Mondo - Rédaction français

Ma rédaction

   Après avoir quitté Thi Chin, Mondo avoir s'élança vers la mer. Il dévala la colline et trottina jusqu'à la plage. Là, il s'arrête, laissez les vagues lui lécher le bout des pieds, écoutez le vent souffler dans ses cheveux et fouetter son visage. Tee-shirt Il ferma les yeux et écarta les bras pour que le souffle maritime gonfle son.

«Tu es bien Mondo? demanda une voix douce au timbre grave et chaleureux.

   Mondo ouvrit les yeux. Une jeune femme se tenait devant lui, un sourire maternelle aux lèvres.

"Oui", répond simplement le garçon.

    La jeune femme sourit de plus belle.

"J'ai beaucoup entendu parler de toi, tu sais", murmura-t-elle.

   Mondo hocha la tête.

"Que faites-vous? Interrogea-t-il en affichant le panier que la jeune femme tenait dans une de ses mains.

 - Je ramasse des coquillages, répond-elle. Tu veux m'aider? "

   Mondo accepta et la suivit le long du rivage tandis qu'ils rassemblaient les petits coquillages que la mer laissait dans son sillage.

"Comment vous appelez-vous ? demanda Mondo.

 - Claire", répondit-elle en cueillant dans sa main un petit coquillage tout rond.

   Mondo aimait bien Claire. Elle avait les cheveux lisses, longs et cuivrés qui virevoltaient dans le vent. Elle était de taille moyenne et très maigre. Sa peau blanche semblait faite de nuages d'été. Mais ce qui impressionnait le plus Mondo, c'était ses yeux. En amande, surmontés de longs cils noirs, ils étaient teints d'un marron-noisette sombre et profond. De petites tâches dorées les rendaient plus magnifiques encore.

   La nuit tombait et Mondo savait qu'il serait bientôt l'heure de quitter Claire. Alors que la jeune femme déposait dans son panier un dernier coquillage, elle lui demanda :

"As-tu quelques part où aller, Mondo ?

 - Non, répondit le garçon. Je me promène par-ci par-là, où bon me semble."

   Claire hocha la tête, un sourire doux et maternel sur son visage de déesse.

"Et bien, je vais devoir te laisser, Mondo. Au revoir !"

   Et sur ces mots, elle s'éloigna d'un signe de la main.

"Claire, attendez !" la rappela le garçon alors qu'elle se rapprochait de la digue.

   Elle se retourna et revient sur ses pas. La fixant droit dans les yeux, Mondo implora, une lueur d'espoir dans la voix :

"Est-ce que vous pouvez m'adopter ?"

   Claire sourit tendrement et lui effleura le visage de ses longs doigts fins et tendres.

"Je ne pourrais pas t'adopter comme cela, Mondo. Cela prendra du temps. Mais je veux bien. (Elle s'assit dans le sable, et invita le garçon a en faire de même.) J'a toujours voulu avoir un enfant, mais je ne peux pas. Alors je t'accueillerai volontiers dans ma maison."

   Mondo sourit et suivit Claire jusqu'à la ville. Il ne serait plus libre comme avant, à présent, mais il se sentait soudain tout léger, comme si il venait de terminer une longue et lourde quête.

   Il avait enfin trouvé une Maman.