I
Obscures laideurs,
Tapies dans l'ombre de mon esprit
Quand cesserez vous de dansez, avec mon âme, des heures
Sans me laissez de répit ?
N'en avez vous pas déjà assez
D'hanter mes nuits, vous faut il aussi mes journées ?
Vos rondes infernales dans ma tête
Et le temps qui ralentit, qui s'arrête
Tout cela me met hors de moi
Mais peut être est ce votre but, sournois
Voler mon être, mon corps,Pour dansez et dansez encor'
II
Ô douloureux souvenirs,
Quelles vilainies vous poussent donc à me nuire
La fatigue de vous supporter est de plus en plus forte
Et m'a souvent fait frôler le désir désespéré d'être morte
Ne puis je vous nuire en retour, vous noyer ?
Neni, l'alcool n'a d'effets que de vous délivrer
Par ma bouche de ma prison de chair !
Alors je tente,
Par l'écriture, comme ces Rimbaud et Baudelaire.
Mais arriverais je seulement à vous retirer de ma tête,
De mes pensées qui s'entêtent
Tout en restant moi même, vivante ?