La mort de l'Empereur
La mort se rapproche
Avec elle, la famille, les proches
Normal dans un tel moment
L'Empereur se meurt, au moins est mourrant
C'est pas marrant pour certains
D'autres sourient à l'appel du gain
Fils, filles et petits enfants
Voisins et même lointains parents
Tous sont là, las et attendent patiemment
Que madame Mort daigne pointer sa faux
Ou au moins le bout de ses os
Et embrasse l'agonisant.
Remarquez que sa mort est naturelle
Et que ses ennemis "amis" se dévoilent
Quand l'argent viens briller dans leur prunelles
Et que sur son demi cadavre se posera le mortel voile.
L'impératrice me demande de passer à côté
Un peu gauche, la larme adroite, je la suis
Mais mon triste sourire est vite ôté
Quand elle me parle comme suit :
Ô Eric, plus grands de mes plus petits
L'Empereur meurt et sa couronne tombe
Parmi ses proches se dévoilent les plus ignoble
Seul toi reste sain d'esprit
Grand, beau et noble
Ton père est mort, ton grand père succombe
Tu seras le nouvel empereur.
Je voudrais bien mais...
Les mais ne tiennent plus
Par cette couronne tu deviens l'homme de notre Maison
Garde tes raisons
Car notre famille ne cours pas les rues
Et donner ceci à d'autre serait mon plus grand regret.
Problème se pose
Voyez loin de moi l'idée à ce que je m'oppose
Donner moi la couronne, le pouvoir sur les autres
Mais pas celle ci seulement la votre
Car ma dame vous ne comprenez pas
Sûrement ne comprendrez jamais
Que je veux porter robe et bijoux
Plutôt que le froc et l'épée
J'en ai assez de faire le doux
Je ne bronche pas je subit
Mais marre de survivre sous vos remarque
Homme je suis née,
Femme j'ai toujours été
La larme vous coule, la rage vous embarque
Mais vous n'arriverez jamais à imaginer ma vie
Mère Grand, en fait, je ne veux plus de ce bout d'or
Car j'ouvre les yeux, j'ouvre ma cage or
Je vous vois à vouloir m'enfermer comme vous entre ces murs de pierres
Raaah cesser vos prières
Seuls diables
Sont ceux qui murmuraient de belles paroles à vos tables
Horreurs aux sourires voilés,
Êtres sinistres qui vous accompagnaient
Vous adorer comme vous flatter,
Bien entendu qu'ils le feignaient
Ceux-là même qui attendent cette couronne
Fichue couronne qui veut faire de moi un homme
Chose que je ne suis pas, et ne serais jamais
Prier vos saints ou vos Grands de Rome
Mon idée est fixe et éternelle
Pourquoi voulez vous me changer
Bonne âme, autre prison charnelle
Mais l'idée est la même,
Regarder moi je suis comme tout le monde, je veux seulement qu'on m'aime.
Je me retire alors,
Et elle fait de même pour l'héritage
Hérésie qui me prend comme la rage
Personne ne "se croyait femme en étant homme" dans son ère d'Or
Mais les temps changent
Les couronnes tombent
Oh comme les temps changent
Tandis que les feuilles d'automne tombent
Ma tête aussi tombera,
À trop supporter le fardeau que sont les autour de moi
Leurs paroles tranchantes qui me tracent des entailles
J'espère qu'un jour enfin viendra
Le moment où tout ce qui comptera sera au plus profond de nos entrailles
Notre être, notre es, pas était
Alors le froid hiver de mon coeur fera place à l'été.
Les doutes du Corbeau
N'es confiance qu'en toi
Ou de ton esprit les autres seront Rois
Ils ont déjà saboté mon enfance
Voilà qu'ils s'en sont pris à ma confiance
En moi, brille la méfiance
Qui m'ammene à l'errance
De mon âme dans cette prison charnelle
Le doute s'y est installé
Sagement à mes côtés
Me posant toute sorte de question existentiel
Il trafique mes pensées
Comme beaucoup d'autres avant l'ont fait
Tout se mélange dans ma tête
Et ces questions se répètent
Est ce que j'existe
Est ce que je vis seulement
Quand vais je mourrir ? Salement ?
Être elle était il un bon choix
Ça m'intoxique à chaque fois
Le chemin sera compliqué
La sortie n'est même pas indiquée
Le doute, je doute, redoute
Ma vie, la leur, les autres
Et si mes paroles sont aussi les votre
Alors je ne serait plus seule
Hors de la meule
À se poser des questions
Voir le monde ne tournant plus rond
Je sens que je me noie
Sous le flot de mes larmes, de mon encre
J'ai besoin d'une ancre
Toutes celle que j'avais m'ont laissé dans l'effroi
La musique plus assez puissante pour calmer mes pleurs
Mes lyrics pas assez forte pour vous montrer la totalité de mes peurs
Tout ça sera marqué sur ma tombe
Personne autour ça sera un jour sombre
Le plus lumineux que je puisse avoir
Car les sourires ne suffisent plus
Je vois l'hypocrisie derrière chaque miroir
Pâles reflet de l'existence que vous menez
Ça bordel j'en veux plus
Autant crever
