Fight 'till the end

Pilote

Je courrais. Sans m'arrêter, sans regarder derrière moi. Ils m'avaient retrouvé, après 2 ans de fuite, 2 ans de souffrance et de peur. Ils étaient là, à mes trousses et n'allaient pas me laisser disparaître une nouvelle fois. Je les entendais m'appeler, me menacer, dire que les échecs doivent être effacé, mais ce qu'ils ignorent c'est que je n'ai rien d'un échec, mes pouvoirs sont bien là et bien plus fort que ceux de ma mère. Je ne dois pas leur montrer ce que je peux faire. Ils s'acharneront bien plus à vouloir me capturer s'ils savaient mes capacités, s'ils savaient que je ne suis pas un échec. Alors il ne me reste qu'une seule chose à faire : courir. Courir jusqu'à ce que je n'en puisse plus, que je m'écroule par terre. Je les sentais s'approcher dangereusement de moi et je ne voyais plus d'issus. Je vis une petite rue sombre, je tournai immédiatement : c'était ma dernière chance de survivre. Une Jeep marron arriva en trombe et me barra la route, les derniers soldats d'Hydra arrivèrent derrière moi. J'étais condamnée au même sort que tous les autres : j'allais mourir. La peur au ventre je m'apprêtai à tenter un dernier tour de passe, celui que ma mère m'avait appris et qu'elle m'avait fait jurer de n'utiliser quand dernier recours. Je n'ai malheureusement pas eut le temps de l'utiliser qu'une détonation se fit entendre. J'étais touchée, mes genoux heurtèrent le sol et une vive douleur frappa la totalité de mon corps. Je regardai mon ventre et vis mon sang couler, énormément de mon sang s'écoulait par terre. Je tombai totalement au sol et entendit des pas s'approcher de moi puis un rire ignoble. Le Général Martin Hücken se tenait debout, au-dessus de moi et souriait de toutes ses dents. 

 - Enfin, après toutes ces années je te retrouve et j'ai l'honneur de te tuer en plus. Dit-il avec un fort accent allemand

- Vous m'avez certes trouvé mais qui vous dit que je vais mourir ? Qui vous dit que je n'ai pas d'alliés pour m'aider ? 

- Voyons Talia, les gens comme toi n'ont pas d'alliés. Les échecs n'ont pas d'amis... 

Soudain, un crissement de pneu se fit entendre. J'eus le temps de remarquer un SUV  noir se garer derrière la Jeep, et j'entendis de nombreux coup de feu. Mais tous devint soudain flou, mon corps ne réagissait plus, j'étais comme paralysé. Je ne savais pas si j'étais en train de mourir ou de simplement m'évanouir. Je sentis quelqu'un me soulever et me déposer dans une voiture puis je m'évanouis. 

Voilà pour ce premier chapitre. Il est un peu court mais celui-ci n'est que le chapitre pilote. J'espère que ce début d'histoire vous plaît :)