Vieux poèmes

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Lieu oublié

Je voudrais t'emmener en un lieu oublié de tous,
Même de moi d'ailleurs,
Toi, et ta chevelure rousse,
Au plus profond de mon cœur.

Papa ours, Maman boucle d'or

Petite boucle d'or
Pleine de remords
Après les coups de papa Ours
S'en va sagement lui faire les courses.

Inspiration antique

Je perds l'inspiration,
Je perds sa trace.
Même plus assez d'imagination
Pour faire revivre dans ma tête, les Grands de Thrace.

Jeudis nocturne

Jeudi soir, les étudiants sont dehors,
Moi aussi, et je rêve de voir de l'or,
Dans les cieux,
Dans tes yeux.

L'Amour ardent

Cramons nos âmes dans cette douce douleur
Corps contre corps, coeur contre coeur,
En ce feu qui nous brûle jour après jour,
Celui que l'on nomme Amour.

Passé I

Je vois du sang sur mes mains
Simple souvenir d'un passé lointain,
Qui pourtant se répète sans cesse dans ma tête.
Je ne demande qu'une chose, que ça s'arrête.

Solitude

Si je m'endors, seulement
Quelqu'un le remarquera t-il ?
Si je meurs doucement
Serais-je solitaire au milieu de cette ville ?

Fin

Pleurs du mal,
Elle effleure ses larmes,
Je perds mes mots,
Je compte nos maux.

Quotidien

Bouquet de roses,
Bouteille d'eau de vie
Pour une vie morose
Sans réelles envies.

Liberté éternelle

La liberté
Rime avec l'éternité.
Et si je fermais simplement les yeux
Et rejoignais les cieux ?

Passé II

Les erreurs du passé
Dans ma tête, se répètent
Sans jamais s'effacer,
Ses horreurs s'entêtent.

Dernière fête

Ma plume s'affaisse sur le papier,
Mes doigts s'écrasent sur le clavier,
Mes mains supportent ma tête
Qui ne supporte plus les autres, ni la fête.

L'alcool coule dans mon sang
Comme ce dernier coule dans mon col,
Ne sachant plus tenir tête ou cou
Je plonge dans un demi rêve tripant
Où un gorille fait boire à une enfant de la colle.
Mon cerveau en miette ne sais plus ou se mettre, c'est fou.

Voilà maintenant qu'un froid silence s'installe,
Serait-ce mes rires de défoncé
Dûs à un comportement immorale
Qui l'auraient imposer ?
Ou bien ses ombres qui me tournent autour ?
Leurs doigts frêles caressent mon échine,
Grattant la chair inutile que je porte en ce beau jour,
Ruinant mon dos et ma mine.

Leur haleine fêtide et non fêtarde
Me fait révulser les yeux.
Une étrange odeur me monte au nez,
Bizarre mélange de vomi et de moutarde
Ou bien un cocktail d'alcools miteux.
Enfin je vois la lumière arriver,
Dans le froid, le sang, l'alcool
La drogue, l'obscurité, la mort
Dans la solitude malgré la foule
Mes yeux se ferment, je m'endors.

Cendres humaines

S'il ne restait de moi que des cendres,
Les prendrais tu, ma tendre
Au creux de ton coeur
Ou les jetterais tu sans douleur ?

Dans ma tête

Et soudain c'est le choc des titans
Entre pensée et coeur,
Pensées qui m'écoeurent
Et ce, en tout temps.

Tristesse

Horreurs décharnées qui rongez mon être
Par votre faute, je suis toujours dans le doute
Mais je ne dois rien laisser paraître,
Seulement des sourires forcés le long de ma route.

Les autres

Trop de peines de coeur
De panne mentale aussi d'ailleurs,
N'ai confiance qu'en toi,
Les autres se croient roi
De ta vie, de tes choix,
Mais ils ne sont que de pauvres reflets
De leur âme en désarroi
Dans leur besoin d'exister, en fait.

Comme le sang sur la neige

De fins filets écarlate,
Gouttent sur ma peau d'albâtre,
Étrange mélange de doutes et de rage
De mots durs et faux
Qui dans mon esprit font ravage,
Me serrent comme un étau.

Propre démon

Est-ce la main du diable qui caresse mon esprit ?
Ou bien la mienne, pleine de mépris,
Pour ce corps que j'habite
Et ce monde qui m'irrite ?


La vie perd de sa somptueuse mélodie
Et devient infernale cacophonie.
Je perds le fil de la musique
L'impression que la vie me nique

Mais pas de soucis à se faire
Mes nerfs sont durs comme fer.

Fille de la nuit

Je suis une ombre de la nuit
Malgré tout, du sombre qui luit
Peut être pas d'une pâle bonté
Mais d'hargne et d'honnêteté

Que suis je ?

Ombre ou lumière
Démon ou ange dans cet enfer ?
Monstre de sang parmi ces êtres volants ?
Ou être de lumière parmi ces êtres violents ?

Alcool

Son esprit dérive à gauche
Il se fritte avec ses proches
Il frappe même sa femme
Et y laisse son âme

Son esprit dérive à droite
Sur la route il boite
Plus personne ne veut de lui
Ni même la lune ou la nuit

Ses amis lui disent qu'il n'est pas sensé
Lui trouve que ce n'est pas assez
Alors il prend le verre de trop
Et son esprit dégage au galop

L'Autre

Je suis la Bête
Qui vous fait perdre la tête
Qui se moque de vous
Et vous fait croire être fou

Nous sommes l'Ombre
Qui taraude vos nuits sombres
Qui vous effraie du monde
Et vous fait croire être immonde

Je suis,
Nous sommes,
L'Autre.

Mes démons

Les planches craquent
La maison avec
Et moi je me braque
Mon esprit aussi
Quelle est cette silhouette abjecte
Qui se dandine ainsi ?
Mes démons qu'on me dit
Ceux de mes nuits et insomnies
Ceux qui hantent et hanteront ma vie

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant