Chèr Eijiro,
Salut mon amour. Comment tu va là-haut ? Ma journée c'est bien passée aujourd'hui. Kaminari a retrouvé son sourire. Je suis tellement heureux.
Dans une semaine c'est ton anniversaire, tu va avoir 17 ans... ne t'inquiètes pas, je te montrerais ton cadeau, tu le portera quand on se reverra ? J'ai envie de te le montrer maintenant, mais il ne faut pas... ton anniversaire n'es pas maintenant.
Tu sais, en cours de maths j'ai décroché du monologue du prof... je pensais à toi, à nous, à la première fois qu'on avait fait l'amour... et puis j'ai eu un petit accident, penser à toi nu, ça a fait réagire mon enfant... j'ai eu peur de me faire griller, ça aurait été la honte tu imagine ? Mais ça va, il devait avoir sommeil, donc il s'est rendormi très rapidement.
Tu veux que je te raconte notre première fois ? Je suis persuadé que tu t'en souviens autant que moi. En fait, ne le répète à personne, mais, te l'écrire, c'est une façon pour moi de le revivre. Tu te dis que je ne suis qu'un pervers ? Je sais, mais aimer quelqu'un est-ce vraiment pervers ?
C'était un vendredi. On avait passé une soirée merveilleuse tous les deux. En me raccompagnant chez toi, tu m'avais embrassé avant de me laisser quitter la voiture. Au final, je t'avais dis tout bas que j'avais envie de toi. Tu avais décroché ta ceinture, tu t'étais levé, et puis tu avais ouvert ma portière, moi, comme un idiot je me disais que peut-être je t'avais choqué, je n'osais pas bouger. Tu t'étais penché vers moi, et tu avais dit "Ben alors ? Qu'est-ce que tu attends ?" Et puis tu m'avais embrassé ma joue. Je me souviens, à ce moment là, mon coeur battait à cent à l'heure, j'avais l'impression qu'il voulait briser mes côtes. Je m'étais levé. Et puis on est allé dans ma chambre. C'était le bazar, et mes draps étaient sales, mais on s'en foutais, on s'embrassait, on s'aimait, et on se foutaient de tout. À ce moment là, j'étais fou de joie, je rêvais de toi depuis tellement longtemps. On s'est embrassé, pendant longtemps, tes baisers me rendes fou, toi tout entier tu me rend fou. J'avais commencé à t'embrasser partout, je voulais couvrir ta peau entière de baiser, nos vêtements avaient rapidement rejoins le sol. Quand je posais mes lèvres sur ton ventre, tu te tortillais en rigolant, tu disais que ça te chatouillait, ton rire est si beau. Il est contagieux ton rire, je ne peux pas m'empêcher de rire en repensant à toi nu comme un ver à te tortiller en rigolant, c'était si plaisant à voir. Maman va me prendre pour un fou, je suis en train de pleurer de rire rien qu'en pensant à toi. Je m'égare là... j'avais arrêté d'embrasser ton ventre à contre coeur, j'aurais pu écouter ton rire toute ma vie. À la place, j'avais laissé une marque sur ton cou. Je me souviens que pendant que je te faisais ce suçon, toi, tu baladais tes mains sur tout mon corps, tu avait laissé des milliers de frissons derrière ton passage. Et puis après tu as craqué, tu m'as repoussé, tu as inversé nos positions, je me retrouvais en dessous, et toi, assis sur moi. J'avais commencé à caresser ton enfant, et tu gémissait. Tes gémissements étaient comme une berceuse. Et puis tu as pris ma deuxième main, et tu l'as posée sur tes fesses, j'ai compris immédiatement, alors en t'embrassant je t'ai préparé. Tu avais les yeux larmoyants et te voir souffrir m'avait brisé le coeur. Je t'avais enlacé, j'essayais de te faire oublier la douleur. Et puis après t'avoir torturé pendant de trop longues minutes, je t'ai embrassé, je t'ai redemandé si tu étais prêt, malgré la douleur, tu avais hoché la tête, alors je suis entré, doucement, je t'embrassais, je voulais pas que tu penses à la douleur. On ne bougeait pas, je ne voulais pas te brusquer, je me disais que c'était à toi de bouger quand tu le sentais. Et puis à peut près 5 minutes après, tu as donné un léger coup de rein. J'ai suivi ton mouvement, au début j'allais vraiment lentement, mais c'était tellement bon, tu respirais fort, et moi aussi. Au fur et à mesure, j'avais accéléré mes mouvements, et tu respirais de plus en plus vite, parfois, tu laissais échapper un gémissement rauque, te voir comme ça était délicieux, tu es si beau. On a continué ainsi pendant au moins 10 minutes, c'était les 10 meilleures minutes que j'avais vécu jusque là, enfin... tous nos moments ensemble sont les meilleurs de ma vie. Tu as joui, et j'ai fait pareil peu de temps après. Ensuite on s'était enlacé une énième fois, et puis on a passé notre première nuit ensemble, dans les bras l'un de l'autre.
Voilà. Ça fait plus d'un an qu'on a fait l'amour pour la première fois, pourtant, je m'en souviens comme si c'était hier. Tu te rend compte Ei, tu m'as complètement transformé. Avant de te rencontrer, j'étais une vraie tête brûlée, et puis je t'ai vu, on est devenus amis, mais dès le début j'étais tombé sous ton charme. Au début, je ne voulais pas l'accepter. Mais après, j'ai commencé à te draguer, et tu est rentré dans mon jeu. J'étais si heureux quand tu as accepté notre premier rendez-vous. Maintenant je suis plus calme, c'est grâce à toi. J'étais un vrai canard avec toi, mais tu aimais ça, tu me le disais tout le temps.
Je t'ai pas dit... tu le sais sûrement déjà mais j'aime bien te raconter ma journée, je te dirais tout en détail ce soir... ce papier est encore trop court... bref... ce matin j'ai été acheter le fameux papier à lettres, donc je suis arrivé en retard en cours, le prof m'as grondé, mais je n'en avais rien à faire, c'est pour toi que je suis arrivé en retard, et si c'est pour toi, plus rien ne m'importe.
Oh non ne te sens pas coupable, j'ai besoin de toi dans ma vie, les cours... je m'en fiche, je sais déjà ce que je veux faire plus tard, je t'en parlerai, mais pas maintenant, je sais que ça ne te plaira pas... mais ce n'est pas grave, tu finira bien par accepter, de toute façon, tu ne peux rien me refuser je le sais.
Tu me manques Eijiro... t'aimais bien quand je disais ton prénom... je rêve que de toi en se moment, je rêve de nous en train de nous embrasser, voyager se marier... toutes ces choses qu'on devrait faire de suite, si tu étais encore là...
J'ai l'impression que les lettres que j'écris ne sont pas à ta hauteur, que je mérite pas ton amour... pourtant qu'est-ce que je t'aime. Au lycée, il y a des rumeurs sur moi, ils disent que je ne t'aimais pas vraiment, par ce que je suis heureux, ils disent que c'est à cause de moi que tu es mort, mais je pense que c'est de la faute de personne... tu n'as pas eu de chance... c'est tout.
Maman m'appelle, elle veut qu'on aille faire les courses ensemble. À demain mon Eijro, je t'aime.
Je t'embrasse;
Katsuki
09/10/2021
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Memories of a Love Story
Fanfic"Tu sais je ne t'ai jamais oublié Ei. Je me rappelle de chacunes de tes caresses, chaqun de tes baisers, ta peau nue contre la mienne, nos nuits passées à faire l'amour. Comment t'oublier ?"