Chapitre 39

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/!\ je le rappelle, mais n'allez pas chercher sur internet la signification des fleurs citées ici s'il vous plait (question de spoil). si vous décidez de le faire malgré les avertissements, merci de ne pas le partager en commentaires ! /!\

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    — Vous êtes sûr que c'est encore ouvert ?

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    — Vous êtes sûr que c'est encore ouvert ?

    — Non mais tant qu'on ne va pas vérifier, on ne saura pas.

    — Jusque-là ça se tient, ouais, merci, j'avais pas remarqué.

  Adaryn ricana face à la remarque, descendant les marches du palais en ne portant sur le dos qu'une simple chemise en velours. Azriel l'observa quelques secondes, caché sous sa grosse cape épaisse, tremblotant de froid. Il trottinait derrière lui, essayant de le rattraper malgré ses enjambées plus petites. Le noiraud semblait à peine touché par le vent frais. Il portait une veste à la main mais le blond aurait pu parier qu'elle n'irait jamais se poser sur son dos. C'était à se demander pourquoi il se donnait la peine de l'emporter.

    — Il y a encore du monde en ville à cette heure-là. Vous êtes sûr que ça va aller ?

    — Mh-mh. La boutique n'est pas loin, je ne vais pas mourir pour si peu.

    — Je ne dis pas le contraire, mais vous savez, vous avez le droit d'avoir peur.

  Le Roi esquissa un sourire narquois qui masqua plus ou moins la niaiserie sur son visage – moins que plus, à dire vrai. Il secoua la tête, faussement désespéré par la phrase, et pourtant touché de voir qu'Azriel visait toujours juste. Pour cette raison, il s'approcha vivement de lui et lui claqua un baiser furtif sur la tempe. Puis, comme si de rien n'était, il glissa les mains dans ses poches et continua sa route, un bleuet aussi rouge qu'une pivoine derrière lui. Bleuet qui, pour combler le silence et calmer son cœur battant, se sentit obligé de trouver la première question à sa portée :

    — Vous... vous n'avez pas froid, là, sans veste ?

    — Il ne fait pas si froid que ça.

    — Non, il fait assez froid pour tomber en hypothermie, mais c'est rien.

  L'ainé pouffa tout en passant un bras autour des fines épaules de sa fleur préférée. Il le fit rougir une seconde fois après qu'il eut déposé un léger baiser sur sa joue, puis tira sur sa capuche comme pour le maintenir au chaud. Azriel fronça les sourcils et lui jeta un regard noir qu'il ne retint pas à temps.

    — Il ne fait pas froid, selon vous, mais vous m'étouffez quand même avec une capuche... Si vous commencez à être encore moins logique que d'habitude, je ne vais jamais réussir à comprendre, vous savez ?

    — Une jolie fleur comme vous, ça attire les yeux. J'ai pas envie que qui que ce soit vienne vous cueillir sous mon nez.

    — J'sais pas si j'ai envie de me moquer de vous parce que vous êtes jaloux, ou si j'ai envie de rire parce que c'était joli.

𝗗𝗬𝗡𝗔𝗦𝗧𝗬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant