Les interdits

Chapitre 5

Le repas était délicieux. Mais pas autant que les image que je me suis projetées pendant toute la durée.

- Voulez-vous quelque chose d'autre?
- Non merci, répondis-je poliment.

Il se lève et me prends par la main. On ne repasse pas par la salle aux lustres. On longe un autre étroit couloir. Il s'arrête devant une porte.

- Je vous ai prévenu, ce restaurant est spécial. J'ai envie de vous.

J'hallucine. Il a envie de moi. Je retiens un gémissements de satisfaction.

- Moi aussi je vous veux.
- Alors entrez.

Je m'execute. La porte s'ouvre en grand et seul un lit baldaquin et une commode occupe la chambre.

Alex me soulève et colle sa bouche à la mienne. Il pousse la porte du pied et me laisse tomber sur le lit. Il arrache ma robe et sa chemise.

Ho non! Ma robe préférée!

Il attrape sauvagement ma bouche entre ses lèvres pendant que je m'affaire à libérer son érection. Je lui enlève son pantalon et seul mes sous-vêtements nous séparent. Nos vêtements jonchent le sol et Alex est au dessus de moi. Je le sens se durcir contre ma cuisse et je plaque mes mains dans son dos. Sa bouche descend lentement, traçant un sillon brûlant sur ma peau à vif. Il porte une main à mon dos et défait en un claquement de doigts l'objet qui retenais prisonniers mes seins. Leurs pointes érigées vers lui attirent toute son attention. Il les titilles de sa langue, les mordilles, les lèches, les suces et me rend folle. Il poursuit sa douce caresse, allant de plus en plus bas, vers mon intimité. Il m'agrippe les hanches de ses mains et attrape ma culotte avec ses dents et la descend le long de mes jambes contractées. Il remonte en parsemant pleins de légers bisous, semblables à une envolée de papillons. Lorsqu'il arrive entre mes jambes, il me lance un regard avide et enfoui sa tête dans la douce toison de mon intimité. Sa langue exerce des vas et viens experts pendant que ses mains caressent mes fesses.

Je gémis. Je ressent comme des flammes qui m'embrasent de l'intérieur. Son prénom s'échappe de ma bouche et il se relève, prenant appui sur ses poings, ses muscles bandés. Il se redresse soudainement et récupère un etui argenté dans la table basse d'où il en sort un préservatif qu'il enfile d'une main experte. Il s'avance alors au dessus de moi, me regarde d'un air amusé et me pénètre soudainement. Toutes mes pensées s'envole. Je ne suis plus capable que de le sentir en moi, lorsqu'il ondule brutalement. Sa respiration se saccade et il gémis. Je m'agrippe à son dos, mes ongles plantés dans sa chair. Il se cambre, surprit mais le désir décuplé l'emporte sur la douleur. Il m'emmène avec lui dans une explosion de couleurs, comme un feu d'artifice qui se déverse lentement sur nos corps réunis.

Il se laisse alors tomber à côté de moi, me dévorant des yeux.