Le trente-et-un octobre mille-neuf-cent quatre-vingt, la tempête faisait rage en dehors de manoir des McCabe. Le ciel il y a quelques heures encore bleu, était a présent anthracite, les lourdes gouttes de pluies s'écrasaient sur le sol et défonçaient les vitres dans de bruyant claquement. Certains éclairs avaient étaient aperçus, mais rien qui ne paraissaient bien grave à ce moment même. Deux hommes se battaient contre l'immense porte d'entrée pour tenter de la verrouillée, mais le vent qui soufflait plus fort que jamais les en empêchaient.
A l'intérieur des murs du manoir, la panique pouvait se ressentir tant que presque tous le monde aurait ou la toucher. Elle se trouvait autour de chaque personne présente dans l'immense bâtisse et les prenaient. Au rez-de-chaussée, deux hommes et une femme attendaient sans le moindre mot. L'un avait des lunettes en demi-lune posées sur son nez aquilin, de long cheveux blanc et une barbe identique, le second avait les cheveux tombant jusqu'en dessous des oreilles, noirs et gras, un visage fermé, un nez crochu et une peau pâle, et la dernière avait des lunettes ovales, des cheveux gris tirés en arrière formant un chignon qui se voulait parfait, et ses rides sur son front s'accentuent à chaque fois que les cris de la femme à l'étage se faisaient entendre.
Cette femme à l'étage s'appelait Calia McCabe. Elle était allongée dans un lit tenant la main de son mari, son front et ses cheveux blonds étaient trempés de sueur, son teint était aussi pâle que celui d'un cadavre et des larmes ruisselaient sur son visage. A sa droite se trouvait une petite créature aux oreilles pointues, vêtue uniquement d'un chiffon sale. L'elfe de maison tenait dans sa main un mouchoir avec lequel il essayait le front de la femme dans le lit.
Calia McCabe était enceinte, et allait donner naissance à un enfant. Malheureusement pour elle, cela faisait a présent plusieurs heure que l'enfant étaient censé sortir, mais il s'y refuser toujours.
Il y a quelques heures, Calia était en train de rentrer chez elle avec son mari, et avant même qu'elle n'ai pu passer la porte, elle s'était effondrée au sol incapable de se relevée. Et au même moment, l'orage avait éclaté.Plus les minutes passées, plus la tempête battaient de plus en plus fort. Puis quelques cris plus tard, l'enfant commença enfin a sortir. Une des vitres du rez-de-chaussé éclata dans un bruit tintant, et alors que la vieille femme se dirigeait vers les morceaux de verre pour reformer la fenêtre, l'homme a la barbe blanche l'en empêcha.
- Cela ne sert a rien Minerva, ça ne sert plus à rien, dit-il d'une voie calme et posée.
La vieille femme le dévisagea quelques instants puis abandonna son initiative.
On attendit encore un peu, d'autres fenêtres éclaterent, des moulures s'écroulèrent, puis l'enfant finit enfin par quitté sa mère dans un dernier hurlement, lorsqu'un dernier éclair éclata tout proche du manoir avant que la tempête ne se calme. L'homme qui tenait la main de Calia, Eliott McCabe, se dirigea vers la femme qui tenait l'enfant et le prit dans ses bras.
- Tu as vu Calia ? C'est une fille, elle est magnifique ! Elle a tes yeux.
Alors que le père de l'enfant contemplait le visage de sa fille, il n'avait pas vu le malheur derrière lui.
- Monsieur... couina l'elfe de maison. Madame est... commença t-il sans finir sa phrase.
Eliott se retourna et vit sa femme, inconsciente. Il regarda la femme qui avait aidé la sienne à maître au monde sa fille, puis lui donna l'enfant avant de se précipiter vers Calia.
Ses yeux se remplissaient de larmes, alors qu'il secouait et appelait désespérément sa femme.
- Elle est morte Monsieur, informa la femme.
Dans un denrier effort pour donner vie, Calia McCabe avait laissé son dernier souffle.
Des heures plus tard, Eliott McCabe sortit enfin de la chambre, son enfant dans les bras. Il laissait derrière lui le corps de sa femme allongée dans ses draps blanc, il laissait derrière lui la femme de sa vie. Le manoir s'était vidé petit à petit, les deux hommes et la femme du rez-de-chaussée attendant après le maître de maison a l'entrée du bâtiment.
Quand il franchit enfin les portes du manoir avec sa fille enveloppée dans une couverture noire, ils se dirigèrent vers lui en cessant leur conversation.
- Où est Calia ? interrogea la vieille femme.
Eliott releva ses yeux vers elle et ne dit mot, faisant ainsi comprendre ce qu'il était arrivé.
- Je suis navrée, s'excusa t-elle.
- Que comptez vous faire de l'enfant ? questionna l'homme aux cheveux gras.
- Occupez-vous en.
- Êtes-vous en train de dire que vous n'en voulez pas Eliott ? s'assura l'homme a la barbe blanche.
- Il me tuera. Je ne peux l'élever en sécurité. Elle est maudite professeur Dumbledore. Sauvez-la, je vous en supplie.
Il tendit l'enfant a la vielle femme qui le prit dans ses bras.
- Êtes vous sur de ce que vous vous apprêtez à faire ?
- C'est ce qu'il y a de mieux.
Il sortit sa baguette de sa pochette et d'un fluide mouvement de poignet, le manoir s'embrasa. Dans les yeux encore luisant d'Eliott, les flammes dansaient telles des maîtresses du mal.
Le trente-et-un octobre mille-neuf-cent quatre-vingt, Calia McCabe avait perdu la vie en donnant naissance à sa fille. Ce jour-ci, elle était née, et avait du être protegée.
Car quatre année auparavant, le destin de l'enfant McCabe avait était tracé, lorsqu'une prophétie était née.
NDA :
Je sais ce que vous allez vous dire, encore une autre histoire... en temps que lectrice, je sais que cela peut s'avérer souvent très énervant mais lorsque je suis bloquée sur une histoire, j'ai besoin d'en écrire une autre pour parvenir à m'y remettre, disons que ça fonctionne par période.
Parfois je ne suis plus capable d'écrire du tout, et d'autres fois j'en ai le besoin, mais par envie.
Ça fait quelques temps que je travail sur cette fiction, disons qu'elle n'avance pas beaucoup... mais je crois que de toutes celles que j'ai faite elle est de loin ma préférée ! J'essayerais de l'avancer du mieux que je peux 😁
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Maudite (Drago Malefoy)
FanfictionMaudite avant même de ne pouvoir regarder le monde de ses yeux anthracite. Ils ont tentés de la cachée, mais leurs erreurs du passé ne peuvent être effacées. En pensant éloignée leur enfant du malheur qui planait au dessus de sa tête, ils l'ont mené...