Ça fait 3 jours, 3 jours que je suis cloîtrer dans ma chambre à pleurer, 3 jours que je ne dors quasiment plus, à chaque fois que je ferme les yeux les images viennent perturber mon sommeil, du moins un sommeil relatif.
Je ne suis pas aller au travail depuis cette fameuse soirée, beaucoup trop angoissées à l'idée de le croiser.
Mais bizarrement je regarde mon téléphone au cas où il m'enverrait un sms pour me dire qu'il est désolé, mais cette idée est très peu probable.
J'ai prétexté être malade, ma mère a appelé le Dr qui est venue à la suite de cela elle m'a prescrit un arrêt de 10 jours pour me remettre, mais mon médecin me connaît par coeur elle savait très que quelque chose n'allait pas, elle me voyait très rarement... Quand j'allais la voir ça finissait toujours en discussion. J'aimais lui raconter ce que j'avais sur le coeur, d'ailleurs elle était au courant de mon orientation et je pense que c'est une des rares à le savoir hormis mes amies proches. Elle savait écouter me conseiller du mieux qu'elle pouvait. Je savais que je pouvais tout lui dire sans que je craigne qu'elle me juge.
- Nassim, je sais que tu n'es pas souffrant mais je t'ai mis un arrêt car je vois bien que tu n'es pas en grande forme, tu veux m'en parler ? Elle avait une voix tellement douce telle une caresse qui vient nous rassurer.
Je me mis à sangloter doucement - J'ai ouvert mon coeur... je me cache dans mes mains pour pleurer.
- Oh. C'est tout ce qui réussi à sortir de sa bouche puis elle reprit.
- Ca ne s'est pas bien passé c'est ça ?
J'hoche la tête me découvrant le visage.
- J'ai sauté le pas, je me sentais en confiance et jamais je n'avais ressenti un truc pareil c'était vraiment fort que je me suis laissé emporter, mais lui il a juste joué avec moi pour connaître ma vraie nature. Une fois qu'il a eu ce qu'il cherchait il m'a humilié. Et dire que j'allais l'embrasser, vous imaginez mon premier baiser avec un connard dans son genre ?
Elle m'a écouté sans m'interrompre, c'est ce que j'aime chez mon Dr, elle attend patiemment que je vide mon sac, pour pouvoir trouver les mots juste.
- Et ces marques, c'est lui ? Dit-elle les effleurants délicatement.
- Oui... Mais croyez moi c'est pas ces blessures qui me font le plus mal...
Elle reste silencieuse, comme impuissante face à ma détresse.
- Repose toi Nassim, et si d'ici 10jours si tu ne te sens pas mieux tu m'appelles, tu as mon numéro perso hein ?
- Oui, merci docteur, merci pour tout.
-Et Nassim... Parle à ta maman elle s'inquiète, elle sait que ça ne va pas, n'oublie qu'une mère ressent des choses que seul une mère peut ressentir.
- J'y penserai...
Elle quitte ma chambre me laissant de nouveau dans mes songes.Le lendemain...
Il est 17h je décide de sortir de ma chambre, il faut que je sorte. Pas loin de chez il y a un grand parc rempli de verdure, je vais aller courir ça va me faire prendre l'air. J'en ai besoin, je ne supportais plus ma chambre. Je me mets en tenu, avec une veste le soleil ce couchant vers 18h la température baisse.
Je mets mes roshrun noir et mes airpods puis sors de chez moi. Je me mets à courir, de plus en plus vite, jusqu'à l'entrée du parc. Mes poumons me brûle, quand je vous disais que je ne n'étais pas sportif c'est la vérité. Mais j'avais juste besoin de prendre l'aire et voir le paysage, les arbres bouger au grés du vent... la musique dans les oreilles je marche dans les différents chemin que constitue ce parc.
Je tourne pendant environ 30 min avant d'arriver sur une petite colline surplombant tout le parc, je prends place sur une table de pic nic, et porte mon regard sur tout et rien à la fois, les voitures qui passent sur la nationale en contrebas.
Le ciel et tout ce qui peut être à porter de mes yeux.
J'avais froid mais je m'en fichais, ça faisait 4jours que j'étais prostré dans ma chambre dans le pire des cas j'aurais un petit rhume...18h45
- Déjà !? Me dis-je surpris
La nuit était tombée sans que j'y prête attention.
Je décide de me lever pour rentrer chez moi, étant resté statique j'avais un peu froid, j'ai bien fait de prendre une veste. Je regagne le chemin couvert de gravier, j'aime bien le bruit quand ils s'entrechoquent.
Je marche tranquillement regardant mes pieds, mais je relève le regard de temps à autres pour savoir où je marche, faut dire que ce n'est pas très éclairé.
