Amour Irrépressible

chapitre O2

Partie O2...

Je ne bougeais pas, j'etais dans une autre planète parallèle au notre.  Comment mon père a pu ? Comment pouvait-il me regarder alors qu'il préparait ma propre tombe...mon propre deuil. La douleur que je ressens est tellement intense que je n'arrive pas à prononcer un mot ni de dire un mot. Ils souriaient tous et moi ? Moi dans tous ça ? Se demandent-ils au moins ce que j'éprouve ? Mon ressenti en ce moment.... Des larmes coulaient sans que je ne n'en rencontre et mes soeurs ainsi que tante Seynabou portaient le regard sur moi, souriant de cette nouvelle. Je me lève puis me rends dans ma chambre sous le regard de mes oncles et de mon père ? Mon avis ne compte-t-il ? Mais qu'est-ce que je leur ai fait pour mériter tout ceci ? Il veule me marier avec un homme que je ne connais même pas ? Et mes études dans tout cela ? J'ai toujours rêvé de reussir dans ma vie à vrai dire, le mariage n'était pas dans mes plan, oui Je voulais me construire une stabilité avant de songer de me marier mais ces rêves s'avèrent être brisés juste par la parole de mon père. Je m'allonge sur mon lit et pleure de plus belle, mon père m'a vendu comme un vulgaire esclave répètais-je sans cesse en regardant un point fixe.  Ils m'ont tous trahis, tous et jamais je ne vais les pardonner.« Maman où es-tu ? J'ai tellement besoin de toi plus que jamais ! Maman ! » redis-je en suffoquant sur mon oreiller avant de sentir mes paupières lourdes.Quand je le me réveille, ma tête était lourde et mes yeux enflés donc je passe par la cour de derrière pour prendre une douche, je me verse de l'eau sur tout mon corps avant de remarquer que tout est pure réalité, tout est vrai. Je pars rapidement dans ma chambre puis enfile une robe et une voile puis prie. Depuis que maman n'est plus, je me tourne vers la prière pour lui parler, lui dire tout ce qui se passe dans ma vie et surtout de prier YA Allah car il est mon soutien dans ce monde, la prière est pour moi un moment de communication avec Dieu et tous les êtres chères que j'aime qui m'ont quitté surtout mes grands-parents. Je n'ai pas eu connaître les parents de ma mère, je ne connais simplement que mes grands-parents paternels et ils m'ont tant choyé d'amour.

Le lendemain à mon réveil, la migraine n'avait pas toujours quitter donc je prends un double cachet avant de me remettre au lit. Quand je regarde mon cellulaire, il faisait que cinq heures du matin et pire j'ai remarqué avoir vidé la moitié de la boîte de somnifère, je soupire et décide d'aller faire un tour sur Internet. La première chose qui m'est venue dans mon esprit en ce moment c'est ce cher Hakim Ahmidoul Fall donc je lance de navigateur mais aussitôt je quitte le navigateur car je le déteste même sans l'avoir vu ne se reste qu'une seule fois, je me rendors après l'avoir insulter, il aille se faire foutre, il pouvait refuser car oui, mon père n'aurait pas confirmé si cet idiot ne s'était pas prononcé. Les bruits de poing venant de l'extérieur me réveillent, quelqu'un était entrain de frapper à la porte, je me lève en trainant les pieds puis ouvre cette dernière. Je tombe sur mon oncle qui me regardait sans ciller des yeux, j'imagine l'état dans laquelle je me trouve est pitoyable et ma chambre n'était pas rangée, je soupire puis l'invite à entrer avant de refermer la porte et de m'asseoir sur le lit près de lui.

— Comment vas-tu princesse ? Dit tonton Moussane.

Je le lorgnais des yeux puis lui lance un tchipp phénomènal, rëy leu bou paré après beugeu niew sa dédieu Mok !

— je sais que tu es fâchée contre moi mais Khadija je te promets que j'ai tout fait pour empêcher cet union reprend-t-il.

— mais tu n'as rien pu faire sortis-je sous la défense.

Il s'approche mais je m'éloigne de lui.

— Tu sais que suis le benjamin de la famille et ma parole compte pour peu, les aînés décident de tout ce qui se passent et prennent les décisions sans l'avis de personnes. Quand ton père a appelé Nabil, j'étais présent mais quand  j'ai voulu le conscientiser, il a carrément dit que je n'avais pas de mot à ajouter m'explique-t-il.