Chapitre 6

18 3 2
                                    


     Marie était rentré chez elle au beau milieu de la nuit, mais, à peine quelques heures plus tard, elle entendait le coq chanter le petit matin. La jeune femme devait se lever, un rendez-vous avec les décorateurs de mariage l'y obligeait. 

Après un petit déjeuné léger, Marie se dirigeait vers le carrosse et les domestiques qui l'attendait dans la rue. La réception allait se tenir au château, au beau milieu des jardins se tenait une verrière, assez grande pour réceptionner  tous les invité, soit trois cent personnes à nourrir et plus de mille personnes au vin d'honneur qui se passerait aussi dans les jardins. Un parquet fût construit au devant de la verrière afin d'accueillir les danseurs. 

Marie était éblouit devant la beauté de l'environnement qui entourerait son mariage. Un homme arriva, entouré de domestiques chargés de bouquets.

- Madame, bonjour, dit-il en s'inclinant, je suis le fleuriste décorateur, j'ai amené quelques exemple de fleurs, bien-sûr les compositions pourront être sur mesure et personnalisés à votre convenance. 

Ils s'installèrent dans la véranda, autour d'une table où furent déposés les bouquets. 

- Les pots sont aussi personnalisable, Madame, j'ai pris avec moi quelques-unes des créations de mon potier, ajouta le fleuriste. 

- Merci, Monsieur, c'est fort aimable de votre part, rétorqua la demoiselle, encore fatiguée de son périple nocturne. 

Les bouquets était immensément démesurés, Marie avait déjà une petite idée de ce qu'elle souhaitait, elle adorait depuis enfant la couleur pourpre de la rose et la douceur du lys ou de l'arum. 

La demoiselle exprima son souhait des bouquets, l'homme interpella un domestique, lui ordonna de se rendre à la boutique, il avait décider de créer le bouquet devant les yeux de la jeune femme. En attendant le retour du laquais, ils en profitèrent pour discuter du nombre d'assemblages de fleurs ainsi que de leur disposition dans l'espace. La verrière était fort grande il fallait combler l'espace. 

Le jeune homme étant revenu les bras chargés de branches blanches et de fleurs rouges, l'artiste vida un pot et commença son œuvre. La jeune dame se dirigea vers l'extérieur, permettant à l'homme de se concentrer pleinement. Elle n'était jamais venu dans cette partie des jardins. Un magnifique saule pleureur surplombait la piste de danse amenant un peu d'ombre. Un étang quelques mètres plus loin reflétait les rayons du soleil qui perçaient au travers du feuillage. En se rapprochant elle pu observer deux cygnes et quelques canard. Un petit pont de bois traversait l'étendu, le paysage était somptueux. Marie se perdait dans sa contemplation quand   un valet s'approcha d'elle et lui fit savoir que le fleuriste avait finit sa besogne. La future mariée s'en retourna à la verrière laissant ce beau spectacle derrière elle. 

- Madame, vous revoilà, j'espère que cela vous plaira, dit-il en se décalant, laissant la place à la demoiselle. 

Devant elle, une merveille, le mélange parfait de la rose rouge et blanche, des arum, du lys et de la gypsophile;  à la fois gracieux et sauvage, la parfaite représentation qu'on se faisait d'elle. 

- C'est magnifique, vous êtes très doué monsieur. Afin de décorer l'église et la pièce de réception combien en faudrait-il d'après vous ? questionna la future comtesse. 

- Et bien, il nous faudrait varier entre des bouquet semblable à celui-ci et d'autre type afin que ce ne soit pas trop similaire. Mais au total je pense qu'il ne vous faudra pas moins de trois cent bouquets. Et ne pas oublier le votre, madame, ainsi que ceux de vos demoiselles d'honneurs. 

- Très bien, alors composez d'autres ornements qui se marieront avec celui-ci monsieur, je vous fait entièrement confiance, vous avez carte blanche, dit-elle avec assurance. Simplement je souhaite un similaire à celui-ci comme bouquet de mariée, ce sont mes fleurs favorites. 

1775Où les histoires vivent. Découvrez maintenant