La porte s'ouvrît pour la dixième fois de la journée laissant vue sur une pièce plongée dans l'obscurité. Quelques rayons de soleil parvenaient tout de même à s'y infiltrer par le biais du store —visiblement— mal fermé.
Une personne semblait tourner en rond dans cette pièce. Faisant les quatre cents pas, elle paraissait intérieurement agitée. Malgré la faible luminosité, on pouvait distinguer l'inquiétude présente sur son visage. Quand les secondes finirent de s'écouler, elle cédèrent leur place aux minutes qui, elle, devinrent des heures. Le soleil abandonna son rôle temporaire pour laisser place à son opposée. Maintenant, la pièce était totalement noir. Les bruits de pas avaient enfin cessés.
Un soupir se fit entendre, sûrement de fatigue. Une autre heure défila ensuite sans que rien ne change. L'inconnu s'était visiblement endormi. Sa respiration se faisant plus calme et légère, il s'était laissé porté par Morphée, l'entraînant dans les doux limbes qu'est le sommeil.Le réveil affichait minuit dix quand ses yeux s'étaient brusquement ouverts. La respiration saccadée, les mains moites, c'était ainsi qu'une seconde personne était apparu dans le script des bruits de la pièce. Cette pièce qui était en fait son lieu de vie entre autre. Il tourna rapidement sa tête de chaque côté essayant vaguement de se remémorer les événements passés, prenant —au passage— conscience de sa terrible migraine. Son état ne s'était donc pas amélioré comme par magie, comme il le souhaitait.
L'hôte de la pièce prit la sage décision de sortir de son lit sans —bien évidemment— manquer de trébucher.
Les deux pieds en dehors du lit, il fêta silencieusement sa petite victoire, se dirigeant donc vers l'interrupteur se trouvant à son opposé. Soudain, il se sentit brusquement arrêté par quelque chose. Sans manquer de lâcher deux, trois jurons, il alluma la lumière.
La pièce qui était autrefois sombre et glaciale retrouva de sa chaleur. Sous la puissante lumière qu'émanait l'ampoule, il ferma brusquement les yeux. Une plainte de voix familière se fit entendre.« - Lev ? »
L'interlocuteur fit face à son invité surprise.
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Tu te réveilles enfin.
Le plus grand grand prit la sage décision d'éviter la question du libéro.
- Ce n'est pas le sujet, qu'est-ce que tu fous chez moi.
Yaku ne prit pas la peine d'hausser le ton ni même de lui porter un coup dans les tibias. À vrai dire, il peinait à rester debout.
- Tu t'es évanoui dans mes bras donc je t'ai porté jusqu'à dans ta chambre puis j'ai veillé sur toi.
Le numéro trois écarquilla les yeux.
- Très drôle. Où sont mes parents ?
- Aie-je vraiment l'air de me moquer de toi Yaku-san ? Je sais que tout le monde me prend pour un imbécile mais il y a des limites. Et justement à propos de tes parents, tiens.
Le central lui tendit un bout de papier légèrement froissé. Saisissant le bout de papier avec hésitation, le troisième année eut une montée de stress.
« Morisuke,
Si tu ne me trouves pas dans la maison ne t'inquiète pas, je vais bien.
Ce matin, le lycée m'a appelée pour m'informer de ton malaise. Bien sûr, ils t'ont prodigué les premiers sons et il semble que cela soit dû à un malaise vagale. Cela est sûrement dû à ce qu'il se passe en ce moment. J'en suis terriblement désolée. Si tu savais à quel point je m'en veux.
Mon entreprise m'a appelé, une des responsables est absente. Je dois donc aller la remplacer pour son déplacement de une semaine, dans la préfecture de Miyagi.
Ton père, lui, sera aussi absent. Il dit avoir beaucoup de travail ces temps-ci et préfère rester quelques semaines dans un hôtel situé non loin de son boulot.J'espère que tu arriveras à te débrouiller seul.
Le médecin est passé, tu trouveras donc, tes médicaments sur le plan de travail de la cuisine.
La voisine passera te voir de temps en temps pour s'assurer que tout est bon.
Si elle te demande si tout se passe bien et si je vais bien répond lui que oui.
Si ton père rentre entre temps va trouver
refuge chez elle en prétextant un fort mal de ventre, je suis sure qu'elle acceptera.Je t'ai laissé 101658,88 yens* sous le pot de fleurs du salon. Ne dépense pas tout !
Bisous, Maman. »
*(NDA : 101658,88 yens est égal à 800 euros)
Les mains de Morisuke se mirent à trembler ce qui n'échappa à Lev qui se précipita vers lui.
- Yaku-san tout va bien ?!
- .. Oui.. ne t'inquiète pas je pense que j'ai encore un peu de fièvre.
Le numéro onze posa le dos de sa main sur le front du plus petit pour la retirer aussitôt.
- Mais c'est pire qu'avant ! Ta fièvre ne baisse pas du tout !
Lev saisit le poignet du châtain clair le forçant à s'asseoir sur son lit. Le plus petit qui était épuisé n'avait même pas la force de riposter. Il prononça faiblement :
« - Lev.. As-tu lu la lettre ? »
La voix faible et tremblante de Yaku eut pour effet de refroidir l'atmosphère, jusqu'à la rendre pesante. Lev ne sut pas si son imagination lui jouait des tours mais, l'air semblait quitter la pièce peu à peu. Il inspira puis expira calmement avant de diriger ses yeux vers ceux du plus âgée.
« - Oui. »
—————
Sah j'ai tellement pas d'inspi- mais vu que je vous love fort, j'écris quant même.
Les cours sont actuellement en train de m'achever ;-;
Sinon comme d'hab hein :
/!\ PAS CORRIGÉ /!\
/!\ ÉCRIT AVEC LES PIEDS/!\
/!\ C'EST COURT BORDEL /!\On change pas une équipe qui gagne comme on dit.
J'ai reçu ça de la part de mon amie pour mon anniversaire- GENRE SABITOOOO <33333333333 !!!
(commencé le 27 janvier 2021 - terminé le 7 février 2021)
(956 mots)
HaxnaE.
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𝖠𝖻𝗌𝖾𝗇𝗍 [𝖫𝖾𝗏𝖸𝖺𝗄𝗎] (en correction)
FanfictionJe mettrais ceci : ⚠️ quand le chapitre sera « choquant », mots grossiers, anxiété, violence. /!\ Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à Haruichi Furudate. Au contraire de l'histoire qui elle m'appartient /!\ --- Yaku Morisuke...