Nassim face à son destin

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...
- Je le savais.  Dit-il
Je le regarde complètement désorienté ne comprenant pas où il voulait en venir.
- Qu'est-ce que tu savais ?
- T'es un zamal ? Dit-il
C'est la douche froide, je savais que mon attachement pour lui allait me coûter chère, mais si tôt... je ne l'ai pas vu venir. J'étais coincé dans des sables mouvant et plus je me débattais plus je m'enfonçais en nient les faits.
- Non je suis pas homo. Dis-je tentant de dissimuler la vérité mais c'était peine perdue il ne me croyait pas, j'avais montré la vraie personne que je suis au fond de moi, ma nature, Le Nassim qui était emprisonné sous cette fausse image avait surgi. C'était trop tard.
- Vas-y mens pas, tu croyais vraiment j'allais t'embrasser ? Dit-il en me riant au nez
Comment vous dire, le vide que j'ai ressenti. L'impression que tous les organes que constitue mon corps ont été arrachés. Je ressentais un sensation de vide abyssal. cette sensation qui vous fait comprendre que la chute est vertigineuse et que la douleur qui s'en suit va vous donner le coup de grâce.
- Pourquoi? Dis-je à bout de souffle comme si j'avais courue le marathon. - Qu'est-ce que je t'ai fait ? Mes joues noyés de larmes. Je n'avais pu les retenir plus longtemps. Ça en était trop pour moi.
- Je voulais savoir à qui j'avais à faire ? Tu me kiff enfaite, Alors écoute moi bien maintenant...  dit-il en se rapprochant et en serrant les dents j'eus un mouvement de recule. - Je suis pas un PD comme toi, je sais pas quel plan t'avais dans ta tête mais mets toi bien ça dans la tête... y vas rien se passer avec moi.
Je pleurais de déception mais de rage aussi, contre lui et surtout contre moi même, d'avoir été trop naïf.
Une colère indescriptible monte en moi et ma main finit par rencontrer sa joue qui lui fit tourner la tête, je tiens à présent ma main qui me brûle tout en le regardant de yeux bouffis par mes larmes. Je suis choqué de ce que je viens de faire, je détestais la violence mais je n'ai pas su me contrôler, il m'avait trahi de la pire des façons, comment peut-on jouer avec le coeur des gens? C'est innommable!
Il se tourne vers moi, son regard a changé il était noir, tellement noir que je pensais qu'un démon s'était emparé de lui.
J'attendais juste ce qu'il allait faire, courir ? Aucune chance !  J'étais loin d'être un sportif et ma taille bien inférieure à la sienne n'arrangerait rien.
- Tu viens de faire quoi fils de pute ?!! Siffla t'il avec véhémence.
Mon oreille sonne, ma joue me brûle ! Il venait de m'envoyer une gifle, et je peux vous dire que je l'ai pas vu venir, mais je la sens bien.
- Tu crois jsuis ton pti moi !!! Hurlât il
Cette fois il me mets un coup de poing dans le ventre, un cri de douleur vient interrompre le silence paisible de la nuit.
La douleur et le manque d'air me fit tomber à genoux, j'essaie d'assimiler le peu d'oxygène qui m'est permis.
Il me tire violemment par les cheveux, ce qui me fît grimacer. Je le regarde à présent, je tremble de peur son regard n'a pas changé et je ne sais pas jusqu'où il va aller... mes propres parents n'ont jamais levé la main sur moi. C'était nouveau pour moi et j'étais terrifié.
Il me met un coup de poing au visage, je me retrouve par terre mais je me recroqueville en position de fœtus pour me protéger.
- C'est ce qu'on fait au petite pédale comme toi ça ! Sa colère n'avait pas baissé. - Et encore je suis gentil.
Gentil? Qu'est-ce qu'il a pu bien faire de pire ? Je ne préfère pas me l'imaginer, ce qu'il vient de me faire subir me suffira pour le restant de mes jours.
Il monte dans son véhicule en claquant soigneusement la porte ce qui me fit sursauter, il va tout de même pas m'écraser ? Mon Dieu !! Je me roule telle un hérisson attendant ma sentence et pleurant  à chaud de larmes! Je vais mourir, papa maman je vous aimes. Pardonnez moi!
Il démarre mais le bruit du moteur se fit de plus en plus silencieux signe qu'il s'éloignait.
Je me relâche enfin mais je reste sur le sol continuant de pleurer a n'en plus pouvoir.
Je me relève difficilement. Mon corps est douloureux, vidé de toute énergie... Mon ventre se tord violemment de douleur, qui ne tarde pas à rejeter ce qu'il contenait. Je me tiens à la voiture de mon père pour regagner le poste de conduite et rentre chez moi.
J'arrive dans l'entrée me débarrasse de mes chaussures et du reste. Je monte dans la salle de bain et m'enferme. Je fais face au miroir, je suis dans un état lamentable mes yeux rouge gonflé, mon visage tuméfié du au au coup de poing du sol rugueux  et ma joue gardant encore le stigmate de la gifle.
Je me déshabille et me laisse couler un bain.
Je m'y installe. au contact de l'eau brûlante un frisson parcours tout mon corps.
J'observe le carrelage de ma salle de bain, mon regard est vide sans émotion, je ne sais pas si je suis triste en colère ou autre je sens juste ce vide qui me ronge. Et ce vide c'est Lui qui l'a créé, j'avais ce vide en moi mais a force je m'y étais habitué ou je le ressentais de temps en temps mais pas comme aujourd'hui... Là c'était encore pire. Et c'est à ce moment précis que j'ai compris, j'étais tombé amoureux de Fathi, quoi je fasse que je dise la vérité était là me faisant face. J'aimais Fathi.
Je plonge de tout mon corps sous l'eau et retient ma respiration... je refait surface au moment au mon corps fut pris de spasmes du au manque d'aire.
Je me rince m'enroule d'une serviette et vais dans ma chambre. J'inspecte mon corps j'ai un hématome sur le ventre qui vire au violet. Je marque très vite...
Je le cache vite d'un tshirt et enfile un short.
Je me couche et m'endors rapidement tant l'énergie me manquait...

Voilà la suite j'espère qu'elle vous plaît ou vous plaira pour les nouveaux venus. Bisous 😘