Mon regard se porte droit vers moi lorsque j'aperçois une silhouette immobile, je marche d'un pas plus hésitant, j'ai l'impression d'être dans un film, vous savez avec le genre de scène où un détraqué vous fait face prêt à vous bondir dessus pour je ne sais quelle raison. D'un coup cette ombre commence à s'avancer qui me fait stopper net. Ma respiration devient soudain lourde et difficile. Je recule doucement pendant que la silhouette elle s'avance d'un pas plus sûr dans ma direction je décide faire demi tour et commence à courir comme si ma vie en dépendait. Mais attendez !!?? MA VIE EN DÉPEND !!!
Je regard derrière pour voir si la personne avait décidé de renoncer à ma poursuite.
Je pousse un cri de stupeur quand je le sens me saisir. Je tombe par terre complètement déstabilisée par sa prise. Mon assaillant ne tarde pas à me rejoindre et m'écraser de tout son poids me coupant la respiration, dans sa chute son genoux vient réveiller la douleur présente sur mon ventre du à l'hématome encore présent, ce qui m'arrache un gémissement de douleur.
Mais c'était pas le moment d'y penser,il fallait que je trouve un moyen de fuir.
- Comme on se retrouve!
Mon sang ce glace.
- Tu m'as échappé une fois, cette fois-ci y a personne.
Jawad, il m'avait suivi. J'avais oublié cette histoire mais pas lui apparemment.
- Tu me veux quoi? Laisse moi partir s'il te plaît Jawad.
- Je veux quoi ? Tu sais très bien s'que j'veux... dit-il d'un ton déterminé mêlé à une excitation qui me donne envie de vomir.
- Non... dis-je ma voix tremblante. Je savais qu'il allait finir ce qu'il avait commencé la dernière fois. Mais cette fois, je suis seul au milieu dans parc avec lui, les chances que je m'en sorte indemne de ce qui va se dérouler est minime.
- Tu peux pleurer, faire ce que tu veux, y a que toi et moi maintenant. Si tu veux que ça s'passe gentillement tu vas rester bien tranquille. Me menaçât il.
- Jten supplie Jawad, pourquoi tu m'fais ça ? Complètement paniqué. - laisse moi rentrer chez moi s'il te plait je dirais rien jte l'jure!
- Tu verras, comment tu vas kiffé.
Je secoue frénétiquement la tête, pour lui affirmer tout le contraire.
- Hum, putain Nassim tu sais pas à quel point tu me fais bandé. Il se met à carlifourchon sur moi pour me garder immobile. Il ouvre ma veste que j'essaye de refermer, mais il me gifle du revers de sa main, je me tiens le visage, un sanglot bruyant sort de ma bouche.
- je t'ai dit quoi ? Dit-il en colère
Il prend mes bras pour les mettre au dessus de ma tête et commence à m'embrasser sur les joues, le cou... je pleure bruyamment. Il commence à m'embrasser la bouche mais détourne la tête.
-Non !!! Arrête !!! S'il te plait, je t'en prie arrête !!
Il n'écoute pas mais supplications, prends mes poignets d'une seule main et de l'autre il commence à jouer avec l'élastique de mon cycliste.
- C'est plus facile qu'avec un jeans. Faisant référence à sa première tentative. Il pénètre sa main froide dans mon sous-vêtements me pinçant violemment la fesse gauche.
-Aïe !! S'il te... ste plaît Jawad, J'ai mal... dis-je étouffé par mes pleures.
- Putain... un cul bien bombé comme j'aime!
Sa main fait son chemin jusqu'à mon entrejambe, je me sentais salis.
- Nooooon ! Au secours aidez moi jvous en supplies, pitié aidez moi ! Noooon pas ça ! Je pleure comme jamais, j'ai fait quoi pour mériter un tel sort ?
- Tu t'fatigue pour rien. Il prend mon intimité dans sa main, et moi continuant de crier à m'en arracher la gorge.
Il commence à baisser mon bas, je bouge mes jambes pour lui rendre la tâche plus difficile.
- La putain de ta mère jtai dit quoi? Sa main se leva au dessus de sa tête, je cache instinctivement mon visage attendant le coup... mais rien ne se passe.
Une seconde plus tard, mon corps fût libéré du poids qui le maintenait immobile.
Je me rassis dans un mouvement rapide et remonte mon bas pour couvrir la partie qui avait été rendue visible, je recule de mes jambes et me recroqueville regardant devant moi ce qui se passait.
Mon agresseur, se faisait violemment frappé par un homme que je reconnaîtrai entre mille...Voilà. Alors j'essaye de poster tous les jours, pour vous faire plaisir, j'espère que ma première écriture vous plaît. Je vous aimes ❤️
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Nassim face à son destin
Genç KurguTout d'abord salut ! Tout ceci est une fiction ça ne s'est jamais passé bien que je le désirais du plus profond de mon coeur... mais voilà je n'assume pas ce que je suis... Alors ce qui me passe par la tête j'essaie de le mettre à l'écrit pour m'éch...