Chapitre 2

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    Quand je me réveillai, c'était à cause de la faim. Je jetai un rapide coup d'oeil à ma montre. Normalement, je devrais arriver dans une heure. Le vieux qui était en face de moi était déjà descendu.

    Je regardai le paysage défiler. Ça sentait le sud. La végétation était bien différente que dans le nord et les personnes étaient bien moins vêtues. Les garçons prenaient les filles sur leur scooters (que les mères maudissaient), frimaient avec leur lunettes de soleil. Quant aux filles, elles, rigolaiente bêtement ayant l'air d'aimer l'idée qu'un mec vienne les draguer en scooter. Note à moi-même: m'approprier d'un scoot et d'une paire de lunettes de soleil. 

    DING! terminus. Vous êtes priés de bien vouloir descendre. Merci.

    La voix aigüe de la "dame des hauts-parleurs" me sortit de ma semi-léthargie. J'étais seul dans le wagon et ça ne m'étonnait pas vraiment. Je sortis du train, avec ma valise bleu éclatant contenant des affaires pour deux mois. C'est-à-dire dix slips, quatre T-shirts, trois shorts, un maillot de bain assorti d'une serviette de plage avec toute ma trousse de toilette.

    J'avais à peine posé un pied par terre qu'une espèce de grosse boule rouge m'atterit dessus.

-Bienvenue dans le Sud! déclara-t-elle. 

    Quand je repris mes ésprits, je vis devant moi une petite femme, dans la soixantaine, avec de formes généreuses. Ses cheveux étaient coupés courts, en pétard et totalements blancs. J'aurais dû avoir un air totalement ahuri, car elle me dit;

- Alors comme ça, on m'a oubliée? fit-elle en comptant sur ses doigts, ah ouais, quand même, ça fait douze ans qu'on s'est pas vus... bon! c'est pas grave, hein?

    Je fis un sourire timide en guise de réponse. Et j'en conclus que c'etait ma grande-tante, Olivia.

- Oh, comme tu as grandi... souffla-t-elle. J'ai pas envie de passer pour la vieille grand mère qui fait tout un monologue et qui fait... hum hum... qui embête les gens avec ça, donc je vais t'en épargner. 

    Cette fois-ci, je ris franchement. Elle me plaisait, cette tante-à-mon-père.

    Elle attrapa ma valise sans problème, malgré son âge avancé. Elle m'entraîna dans un 4x4 décapotable gris.

    Droit dérrière, elle balança ma pauvre valise bleue dans le coffre et s'assit sur le siège de la place du conducteur et tapota celui du mort. Je pris ce geste pour une invitation.

    Je regardai autour de moi. Le soleil brillait, et moi je transpirai à grosse gouttes. L'été était ma saison préférée. Et là, je me sentait étrangement bien. De temps à autres, Olivia me jetai des coups d'oeil remplis de tendresse.

*Flash Back*

    Moi, courant dans le sable mouillé. Moi, sur ma chaise de bébé, attablé à un réstaurant, au bord de la mer en train d'amirer le majéstueux coucher de sleil avec ses couleurs éxotiques...

    Oui, mais tout ça, c'était du passé. Cet été, je profiterat du fait que mes parents ne soient pas là pour faire des choses qui me seraient impossible de faire en leur compagnie. Malgré le fait que je pense que chez Olivia il n'y ait ni internet, ni la télévision.

- J'éspère que tu as faim, Julian. J'ai fait une frande salade, et Jean-Patrick, mon copain, est en ce moment-même en train de préparer le barbecue

    Quoi!? à cet âge, on pouvait encore avoir un copain? je fis comme si de rien était et ravala le "ah bon?" qui manquait de peu de sortir.

- Eh bien, un peu, oui... repondi-je. Faut dire que les sandwichs au thon ça ne tient pas beaucoup au ventre.

    En verité, je mourrai de faim. Olivia rit. Je souri. En tout cas, pour une vieille bonne femme, elle était super cool.

- Ne t'inquiète pas, pouffa-t-elle, il aura assez de nourriture. Appelle moi Via, "Olivia", ça ne me rajeunit pas, dis-donc.

    Son visage était presque trop étroit pour son immense sourire.

- Ah ben tiens, on arrive. déclara-t-elle, soudainement.

- D'ac, je prends ma valise.

    Sans lever la tête, j'ouvris le coffre et pris ma valise. Et je decouvris ce que je pensais être un petit cabanon avant de venir ici. Et j'étais bien loin de la réalité...

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 07, 2015 ⏰

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Comment (bien) rater ses vacancesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant