Papi

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Dietrich Bonhoeffer a dit; pour tester les valeurs morales d'une société, il suffit de regarder comment elle traite ses enfants. La société n'a aucune valeurs morale, elle me déguoute. Amanda

Amanda.

Il était temps de partir. Alex, notre Majordome, m'avait aidé pour mes valises car mon père ne voulait pas le faire, ça ne m'avait pas étonné. Je rentrai dans la voiture quand mon père m'interpella.

"Passe une bonne semaine." dit-il impassible.

"Évidement." Je ne voulais ni le regarder, ni lui parler alors je demandai à Alex de démarrer, ce qu'il fit sans commentaires. J'adorais Alex, il ne parlait jamais, il le faisait seulement si c'était nécessaire.
Mon grand père habitait loin de Londres, comme 2h30 de route.

La première heure était vite passée, j'avais dormi et lu mon livre préfère l'attrape cœur, j'avais du le lire un vingtaine de fois mais je ne m'en lassai jamais. Alex baissa la fenêtre et je le vis me regarder dans le rétroviseur, il me sourit, je lui rendis.

"Mademoiselle Bruce, sans vous offensez, je me demandais où vous étiez toute la journée d'hier, pendant que votre père s'inquiétait ?" Je n'avais pas d'excuses.

Alex s'avait si prendre. Il avait côtoyé les plus grands, il était si polit ce qui me surprendra toujours. Mais le problème ne venait pas de là, je ne pensais pas que mon père avait un minimum d'intérêt pour moi.

Alex remonta la fenêtre après s'être encore excusé, j'avais évidement accepté ses excuses mais je lui en voulais un peu de m'avoir mît en tête cette merde entre moi et mon père.

Plus j'étais loin de lui et plus je m'en voulais, eh bien, il était un connard mais je savais que dans un sens, ce n'était pas totalement de sa faute et qu'il avait un bon côté derrière ses yeux bleu sombre que j'avais hérité.

❁❁❁

J'arrivai enfin chez mon grand père, je remerciai Alex d'un signe de main et il s'en alla. Mon grand père était la seule personne que j'appréciais du côté de ma mère.

"Papi ?" J'hurle jusqu'à avoir un signe de lui.

"Je suis là." Sa voix venait du salon et Oh bordel il était allongé et ne bougeait plus, bon son visage bougeait mais rien d'autre.

"Papi, que fais-tu ?" J'essayais de retenir le sourire que j'avais. Je ne savais pas pourquoi il était allongé telle un mort sur le sol.

"Je voulais arranger le salon pour ton arriver, tu sais bien que le propre est moi s'est pas trop ça..." Il essayait de me sourire mais ça ressemblait plus à une grimace ce qui me fit rire.

"Okay, j'ai compris. Tiens prend ma main." Je lui la tendis et il essaya de l'attraper mais ce fut assez drole car la seule chose qu'il fit fut de lever son pouce ou de me tirer mon jeans.

"Euh, je vois, eh bien, je vais t'allonger alors." Je le pris dans mes bras et l'allongeai sur le canapé.

Il me remercia et me demanda pourquoi je semblais un peu énervée, j'évitais sa question en lui demandant pourquoi il essayait de me surprendre et il me dit que j'étais tous ce qu'il avait.

"Oh, tu es mignon Papi."Oui il l'était.

"Ne me prends pas pour un con, pourquoi étais-tu énervée en arrivant ici ?" fit-il sur un ton dur. Pourquoi tout le monde s'énervait contre moi ?

Depressed ➳ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant