Ce matin j'ai du mal à me lever, je me sens pas bien... Mon père vient me réveiller pour ne pas que je sois en retard mais je n'ai pas la force de me lever. Ma mère vient prendre ma température et, bingo j'ai 39 de fièvre ! On appelle le collège pour les prévenir de mon absence et mon père appel le médecin pour me prendre un rendez-vous. J'ai 23 ans et je suis professeur de mathématiques ! Et oui je vis encore chez mes parents mais je n'ai pas encore pu prendre mon logements seule ! Mon frère monte dans la voiture et mon père l'emmène, il a 7 ans de moins que moi et va au lycée. Ma mère m'apporte de quoi faire descendre ma fièvre et je retourne me coucher. Elle finit par aller au travail à son tour, je me retrouve seule dans ma chambre, cette pièce aménagée rien que pour moi un peu éloignée de la maison pour que je puisse avoir un peu d'intimité pour mon âge. Je n'ai pas de logement à moi, mais ici je verse un petit loyer à mes parents pour les aider. Au bout de quelques heures, je me sens un peu mieux, assez pour aller dans ma cuisine et me prendre un café au miel. J'allume la télévision et tombe sur les infos :
Journaliste
« La Chine est encore en guerre chimique avec la Corée du Sud, les habitants se réfugient où ils le peuvent mais la guerre fait rage ! »
Comme d'habitude, je ne sais pas à quoi je m'attendais en regardant la chaîne des informations. Je zappe et tombe sur la chaîne musical classique. Je suis le genre de personne à écouter du Mozart pour me détendre, cela m'aide à me calmer et à réfléchir. Une heure à écouter de la musique, corriger des copies de sixième complètement perdu entre une division et une multiplication, la moyenne n'est pas bonne. Il est 14h30, je retourne sur la chaîne des infos, finalement l'état de la Chine m'intéressent, je sais que c'est le sujet préféré de Martin Morgane, prof d'histoire, et j'ai envie de lui prouver que je ne suis pas inculte.
Journaliste
« Nous comptons beaucoup de mort parmi les civils qui n'ont pu se rendre en lieux sûr à temps. Beaucoup de perte en cette guerre mais les États ne veulent pas cesser le feu. Tous ne semble pas vouloir revenir sur leur position. Arriverons-nous un jour sur un terrain d'entente entre ces deux pays ? En Australie... »
Je coupe, cela m'ennuie, je comprends pas ce que la guerre a de si passionnant sérieusement. Je retourne sous ma couette pour retourner au chaud, je sens que la fièvre va remonter et que je vais en avoir pour plusieurs jours. Pas le temps de fermer les yeux, ma mère rentre pour m'apporter de la soupe et me conduire à mon rendez-vous chez le médecin, je regarde mon réveil, il est 17H45 ! Finalement je m'étais rendormie sans m'en rendre compte. Le rendez-vous se passe rapidement, résultat j'ai une vilaine grippe mais rien de grave, cinq jours au lit, des antibiotiques et tout ira bien, je pourrais retourner enseigner.
Le soir arrive et tout le monde se met à table, on parle de nos journée respective et on fait la vaisselle : rien de bien passionnant mais on est lundi ! Le lundi c'est notre soirée série avec mon petit frère, sur le canapé, sous nos plaids et avec du pop-corn devant « La marche des morts ». On adore cette série de zombie, les personnages sont attachants et on attends toujours les trois nouveaux épisodes du lundi. Le premier épisode commence et c'est déjà le débat, qui va être la prochaine victime des morts aujourd'hui ? Nous parions un sachet de bonbons et je gagne le pari ! Le personnage préféré de mon frère finit en sushis pour zombie ! A la fin de la série, avant d'aller se coucher on entame notre discussion sur ce que serais notre vie dans un monde apocalyptique.
Mon frère
«Si un jour, des zombies venaient à nous envahir, je ferais ma base directement dans le supermarché du coin et je cambriolerais l'armurerie pour être bien protéger ! » Tous les survivants veulent se réfugier dans les grandes surfaces pour être sûr de ne pas manquer de nourriture. On se mit à rire, on n'y croyait pas à cette théorie des zombies qui peuvent exister dans notre monde. Nous sommes allez nous coucher en repensant à notre journée.
VOUS LISEZ
La fin du monde
HorrorIl est difficile de ne faire aucun bruit cette nuit, pas un souffle de vent, pas un grillon qui chante : le monde a changé. L'être humain est devenu la proie de monstres mutant appelé dévoreurs, ils se nourrissent de chair humaines comme dans les fi...