Chapitre 1

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Si je devais résumé ma vie :

Je dirais sûrement que j'étais privilégié, bien sûr en restant humble cela va de soit. Mais sans rire, j'avais un toit sur la tête et de la nourriture tout les jours. Je ne vivait pas dans un pays en guerre. Mais pourtant, je me sentait triste ou plutôt seule. Personne à qui parlait même pas mes parents et surtout pas à mes soi-disant « amis », car l'un après l'autre ils ne m'adressaient plus la parole. Comme si je n'existait plus à leurs yeux. Comme si j'étais morte. Voilà le sentiment que je ressentait, ce qui est étrange en y repensant, parce que normalement un mort ne ressent rien non ? Et puis comment pourrait-je avoir cette impression, en sachant que je ne sais même pas ce que c'est d'être mort. Mais pourtant ce sentiment de vide s'agrandissait de jour en jour. Malheureusement ce sentiment était bien réel, il était là, ancrée en moi et je ne pouvait rien à ça. Rien ne pourrait me sauver. Enfin c'est ce que je me disais. Jusqu'à que je tomberait sur eux. Des personnes de ma Fac de lettres, je sais qu'il vont m'aider. Voilà ma nouvelle vie et donc qui dit nouvelle vie dit nouveaux amis. C'est bizarre pour une soi-disant « morte » de dire nouvelle vie. Mais bon je dirais que ma vie n'est pas terminé et puis (excusez moi pour ce proverbe de vieux mais..) j'en ai vue des vertes et des pas mûres, c'est pas ce petit coup de mou qui va m'anéantir. Et je suis sûr qu'a la fac tout vas bien se passer ! Allez je croise les doigts, je vais rencontré de nouvelles personnes même si je ne m'attend pas à rencontrer que des personnes honnêtes malheureusement ça serait trop facile et moins drôle hein !

Enfin, c'est ce que je pensais.. Mais rien de tout ça n'est arriver. Certes j'ai rencontré de nouvelles personnes, mais l'aide dont j'ai tant besoin n'est pas venue d'eux.. Ni de mes amis.. En même temps je n'en leurs veux pas. Pour tout vous dire, il n'y a que vous et moi qui sommes au courant de mon mal-être, même si ma mère sans doute un peu. Depuis ma rentrée, je n'avais réellement repenser au passé et aux gens à qui je tenait mais qui sont partis dès la fin du lycée. Jusqu'à aujourd'hui.. le 29 novembre  2016, la date qui marquera le début de ma dépression. Apparemment si on arrive à se rendre compte qu'on est en dépression, c'est le début de la fin. Donc si en suit cette logique dans 2-3 semaines et 15 pots de nutella plus tard sa iras beaucoup mieux alors ne vous en faites pas !  Même si j'avoue quand ce moment l'idée de me faire du mal me vient à l'esprit. Je rigole beaucoup avec le mot : « bipolarité » mais j'ai peur d'être moi-même bipolaire.. Jusqu'à la fin de l'après-midi j'étais contente je n'était pas triste, puis d'un seul coup tout a basculé. Je me retrouve à écrire. Et j'ai remarqué, qu'il y a que quand je déprime ou que je ne me sens triste que j'écris. Et ce n'est pas la première fois que cela me le fait.. J'essaye de faire comprendre à mes amis que je ne suis pas bien, même si j'avoue je ne leurs montre pas clairement que je ne suis pas bien. Mais j'essaye de leurs faire comprendre à travers des messages que je leurs écrits.. mais rien y fait.. ils ne s'en rendent pas compte et s'en rendront peut être jamais compte jusqu'à qu'il soit trop tard pour faire marche arrière.. Entre vous et moi, j'ai peur que ce trop tard arrive bientôt..

« Le terme d'existence en soi est ambigu, il recouvre de multiples sens. Dans le langage trivial il désigne le fait d'être, d'être de manière réelle, il est ainsi utilisé dans un usage tout aussi indéterminé chez beaucoup de philosophes comme équivalent au terme d'« être » »

Je me dis souvent que le fait même d'exister, est le fait de vivre assez longtemps sur cette  Terre, pour pouvoir vivre la vie que l'on veut mener sans l'a contrôler entièrement, tout en ayant une maîtrise sur la durée de cette vie. On est libre tout en étant enchaîner. C'est tout une illusion de liberté que nous vend notre société dans laquelle on vit et ça dans toutes les époques quel qu'elle soit. Dès lors notre naissance, elle nous as déjà catégoriser. Rien qu'en s'appuyant sur la classe socio-professionnelle, voir même sur l'existence de nos parents.

Nous pensons tous vivrent dans une société libre et tolérante, mais loin de là. Tout nos fait et gestes sont maîtrisées et calculer. Nous devons tous faires attention à ce qu'ont dit et à  ce qu'on fait, car tout est surveiller. Bien sûr tout ce système est tellement bien calculée et réfléchit que personne s'en rend compte et si le peu de gens s'en rende compte, ils ne dirons et feront rien qui puisse déranger, car on serait juger de fous, de traître... Les personnes qui ne pensent pas comme nous, sans juger. Mais pourquoi ?

Pourquoi nous jugeons-nous ? Quel est l'intérêt de ce juger sur l'apparence, sur l'idéologie.. Pourquoi ? Si les personnes arrêtées de juger avant de comprendre la logique de la personne juger peut être que les choses évolueront.

Mais malheureusement, ceci est trop irréel et inatteignable pour certains, qu'ils ne se donnent même pas l'effort d'essayer.

Chapitre 1 sans titreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant