L'amour et la folie: un mélange chaotique

Chapitre 8

Quand je vois Abdel au parc avec une MEUF, attendez, c'est une blague, je dois rêver, ils sont entrain de rigoler et la meuf lui tient la main sans gêne, il se fou de ma gueule, il me dit qu'il est au taff alors qu'il est au parc tranquille avec sa pute et moi comme une connasse j'ai rien vu venir. Putain j'ai la haine, des larmes de rage ruissellent sur mes joues, comment a-t-il pu me faire ça. Même pas 6 mois qu'on est mariés et il a osé me mentir en me regardant droit dans les yeux avec ses " je t'aime " aussi faux que les dents à sa grand-mère
Je vais lui briser la moitié des os à cette pétasse. Je risque de faire n'importe quoi si je reste ici. Dans ma tête c'est Bagdad. Je sais plus quoi faire. Il faut que je rentre sinon je vais vriller. Je prends d'abord une photo, je sais même pas pourquoi j'ai fait ça et rentre à la maison. Chui vraiment tombée de haut, comment a-t-il pu me faire ça. Arrivée à la maison, je me dirige vers ma chambre, la ferme à double tour et je craque, je fonds en larmes, pourquoi il m'a fait ça. Je suis sincère avec lui et lui il me prend pour sa connasse, c'est qu'un batard, il mérite pas mes larmes. Il faut que je me ressaisisse. Il faut que j'en parle à Elisa

Appel:

Taye: Allô, Elisa

Elisa: Ma bouboule, ça va

Taye: Pas trop, on peut se voir ?

Elisa: Pourquoi ça va pas qu'est-ce qu'il y'a

Taye: Il faut qu'on se voit pour que je t'en parle

Elisa: Maintenant ?

Taye: Non là je dois me calmer, on peut se voir demain ?

Elisa: Comment ça te calmer, tu vas m'expliquer ce qui se passe

Taye: Je t'en parlerai demain

Elisa: Tu veux que je vienne ?

Taye: Surtout pas, je viendrais

Elisa: D'accord, porte toi bien alors

Taye: Ouais toi aussi

Fin de l'appel

Il faut que je me reprenne, je fais pitié. Je sèche les larmes restantes sur mes joues et me dirige vers le jardin, il faut que je prenne l'air. Il a voulu jouer avec moi, d'accord, il va me le payer très cher.
J'entends qu'on sonne à la porte, ça doit sûrement être le connard de service, je vais ouvrir et effectivement c'est lui. J'ai tellement envie de lui casser quelque chose sur la tête mais il faut que je me contrôle.

Abdel: Bonsoir ma reine

D'habitude j'aurais sauté dans ses bras mais là j'ai envie de lui sauter au cou, l'étrangler jusqu'à ce que je sente son dernier souffle. Tu vas traîner avec tes putes tranquille et t'as cru que j'allais te répondre, mais mdr. Je le regarde même pas et me dirige vers la cuisine. Si je pouvais l'empoisonner je le ferai mais je vais pas finir en taule pour ce connard. Je lui fais son plat le pose sur la table et lui dis sèchement que son déjeuner est prêt, je monte dans ma chambre sans lui lancer un regard

Dans la peau d'Abdel:

Wesh la miff, bien ou quoi, bienvenue dans la vie d'un Bg sans pareil. Je viens de rentrer à la maison, je m'attendais à ce que ma gentille petite femme vienne me faire un câlin mais non, elle est partie vers la cuisine sans même répondre à mon bonjour, peut-être qu'elle est malade. Elle est montée vers la chambre après avoir déposé une assiette sur la table, elle a dit quelque chose avant de partir mais j'ai rien entendu. Je me demande bien ce qu'elle a. Je vais déposer mes affaires dans mon bureau, vais me laver les mains et m'installe pour manger et comme d'habitude c'est grave bon. J'ai failli m'étouffer à 3 reprises mais bon ça en valait la peine, je dépose mon assiette dans l'évier et monte me changer. Quand j'entre dans la chambre je la trouve allongée sur le lit entrain d'utiliser son téléphone, je vais me changer et reviens la voir.