Chapitre 6

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« A la mort d'un être cher, une partie de nous meurt avec elle. »

C'est quand on est au plus bas, qu'on se rend compte des vrais amis. Ceux qui seront là, même dans les pires moments de ta vie. Qui t'aideront à y faire face avec sourire. Ceux qui t'aideront à te relever après ta chute dans ces profondeurs. Certains, à la suite de ces épreuves, s'apercevront de leurs véritables alliés. Alors que moi, qui pensait, non, qui était sur que j'en avais, réalisa, bien trop tard, que j'idéalisai ces personnes. Parce qu'en réalité, j'étais et je suis seule face à ces épreuves. Tout n'était qu'illusion. Être en crise, appeler la personne en qui on a le plus confiance, qui répond aux abonnés absents. Alors qu'elle nous a dit, qu'elle serait toujours là pour nous. Balivernes ! Mensonges ! Moi qui ai toujours fait mon possible pour cette personne quand elles étaient au plus bas, j'étais naïve de pouvoir croire en elle. Le goût de la trahison. Voilà ce qui restait de cette amitié à sens unique. Je me sens seule. La véritable personne à qui je pouvais faire confiance les yeux fermés, à qui je racontais tout, n'est plus de ce monde. Je regrette de m'être éloigné d'elle dans ces derniers instants. Le pire c'est que je m'en suis rendu compte trop tard. Mais j'ai eu la chance de lui dire au revoir et de lui dire à quel point je l'aimais. La pire douleur de ce monde est la perte d'un être chère. Parce qu'on ne peut rien faire, pour la faire revenir, rien que 5 secondes, le temps de la serrer dans ses bras. Et lui dire à quel point je m'en veut de m'être éloigné d'elle. L'écriture voilà ce qu'il me reste. Ma seule alliée. Pouvoir écrit noir sur blanc, toutes les émotions que l'on ressent, de tout extériorisé sur papier. Voilà ma thérapie à moi. Sans ça, je pense que j'aurai craquer depuis un moment. Mais je tient bon. Pas parce que je le veux. Non parce que je le dois. J'y suis contrainte. Si je craque, qui seras là pour m'arrêter ? Pour me dire « stop, ressaisis-toi ! Si tu continue on va t'écraser ! ». Personne. Parce que c'est comme ça la vie. Faut se battre sans arrêt contre les autres, mais aussi contre sois-même. Ils attendent tous que je craque pour pouvoir m'enterrer vivante. C'est hors de question. Ce serait un manque de respect pour ceux qui croyait en moi et qui ne sont plus là. Oui, je suis peut-être seule, mais je n'abandonnerais pas aussi vite et sans me battre.
Quand une personne qui vous es chère disparaît de votre vie que ce soit un décès ou juste parce que cette personne c'est éloigné de vous, c'est comme si une partie de vous-mêmes disparaissait avec elle.
Comme si tout vos souvenirs n'en devenait que des lointains souvenir. Plus le temps passe, plus vous avez du mal à vous rappeler du timbre de sa voix, de ses expressions du visage, de son odeur et de son toucher. Vous vous sentez de plus en plus coupable de ne pas pouvoir vous rappelez de tout ça. Alors vous vous efforcez de vous rappelez du mieux que vous pouvez. Mais cette culpabilité de ne plus savoir, grandit de jour en jour et ne vous quittes plus jamais. Comme ce deuil, que vous devez portez continuellement avec vous.

Chapitre 1 sans titreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant