Love you more

Chapitre 3

Chapitre 3

Pour une suite, c'est une suite. Une grande salle de bain, organisée comme il faut, une douche extra j'en suis émerveillée, un dressing fait avec des chaussures des plus grandes marques et stylés, des habits de plus grands couturiers, j'en suis plus que folle. J'ai l'habitude de vivre dans le luxe mais pas autant. Je me lâche littéralement sur le lit, contenant deux petits chocolats, en cherchant dans ma tête, un habit correcte et digne d'une employée des Bass et en cherchant en même temps des smoking pour le cher Andrew Bass. Le bruit qui s'affaire contre la porte me fait soupirer n'ayant pas envie d'aller ouvrir. Je me lève lourdement puis alla ouvrir. Je suis surprise de le voir ici je croyais qu'il m'avait tout dit non, peut-être pas... Je le fais rentrer.

« Monsieur Bass m'a demandé de venir vérifier que vous êtes bien installée, et que vous avez tout compris... Et aussi de vous donner ceci. » Je pris l'enveloppe de ses mains. Il me tendit quelques choses d'autre, cette fois une enveloppe jaune.

« Merci monsieur Aris. »

« C'est tout ! De rien. Moi je dois partir. Au revoir... » il s'apprêtait à me dire quelques choses d'autre mais se retient. Je le ramène près de la porte. Enfin partit. Hey ce n'est pas gentil conscience... Non, non je ne suis pas bizarre, Hein. Je pris le menu en lisant les noms des plats. Aucun des noms ne m'a plu à part le poulet frit aux haricots, mais bon je n'ai pas trop faim. Il y a peine deux jours de cela je travaillais a Forever Chic comme une vendeuse professionnelle, maintenant je travaille avec le grand Bass, le père bien sûr, je n'y crois toujours pas. Un appelle de Carole, je sais déjà ce qu'elle veut. Carole est ma belle-mère, on n'est pas en froid ni trop proche, on est comme de simples connaissance rien de plus ni de moins.

« ALLO ! AURELIE ! » Mon dieu pourquoi crie-t-elle au téléphone ainsi elle va finir par me rendre sourde.

« CAROLE ! Arrêtes de crier je t'en prie. Comment vas-tu ? »

« OUI, oui, ça va à part ton enfant qui me fait des misères. N'est-ce pas mon bout de chou? » J'entends des rires de mon petit amour au téléphone. Comment c'est à ton nouveau boulot ? »

« Oh mon dieu, je ne peux même pas te dire comment c'est ! J'ai remis le fils de monsieur Bass à sa place qui se croit tout permis. »

« Ça ne m'étonne pas de toi mais fait tout de même attention
... Tu te souviens comment c'était la première fois que ton papa m'a présenté à toi. Madame m'a bien fait comprendre que pas la peine de jouer à celle qui l'aime ou d'essayer de l'amadouer, c'est peine perdue. '' Si vous voulez être avec mon père il ne dépend qu'à lui de vous le dire et non à moi'' » fit elle d'une petite voix toute mignonne. Je ris instantanément en me remémorant la scène.

« JE VEUX VOIR MON PETIT CŒUR EN SUCRE » criais-je au téléphone comme une folle. « On se fait un FaceTime. VITE ! Si non je meurs moi il me manque trop. »

Je change d'appel en le mettant maintenant sur FaceTime toute heureuse puisque je vais revoir mon petit amour. Il me manque tellement dans deux semaines ce sera son anniversaire il aura 4 ans. Je jetai un coup d'œil à la fenêtre d'où les gouttes s'étalent lourdement, il pleut. L'odeur des champs et de l'herbe semblait revenir dans mes narines, ses plaines que petite je jouais avec ma grande sœur, la fille que je voulais suivre l'exemple à tout prix, elle me manquait terriblement... Un bip boum, bip boum me retire dans mes pensées. Carole m'envoie un appel vidéo. Je me précipite vers mon ordinateur, ne pouvant attendre. Son beau petit visage apparu dans l'écran tout souriant et illumine l'écran, mes yeux avaient soif de ce petit visage d'ange.

« Hey mon amour ! Tu vas bien mon chéri? » Je suis consciente qu'il ne pourra faire une phrase en entier. Juste le fait de le voir me rend plus qu'heureuse.

« Dis bonjour à maman ! » je jette un coup d'œil colérique vers Carole qui fait semblant de ne pas l'avoir vu, elle sait très bien que je n'aime pas quand il m'appelle maman... ce n'est pas que je n'aime pas ça mais je ne veux pas qu'il s'y habitue et qu'il y croit.

« ALORS Matéo, tu aimes bien Carole ? » il secoue vigoureusement sa tête avec un grand sourire.

« Elle est gentille ! » il est trop mignon mon fi... mon petit cœur.

« Il est trop chou ton fils. » je me raidis encore plus. Mon... mon fils... non ne te raconte pas de bobard.

« J'y vais mon grand, je dois partir. Fais un bisou pour moi mon grand. » il met sa petite bouche sur l'écran ce qui me fit rire.

« Au revoir maman. » maman, non mon chéri pas ça, non pas maman... des larmes menaçaient de couler.

« Bye Carole. Prend soin de lui et de papa, je te laisse deux grands bonhommes qui me tiennent beaucoup à cœur. » Elle me sourit tristement.

« S'il te plait Aurélie, essaye de refaire ta vie. Elle n'aurait pas aimé te voir ainsi. »

« On a que ce qu'on mérite. » j'éteins mon ordinateur portable, les larmes coulant à flot, et qui alourdissaient mes cils sans parler du mascara complètement fichu. Gwen je suis tellement désolée.