Depressed ➳

Rencontre

❝Platon a dit; L'essentiel n'est pas de vivre, mais de bien vivre. Je ne vis pas, rien ne m'en donne envie.❞ Amanda

Ian.

Cette fille, Amanda je crois, était complètement barge. Je n'aurai jamais fais une chose pareil, mais il faut avouer que c'était hilarant. Je ris, Abby' me donna une tape sur la tête, ce qui me stoppa net.

Elle avait un caractère à chier. J'étais le seule dans la salle à trouver cela drôle, des gens me dévisageaient, une femme à côté de moi avait l'air totalement choquée de ce qu'elle venait d'entendre, ses lèvres formait un « o » et ses yeux étaient écarquillés. Putain, je n'ai rien vu d'aussi drôle.

Et cette Amanda était si différente. Je n'ai jamais autant ris de ma vie, elle était si sur d'elle. Je me posais un tas de questions, pourquoi faire cela ? Était-ce un gage ? Était- elle heureuse après avoir tout ruiner ? Franchement, il fallait oser !

Je ne pouvais dégager mon regard d'elle, ses yeux bleus ne reflétaient aucunes émotions. Elle aurait pu se dégonfler, moi je me serai dégonflé. C'était courageux, en quelque sorte, je ne savais pas vraiment. Son caractère me faisait penser à You're the kind of girl de Lee Fields & the Expression

Elle était d'une beauté irréelle, simplement magnifique. Je suis lamentable de parler d'une fille de cette façon. Je n'étais pas branché amour et passion mais elle je la désirais

Cette fille si triste et cruelle, qui souriait seulement pour de mauvaises choses. Car oui, elle avait souri après avoir foutu sa merde.
Ma curiosité me frappa, Pourquoi était elle ce qu'elle était maintenant ? Qu'est-ce qui avait déclenché cela ?

Amanda.

Je n'avais pas peur d'affronter mon père, quand je rentrerais je saurai quoi lui dire. Si il décide de me jeter à la porte, alors je le remercierai.

Je ne regrettais pas d'avoir fais cela, elle n'aurait pas aimé me voir faire ça. Mais j'avais seulement fais ce que je rêvais de faire depuis 3 ans. Toute ma scolarité fut horrible.

Ça me faisait tellement de mal de repenser à elle. Elle avait perdu le plaisir de vivre par sa faute.Il était lâche, je ne voulais pas être comme lui, elle ne méritait rien de tout ce qu'il lui était arrivé.

Une image me vient, quand j'avais essayé de lui faire un gâteau pour lui faire plaisir. J'avais mis le four bien trop fort, et j'avais failli mettre le feu à la cuisine. Elle m'avait crier dessus, je n'arrêtais pas de pleurer. Puis elle m'avait prise dans ses bras et m'avait souri.

Je lui avais demandé pourquoi rien n'allait et pourquoi son visage ne changeait pas d'expression et elle avait répondu:

«Tu sais tout peut partir pour une certaine raison alors profites en tant que tu le peux. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivé, mais je vais aussi partir.»

Bordel j'avais 10 ans, je ne comprenais même pas ce qu'elle me disait et maintenant ce putain de souvenir me tue entièrement.

Je ne savais pas comment j'étais arrivé sur ce banc. Des larmes coulaient, je n'avais pas la force de les essuyer et je ne pouvais les arrêter.Ses souvenirs étaient une souffrance.

Je me détestais pour ne pas avoir compris cette putain de phrase.Je me détestais de ne pas être arriver à temps.
Je me détestais d'être qui j'étais.