Chapter 4

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Tout les matins, je pense à toi, rien ne t'remplace, tu m'as offert c'que le chagrin fait de mieux

Ma playlist qui tourne, le vent frais de l'été sur ma peau, la vue sur Paris. En bref, je suis bien à ce moment là, pas de Nathan, pas de père millionnaire qui te dit quoi faire. Juste, moi quoi. J'entends la porte du toit s'ouvre. Avec un grincement aigüe. J'entends les talons de ma meilleure amie.

Soline : Je savais que t'étais là Capuciiiiine!

Je me retourne vers elle. Elle est bourrée, le contraire m'aurait étonnée de toute façon.

Moi : Ça va So ?
Soline : 3 gramme dans le sang mais ça baigne.
Moi : T'es con toi.

Je rigole en la voyant tituber.
On entend un cri.

Moi : T'as entendu ?
Soline : Non pourquoi. Qu'est ce qu'il y a ?
Moi : J'ai l'impression d'avoir entendu un cri.
Soline : T'es sûre d'avoir rien bu Capu ?

Un autre cri se fait entendre.

Soline : Ok la j'ai entendu.

Je vais vers le rebord du toit, Soline me rejoins. On regarde chaque coin de la rue.

Soline : LA REGARDE !

Elle pointe avec son doigt vers une direction. Mon regard se tient vers la direction. Je vois un femme crier et coincée par un homme.

Moi : Oh putain.
Soline : T'en mêles pas.
Moi : Qu'est ce que tu peux être conne quand t'es bourrée.
Soline : Rabat-joie.
Moi : Je vais pas répondre et me retenir.

Je cours vers la porte. Je descends les escaliers en courant. A l'étage des garçons j'esquive les gens bourrés sur le palier.
Je les pousse pour pouvoir passer. Je crois que j'ai jamais couru aussi vite. Arrivée en bas j'ouvre la porte de l'appartement et je me retrouve dans la rue. Il n'y a plus de bruit, plus rien, je cherche en vain.

- STOP

Je cours dans la direction d'ou le bruit venait.
Je vois un homme, barbu, 2m et bourré par la même occasion. La femme elle, elle est fébrile, en train de se débattre.
L'homme l'a claque. Je cours vers lui et je le frappe en vain. Mes petits muscles n'ont pas été convaincant sur ce coup. Il gifle une dernière fois la femme et celle ci s'écroule sur le sol.

Homme : génial un nouveau jouet

Il s'approche de moi, me plaque contre le mec et enfonce sa tête dans mon coup, j'essaie de me débattre mais celui ci me tient fermement les bras. Il plonge dans mon teeshirt. Je lui donne un coup de genou et avec l'adrénaline je lui envoie mon poing en pleine tête.
Il se touche le nez et le regarde avec un regard tellement sombre.

Homme : t'aurais pas du ma jolie

Il revient vers moi.

??? : C'est toi qui n'aurais pas du.

Je reconnais la voix rauque de Ken. Il envoie à son tour son poing en pleine tête mais avec clairement plus de force. Les 2 hommes se frappent. Et moi je vais voir la femme de tout à l'heure. Je me dirige vers elle et je la couvre avec mes bras.
Elle pleure, elle est jeune, comme moi je dirais.

Feu ~ NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant