Il est 12:10. Et je pleure. Je pleure de l'intérieur, à cause de toutes ces ombres quotidiennes qui m'empêchent de vivre. Je pleure, je pleure, jusqu'à ce que mon corps soit desséché de cette eau dont mon corps a soit disant besoin.
Mon corps... Si beau, si lisse, si parfait d'après certains, mais rempli de cicatrices. "Les cicatrices peuvent être les plus belles formes pour montrer ce que tu as surmonté", disent-ils. Cependant mes cicatrices ne font remonter en moi que ma douleur, ma tristesse et ma psychose.
Suis-je folle de penser pouvoir m'en sortir en gardant mon espoir ? Ou bien devrais-je tout abandonner?
Je n'en ai aucune idée. Alors je resterai assise là, pleine de douleur intérieure, avec mes cicatrices. Mes cicatrices grandiront et prendront encore plus de place sur ce corps apparemment si parfait, si lisse et si beau. Et mes larmes rempliront mes joues rouges et pour de vrai, cette fois-ci.