Friend

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Alaska du livre "Qui es-tu Alaska ?" a dit; Il arrive un moment dans la vie où l'on se rend compte que nos parents ne peuvent plus rien pour se sauver eux-mêmes ni pour nous sauver, que tous ceux qui se fraient un chemin à travers le temps finissent un jour au fond de la mer, entrainés par le raz de marée. En bref, qu'on part tous. Amanda.

Ian.

Amanda m'avait envoyé un message me disant qu'elle était rentrée chez elle.
Abby' était partie avec ses amis il y a moins d'une heure, qui n'avaient peu d'importance pour moi d'où le fait de ne pas connaître leur nom.

elle était avec eux depuis la primaire, elle disait toujours;
"Ce n'est pas tant l'intervention de nos amis qui nous aide mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux". Sa citation préférée de Epicure.

Abby aimait la philosophie, lire un tas de livres. J'aimais lire aussi, j'adorais ça. Mais je préférais peindre ou la photographie, j'étais bon à ça. Abby lisait de livre de filles, romance évidement!

Dans sa chambre on pouvait y trouver du Jane Austen comme du Stephen King. Mais on y trouvait surtout les classiques de la littérature, comme Orgueil et préjugés, le rouge et le noir ou encore Roméo et Juliette.

Le romantisme était son courant littéraire préféré. J'étais plus naturalisme ou réalisme, le réel rien de mieux. Ma mère elle, était psychologue, elle adorait aider les gens et donner des conseils. Elle aimait aussi la folie, celle qui enferme les gens. Elle nous parle parfois comme si nous étions des patients, je détestais ça.

Ma famille était très différente de moi, j'avais souvent l'impression d'être le raté, celui qui était la pour montrer que ce n'était pas totalement la famille parfaite.

J'étais avec Lucie, ma meilleure amie. Elle est du genre "gars me cherche pas ou je te prend tes couilles et te les broie. " En réalité c'était une fille sensible, elle aimait se donner un genre pour ne pas souffrir. Je la comprenais dans un sens, elle avait beaucoup souffert au lycée. Et j'étais toujours là pour la réconforter ou juste casser la gueule de ces bouffons.

Lucie et moi étions dans sa chambre, on écoutait The smiths, notre groupe préféré. Elle était assise sur son lit et moi par terre, on regardait le plafond sans rien dire.
Je l'entendis rire, je tournais la tête, elle n'arrêtait pas de sourire.

Ce qui était assez agaçant, elle était ce genre de personne qui aimait juste faire chier pour faire chier. Je lui avais parlé d'Amanda hier, et elle n'arrêtait pas de sourire comme si je lui avais appris nos fiançailles. Je la détestais !

"Tu m'agaces, cesse de sourire comme une débile." Ma remarque ne semble pas la calmer. "Tu me gênes sérieux arrête ça tout de suite ! " Je pris un ton autoritaire, ce qui la fit pouffer de rire. Génial, elle se foutait littéralement de moi.

"As-tu reçu un message, oui tu as reçu un message." Elle rit de sa propre blague.

"Ne me dis pas que..." Elle avait fouillé dans mon téléphone, elle était vraiment insupportable.

"Amanda est plutôt bizarre." Oui, elle l'avait fait. "Mais tu sais, c'est juste une femme." J'espérais sincèrement qu'elle n'allait pas me faire la morale ou un speech sur comment les femmes étaient en général ou une connerie du genre.

"Ne le prend pas mal, je lui ai envoyé un message. " Bordel ! Je n'arrivais pas à le croire.

"Mais pourquoi tu as fait ça ? Je te dis un truc et toi tu deviens complètement incontrôlable! Sérieux je ne te dirai plus rien. " Ma voix était sorti plus forte que je ne voulais, Oui je suis impulsif. Mais je lui en voulais d'avoir fais ça.

Depressed ➳ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant