Les prologues, introductions et tout le tralalas

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Il n'est pas rare que lorsqu'on commence une histoire, le premier chapitre à s'ouvrir se nomme : "prologue", "introduction", "avant-propos", "préface"... et j'en passe. 

Alors c'est bien beau, mais à force de lire des prologues bâclés et des introductions inutiles, le lecteur prend peur et dans le meilleur des cas, saute votre beau petit avant-propos dont vous étiez si fier. 

Dans le pire des cas vous ne le reverrez jamais, mais passons. 

Parce qu'honnêtement, le nombre de fois où j'ai lu des introductions inutiles... Et là, vous vous mettez tous à crier au scandale parce que "eh mais t'en a fais une là d'introduction, tu racontes quoi ?!". 

Alors oui j'en ai fais une, mais les livres de conseils, Rant book, Cover Book, livre de concours, etc sont des exceptions. Il faut que l'auteur explique clairement ce qu'il va faire et dans quelles conditions. 

Pour les autres, il faut y aller mollo sur les intros, car ça peut finir par se retourner contre vous. Allez, c'est parti pour les conseils de la GMSE ! 

I Les prologues où on réexplique ce qui a déjà été dit

Oui oui, vous avez bien lu. Il m'arrive souvent de lire des prologues où les auteurs réécrivent des choses qu'on sait déjà, avec un wagon de fautes en plus généralement. 

C'est particulièrement présent dans les Fanfictions, par exemple pour l'univers Harry Potter où les auteurs se sentent obligés de réécrire la mort de James et Lily sans y apporter aucune modification. Non. Juste non. 

Ça ne va qu'alourdir le début de l'histoire, et rajouter un chapitre inutile. Les introductions sont facultatives, alors mieux vaut commencer directement l'histoire, vous me remercierez plus tard ! 

II Ceux qui racontent leur vie 

"Bonjour soyez indulgent c'est ma première histoire".

"J'ai écris cette histoire après la mort de mon hamster parce que j'étais super triste snif snif". 

"Je vis à Lyon et j'espère percer merci d'être au rendez-vous les gens". 

*bruit du buzzer de l'échec*. Pitié. On s'en fiche ! Alors je peux comprendre que vous aimeriez tisser un lien avec vos lecteurs, mais là c'est trop. A la rigueur, faites une note à la fin du premier chapitre si vous y tenez tant que ça mais c'est tout. 

Après on voit bien qu'il y a des informations plus pertinentes que d'autres (si j'en vois un ressortir l'histoire du hamster je l'étrangle), mais en général le lecteur va gentiment sauter votre petit mot d'émotions ou aller voir ailleurs. 

Et pour ceux qui demande d'être indulgent : ne le faites pas. De un parce que c'est un manque de confiance en vous et que les lecteurs c'est comme les chien : ils sentent la peur. De deux, parce que si un lecteur malintentionné passe par là, ça risque de mal finir. 

III Les chapitres déguisés 

Vu que les prologues pullulent, beaucoup d'auteurs se sentent obligés d'en mettre. Et parfois, c'est juste le premier chapitre qui s'appelle "avant-propos". Comme si on mettait un joli chapeau au chapitre un et qu'on disait "voilà, c'est mon prologue". 

Bah non, c'est le chapitre un point barre. 

Alors va vite changer ton titre de chapitre, car on a tous vu ce qui se passe quand on ne nommait pas ses chapitres... 

*lecteur random s'enfuie en hurlant*

IV Les castings de gens plus ou moins connus 

Certains auteurs sont visuels, et ajoute donc des castings à leurs histoires. Le principe d'un casting, c'est de prendre des photos non libre de droit sur internet de gens plus ou moins connus pour donner une représentation visuelle de leurs personnages. 

Le problème avec ces castings, c'est que ça spoil un peu le dénouement de l'histoire, surtout si elle est pleine de clichés. 

Par exemple, si on a la belle héroïne principale en premier, Brandon le Bad Boy en deuxième et le bel intello qui s'appelle Maurice en troisième... 

On sait déjà qu'entre Maurice et Brandon, le courant ne risque pas de bien passer. Mais en plus de révéler la trame de l'histoire, les castings empêchent le lecteur de se faire sa propre image des personnages, vu qu'on lui impose un visage dès le début. 

Donc les castings, personnellement je les mettrais plus à la fin de l'histoire, avec les remerciements. 

V Ceux qui prennent le lecteur pour un imbécile

Il existe des auteurs qui se sentent obligés de faire une introduction pour préciser des choses comme : 

"Les mots en italiques sont quand le personnage pense.
Kylie : signifie que Kylie est en train de parler". 

*La police de l'écriture procède à une arrestation arbitraire*.

Ce n'est absolument pas ce à quoi sert un prologue. De un, je doute que le lecteur soit stupide à ce point et de deux, on verra plus tard que présenter ses dialogues de cette manière est une hérésie (et je pèse réellement mes mots). 

Mais du coup, qu'est-ce qu'on met dans un prologue ? Et bien ça dépend du genre et de la trame de votre histoire. D'ailleurs, il faudrait peut-être faire la distinction entre prologue et introduction. 

Une introduction est une note rajoutée par l'auteur, l'éditeur, ou même le traducteur du livre sur un sujet qui diffère de la trame du roman. 

Un prologue est une action qui se déroule avant le début de l'histoire (ou alors des années après). 

Par exemple, voici une liste de choses qui ont parfaitement leur place dans un prologue : 
-un des personnages principaux des années après la fin du livre qui raconte l'histoire à quelqu'un 
-un personnage qui retrouve un vieux journal / livre relatant votre histoire
- une prophétie en rapport avec le futur d'un des personnages principaux 
-une réunion d'un ordre secret qui annonce la venue d'un élu

Etc, etc... les possibilités sont infinies. 

Alors maintenant que vous avez un prologue du tonnerre (ou aucun prologue), petit auteur va entrer dans la cour des grands. A plus ! La GMSE. 

L'écriture pour les GalériensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant