La Face cachée des Univers

I.IV Bestiaire

Baïul :

C'est une bête gigantesque alliant majestuosité avec monstruosité avec un équilibre singulier. Munie d'un pelage noir et muscle puissant, elle se rapproche grossièrement d'un cheval. Ces pattes se terminent par des griffes acérées d'au moins quinze centimètres pour les femelles et sept pour les mâles. Sa queue est longue et touffue comme celle d'un renard et se terminait par des appendices de la même couleur que sa longue langue semblable à un fouet : beige. Son museau est long et la bête à une mâchoire capable de briser le corps d'un vagar connu pour sa robustesse qui se fait par la suite déchiqueter par ses crocs affûtés. Semblable à un félin, son odorat est très développé et ses babines se retroussent dévoilant sa première rangée de crocs et lorsqu'elle rugit de son hurlement strident, une seconde ranger apparaît. La première serre à briser, la seconde à émietter. Sur le crâne de la bête se trouvent des cornes magnifiques semblables à des branches d'un arbre millénaire ayant passé l'automne avant qu'elle ne sépare pour prendre plusieurs chemins. Ces iris sont d'un rouge perçant, comme un brasier ardent ou un rubis brut.

Dans la mythologie des démons, à l'origine du monde, les baïuls sont les parents de tous. Ce sont les premiers à avoir donné vie aux démons. Les femelles baïuls étaient autrefois les mères porteuses des démons. Pendant des millénaires, elles les ont portaient et les ont aimés comme une mère devait le faire : inconditionnellement. Le temps passant, les démons oublièrent ce que les baïuls fut pour eux un temps. Les premières générations d'enfants de bêtes baïuls fut, pour beaucoup, dévorés à leur naissance, car la baïul ne désiraient plus souffrir comme elle l'avait fait. Générations après générations, ça se reproduisit. La défense contre le chagrin se mua en instinct. Pour les mâles, ils n'eurent d'autres choix que d'accepter le choix des femelles. Leurs rôles demeurent moins nobles à présent. Ils ensemencent jusqu'à deux femelles différentes au cours de leur vie. Une baïul femelle ne peut donner vie qu'à un petit. Cependant, contrairement aux femelles qui vivent entre cinquante et soixante ans, les mâles, eux, peuvent aller jusqu'à un siècle.

Pour différencier le mâle d'une femelle, seul trois détails peuvent le montrer :

— le mâle est plus petit qu'une femelle

— cette dernière fleurira des cornes lorsqu'elle approchera la fin de sa vie

— leur durée de vie

C'est une bête docile avec ceux qui en sont digne. Lorsqu'elle est en confiance avec un démon, son pelage prendrait de l'ampleur. Un baïul passe le premier mois avec sa génitrice, puis celle-ci tente de le dévorer. Le petit peut survivre en s'enfuyant, il devient le mâle et les baïul qui parvienne à tuer leur porteuse devienne des femelles.

Vow :

C'est une petite boule de poils blanche de trente centimètres, moins lorsqu'elle est en boule. Son museau est long et se recourbe vers le haut. Sur son crâne repose deux longues oreilles dont le bout est allongé par des poils plus longs et ébouriffés et juste à côté, deux cornes brunes montent en torsade. Ces pupilles brunes en triangles inversés sont très rares sur une bête de Gehenne. Ces pattes sont presque comme celle d'un lapin, mais un peu plus long et duveteux. Le vow a également une longue queue épaisse due à son pelage épais.

C'est un animal tendre qui s'attache rarement à un autre être vivant. Lorsqu'il le fait, il demeure souvent à ses côtés afin de le préserver des dangers du monde. L'odorat de cette créature est si fin qu'il peut sentir les émotions et si l'entourage de la personne à qui il s'est accroché semble menaçant, il le fera savoir. Lorsque la personne qu'il aimait meure, il en cherche une autre à qui s'accrocher. Ce n'est pas un animal dangereux, tant qu'il n'a pas faim...