Ways to go are limited || The Millionaire Detective

𝟺 | 𝚊𝚛𝚎 𝚞 𝚜𝚒𝚌𝚔 𝚘𝚏 𝚒𝚝

Note d'auteur. 

Me revoilà après un moment pour vous apporter quelques OS !

On a organisé une petite soirée entre nous sur Twitter, une sorte de nuit de l'OS, et j'en ai retiré quatre OS DaiHaru que j'ai fait avec mon coeur (ma sueur, et ma fatigue, surtout). Je vous les propose aujourd'hui car j'ai cru comprendre que je n'étais pas la seule fan de DaiHaru ici (et remerciez moi, j'ai réussi à ramener la grande et incroyable aeliheart à notre cause, qui est en train d'en écrire héhéhéhéhéhé

Ce premier a donc été écrit à parti du thème de Liuanne qui était : désobéissance !

J'ai fait ce que j'ai pu, et même si je ne sais pas trop encore si j'aime ce que j'ai écrit hier soir ou non, je vous laisse juge !

Je vous embrasse ❤️

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Haru tombe malade, Daisuke est autoritaire. Bien évidemment, personne n'écoute personne et un peu de fièvre n'est finalement pas si contre-productif.

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— Tu ne peux pas venir travailler demain.

Les bras croisés sur sa poitrine, Daisuke attend sagement que le thermomètre sonne. Coincé sous le bras de Haru, il monte lentement en température tandis que celui qui se trouve allongé dans le lit fait la moue, le teint blême.

— Je ne vais pas si mal que ça.

Sa réponse est presque coupée par un « bip » sonore, et Daisuke se penche vers lui. Son costume n'a pas un pli, alors même qu'il a ramené son coéquipier de force juste après leur mission. Il a hésité entre le petit appartement qui lui sert de maison, et son propre manoir : Haru a eu l'air prêt à se rouler par terre pour protester, alors Daisuke a bien fini par céder.

Dans sa main, le thermomètre affiche 39.5 et il hausse un sourcil bien haut.

— Tu ne vas pas si mal, hein ?

Dans son lit, sous sa couverture, Haru claque presque des dents. Il peut dire ce qu'il veut, mais ça n'empêche qu'il a mis dix minutes à enfiler son pyjama, tout seul dans la salle de bain. Kambe a bien cru devoir défoncer la porte.

— Tu vas rester là. Tu ne peux pas venir travailler.

— Je pourrais...

— Non.

Haru tourne la tête vers le mur, et soupire. C'est un souffle irrité, qui n'a aucune crédibilité avec ses cernes et son air épuisé. Son coéquipier n'a pas l'air prêt à lâcher, pas alors qu'Haru a manqué de s'évanouir en pleine mission, à deux doigts de tomber d'un hélicoptère en marche.

Daisuke a cru halluciner en touchant sa peau pour le rattraper in extremis.

— Tu as de la fièvre. Tu es malade.

— Oui, bien joué Sherlock.

— Tu vas rester ici.

Il lève les yeux au ciel.

— Sinon quoi ? Tu vas mettre un garde devant ma porte ?

Le regard de Kambe change un peu, comme s'il se dit soudain que ce n'est pas une si mauvaise idée que ça. Haru grimace.

— Roh, c'est bon. Je vais appeler et demander un jour de congé.

— Tu l'as.

— J'ai pas encore appelé.