sens pas bien ? J'entends la petite voix de Meryl qui me chuchote à l'oreille, me sortant de mon cauchemarde qu'est mon esprit. Je lève mes yeux vers elle et je peux voir sur son doux visage, l'inquiétude s'y lire.

-je... Je dois aller au toilette, je reviens. Je me lève chancelante. J'ai l'impression que je peux m'effondrer à tout moment. Mes cotes me font un mal de chien et j'ai hâte de quitter cet endroit. Mais pour aller où. Si je retourne chez moi, mon père ne me laissera pas de la nuit. Il va surement me faire regretter ce que j'ai fait.

J'affronte la foule de gens et monte l'escalier principal de la fraternité. Beaucoup de monde s'y trouve dans le couloir, parfois me poussant mais je pense qu'ils sont tellement ivres qu'ils ne s'en rendent pas compte. Certains s'embrassent, d'autres ris, causant pas de brouhaha.

J'arrive enfin à trouver ce que je cherche et m'y enferme. L'envie de vomir me prend aux tripes et je me précipite au-dessus de la cuvette pour rendre le peu de chose qui se trouvait dans mon estomac. Les larmes me montent aux yeux et dévalent mes joues. Les sanglots brulent ma gorge mais je refuse de me laisser aller. Je ne vais pas pleurer pour lui. Plus jamais.

Je me relève et me regarde dans le petit miroir, situé juste au-dessus de l'évier. Mon reflet pourrai faire peur. Le maquillage que Meryl ma fait a coulé sous mes yeux, me faisant comme si j'avais deux cocards. Je suis aussi pâle qu'un mort. Mes yeux sont vides de toutes émotions. Je suis fatigué. Epuisé.

Mon regard descend sur mon corps et je relève un peu ma robe pour regarder mes cotes. La douleur me faisant grimacer lorsque le tissu les effleure. L'énorme hématome qui s'y trouve me ferait presque tourner de l'œil. J'ai du mal à respirer et la douleur s'intensifie, me faisant avoir des sueurs froides coulé le long de ma colonne vertébrale.