Chapitre 4

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Breyston

Après une lecture brève des recherches effectuées sur cette fille, j'ai voulu m'amuser. Elle travaille au restaurant d'un hôtel. Ce restaurant est par hasard le restaurant de mon oncle. J'ai donc décidé d'y aller même s'il fermait bientôt. Ma journée avait été trop sérieuse à mon gout ; entre des réunions interminables et les visites de certaines personnes. Quelque chose m'avait intrigué dans les recherches de cette fille. Avec sa grand-mère ils avaient aménagé dans leur quartier il y'a 16 ans.

J'avais donc 9 ans. Comme certains enfants, j'avais un meilleur ami et je vivais aussi mon premier amour. Si je tiens compte de ma vie c'était mon seul amour. Je me rappelle bien, elle sortait de l'ordinaire avec ses cheveux qui était plus roux que noir. A cet âge c'était la seule personne qui me rejetait du moins mes chocolats. C'était la sœur de mon meilleur ami, qui se moquait de moi et était fier de sa sœur. Le temps passe tellement vite. Ces moments de bonheur se sont vite écourté car nos deux familles ne se sont plus jamais côtoyées après avoir été frappé par le pire aléa que la vie peut imposer a des humains, la mort.

Bref, ces souvenirs bien que nostalgique était ceux d'un petit garçon insouciant et soumis tout le contraire de l'homme d'un mètre 88 que je suis maintenant. Un homme qui ne reculerait devant rien pour mettre de la nouveauté dans sa routine. Cette nouveauté est bien et belle Miss Elena Kaboré. Je voulais tout savoir sur elle et d'après les enquêtes, un truc clochait dans sa généalogie. En effet aucun enfant de sa grand-mère n'a eu de fille a la période sa naissance. Est il possible qu'elle soit adoptée ? Faudra que j'approfondisse mes recherches et pourquoi ne pas aller à la source, bien qu'elle soit hostile, il faut que je trouve plus de recherches. Cette histoire m'intrigue pour que je laisse passer. En réalité obtenir des réponses sur sa vie pourra peut-être me permettre de me désintéresser complètement de cette fille qui sortait du cadre

- Vous ne pouvez me retenir contre mon gré M. Somda.

Elle est plutôt coriace, elle n'a pas abandonné durant le duel psychologique que l'on a mené pendant un moment, je crois qu'il faut que je passe à l'étape suivante

- Vous savez Mademoiselle j'ai réservé ce restaurant pour cette nuit et comme vous accepter les heures supplémentaire c'est soit vous coopérer, soit vous résister et bien que ce soit épuisant ça m'excite aussi.

A ces mots je la sentis peu à peu tomber dans le piège que j'avais dresser. Elle avait l'air dégouter, bien que son joli visage bien dessiner ne me laissait pas sans arrière penser, la voir ainsi me faisait du bien. Elle venait de tomber dans mon piège. Bien que la bataille fût rude et drôle elle était perdue d'avance.

- Vous vous asseyez ? indiquais-je la chaise

- A une condition ?

- Pensez vous être en mesure de fixer une condition malgré votre position

- J'espère que vous n'êtes pas sans cœur à ce point ? dit elle d'un air qui pourrait faire douter de son combat d'il y'a quelques minutes.

- Vous jouiez la comédie où quoi ?

- Que voulez vous que je fasse, je ne fais qu'accepter la situation à contre cœur.

- Quel enthousiasme ! j'en suis touchée ajoutais-je ironiquement.

- Content du constat

- Vous savez que d'autre aurais payer pour être à votre place ?

- Moi cela ne m'intéresse pas du tout. Je n'aime pas qu'on fouille dans ma vie.

Une Vérité Épineuse [ EN RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant