C'est toi que j'ai choisi (haikyu Bokuto, Tobio Kageyama, Tsukishima, )

6) je te choisis

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Dès que la porte se referma sur Miyuki, Kei souffla. Cette rencontre était imprévue. Ça faisait trop de nouvelles en si peu de temps.

Miyuki était enceinte. Merde. Voilà qui allait anéantir Tobio. Car, même si ça lui faisait mal de le reconnaitre, Tobio aimait toujours Miyuki. Il en avait encore eu la preuve il y a quelques jours.

Il le savait. Il savait qu'il n'était qu'une forme de substitut pour Tobio, mais l'entendre de ses propres oreilles, ça faisait mal.

Devait-il lui dire pour la grossesse ? Ou attendre qu'il l'apprenne via l'équipe ? Lui en voudrait-il de ne pas l'avoir prévenu ? Surement. Mais était-il prêt à lui dire la vérité ? Surtout qu'il ne s'était pas vu ni parlé depuis presque une semaine.

Et il lui manquait. Cruellement. Kei ne s'expliquait toujours pas son attirance pour le brun, mais il aimait le voir heureux, le voir sourire, le voir concentré, le voir jouer, le voir cuisiner, ranger parfaitement ces affaires, prendre sa douche... Oh oui, il aimait ça. Il l'aimait tout simplement et énormément. 

Mais Tobio ne l'aimait pas. Ou du moins pas de la même façon. Il fallait que ça change. La grossesse de Miyuki confirmait juste qu'elle et Tobio c'était fini et que c'était maintenant à lui de se frayer une place dans le cœur du brun.

Les consultations s'enchainèrent. Kei savait qu'il ne laissait pas les femmes indifférentes. Ces clientes et ses collègues avaient souvent tenté différentes approches. Et il n'avait jamais trouvé de raison de se priver. Le plaisir avant tout. 

C'était comme ça qu'il pensait. 

Ce n'était pas comme ça qu'il conquerrait Tobio.

« Il est...assez jaloux en général. »

Merde. Miyuki le connaissait trop bien. Tobio était-il seulement jaloux de lui ? De toutes ses « conquêtes » ? Aucune idée. Il les lui avait reprochées. Devait-il arrêter ? Sûrement. En aurait-il la force ? Ça c'était une autre question...

En débauchant vers 17h30, alors qu'il allait quitter son cabinet, Kei entendit la porte s'ouvrir, se refermer et se verrouiller. Il se retourna alors, écharpe à la main pour découvrir sa secrétaire.

-Mlle Tanaka, que puis-je faire pour vous ?

-Et bien

Elle se dirigea vers la table d'auscultation tout en déboutonnant les trois premiers boutons de son chemiser avant de s'assoir dessus et d'ouvrir les cuisses aussi largement que sa jupe crayon le lui permettait. En somme, une position franchement provoquante et attirante.

-J'ai eu une dure journée...j'imagine que vous aussi vu le nombre de consultations...que diriez-vous de vous détendre et vous soulager un peu ?

Kei déglutie avant de la contempler. Elle ne manquait ni de charme, ni de forme, ni de toupet pour le provoquer ainsi. Elle était tout à fait le genre de coup qu'il aimait. Le genre de femme avec qui il aimait prendre du plaisir.

A pas lents, il la rejoignit, sans la quitter des yeux, ce qui la fit rougir mais pas détourner le regard. Bien, elle avait du caractère. Alors qu'il tendit les doigts pour effleurer sa joue et descendre avec beaucoup de lenteur vers son cou. Elle ouvrit brusquement la bouche afin de reprendre son souffle déjà emballé. Elle réagissait bien elle

Non. L'image de Tobio, bouche ouverte jambe écartées, corps luisant, souffle court vient s'imposer à son esprit. Non. Il devait résister. Il aimait Tobio. Il devait lutter pour lui.