Chapitre 6 Eléonore

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"Tu as l'air d'aller mieux Eléonore" s'exclama la rousse posté devant moi, ses yeux vert luisaient de curiosité, le dr richard s'enfonça encore plus dans son fauteuil en cuir.

J'avais commencé à la voir il y a maintenant deux semaines, a vrai dire c'est Liz qui m'avait forcée à la consulter, et chaque jour je priais pour qu'elle appel en disant qu'elle ne voulais plus de moi

" tes cauchemars ont ils disparu ?"

"Non, pas du tout "

Elle prit quelques notes et continua

" comment cela ce passe avec ta tante et ton oncle "

"Bien"

elle haussa un sourcil derrière ses lunettes noirs et annonça l'air hautaine

" Eléonore nous avons une heure ensemble a passer, pourrais tu développer tes réponses s'il te plaît"

je la fixai, sentant mon visage se contracter sous l'agacement.

"Tout va bien comme je vous l'ai déjà dit, ma tante mon oncle et mes cousins son adorables et très compréhensifs je vous remercie d'avoir poser la question"

elle sembla surprise de mon ton sec et tranchant

" et toi comment te sens tu"

était t-elle demeuré ou le faisait elle exprès afin de me faire souffrir.

Je la regardai intensément inversant les rôles

" savez vous ce que c'est de perdre vos parents a l'âge de 17ans Dr Richard ? Pensez vous réellement que la question a le mérite d'être posée ? "

elle ouvrit la bouche s'enfonça et se tortillais dans son siège

" savez vous ce que cela fait de perdre tout du jour au lendemain? D'être propulsé dans une autre ville que celui ou les seuls souvenirs de vos proches réside? non je ne crois pas. "

Mon ton était resté calme et posé. Je me levai , pris mon sac et m'avançais vers la porte

" au revoir" je l'entendis murmurer

"désolé Eléonore"

j'ouvris la porte et m'en allai.
***
Je claquai la porte de ma chambre d'un geste rageur, informant tout le monde de mon mécontentement et m'enfonçais sous les draps de mon lit.

J'enserrai les draps dans mes poings, ma respiration était lourde et désordonnée.

Il fallait que je me calme ou c'était la crise de panique assurée, penser a quelque chose d'apaisant.

Étonnamment c'est son visage qui m'apparut, je faisais vraiment une fixation sur ce garçon.

Son sourire et ses fossettes, il est juste adorable.

Je sourie bêtement, mon dieux Léo on dirai une gamine de dix ans rougissantes et bafouillante devant le garçon dont elle parle nuit et jour dans son journal intime.

Je plaquai ma tête dans un oreiller. La nuit allé être longue....

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