chapitre 14

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PDV JACE :

Nous étions enfin arrivés. Nous aurions dit des enfants qui n'avaient pas eu de toit sur leur tête depuis 10ans tellement que l'on courraient tous comme des furies pour avoir la meilleure chambre. Je vois du coin de l'œil Séréna monter à l'étage et prendre la chambre du bout du couloir, juste à côté de la salle de bain commune, je retiens cette information dans un coin de ma tête, on ne sait jamais, ça pourrait être utile, pour... parler?
La maison était immense, une piscine se trouvait derrière la véranda qui, celle ci se trouvait juste à côté de la cuisine. Je me dépêcha de prendre la chambre à côté de celle de Séréna, et avec chance, elle était libre. Je déposa mes affaires sur mon lit puis enfila mon maillot de bain et descendit rejoindre les autres qui devaient déjà être en train de se baigner. Quand j'arriva, tout les garçons étaient là, mais il n'y avait aucune trace des filles.

-Jace: Elles sont où les filles?

-Ilan: Tu connais, elles sont sûrement en train de se décider sur quels maillot de bain elles vont porter haha.
Dit-il d'un ton sarcastique

Et c'est comme si nous avions fais de la télépathie car les voilà arriver toute les 5.
Mon regard se posa automatiquement sur le corps de Séréna. Elle était vraiment ravissante dans ce maillot de bain rouge que j'enlèverai avec grand plaisir.

-Ilan: Si tu ne veux pas qu'elle prenne peur, ferme la bouche mec.

Je lui jeta un regard noir, alors que celui-ci se contenta de ricaner silencieusement. Effectivement, je n'avais pas remarqué, mais ma mâchoire s'était légèrement décroché. Séréna portait un peignoir en satin blanc par dessus son maillot, elle voulait sûrement cacher cette cicatrice dont je dois être le seul au courant de son existence ici.
Quel fils de pute bien pu lui faire ça?
L'après midi se passa plutôt bien, nous étions tous dans l'eau, Je voyais Alex et Ilan assez proche, mais je vis rouge lorsque je vois Mathiew porter Séréna en mode princesse avant de la jeter dans l'eau tout en rigolant. Elle aussi rigolait en le suppliant d'arrêter. On aurait dit qu'elle faisait exprès de parler un petit peu plus fort pour que je remarque la situation. Je me contenta de les regarder d'un coin de l'œil la mâchoire serré et les points fermés prêts à être lancé dans la tête de Mathiew. Séréna a l'air de remarquer mon agacement, et continue. Cette fois si elle monte sur ces épaules. Je vois d'un seul coup, la main de Mathiew se poser sur les deux cuisses de Séréna, il n'a pas le droit. Il ne peut pas.

-Séréna: Aïe, Mathiew enlève ta main s'il te plaît!

Il n'avait l'air de ne rien faire alors celle ci répéta:

-Séréna: Mathiew dégage tes mains, TU ME FAIS MAL BORDEL!

Ni une ni deux, je tape un crole jusqu'à eux et balance mon point qui n'attendait que ça dans la tête de Mathiew.

-Jace : Elle t'a dit de la lâcher, t'es bouché ?
Dis-je d'un ton ferme.

Profitant du moment de faiblesse de Mathiew, Séréna en profita pour sauter de ses épaules et rejoindre le bord de la piscine et partir en courant dans la maison. Tout le monde regardaient la scène.

-Jace: Oui bon c'est bon, retournez à vos activités, le spectacle est terminé.

Je sortis énervé de la piscine, me sécha rapidement et rentra dans la maison à la recherche de Séréna. Elle devait sûrement être dans sa chambre, je monta alors les escaliers 4 par 4 et arriva devant la porte de sa chambre.
J'hésita quelques secondes avant de toquer puis me résigna a le faire. Seulement lorsque mon point s'abat sur la porte, celle-ci s'ouvre.
Elle avait laissé la porte entrouverte et je ne l'avais même pas remarqué. J'entra alors doucement dans la chambre et découvre une pièce vide. Seul l'odeur de vanille de Séréna prouvait que c'était belle et bien sa chambre et ces affaires étaient posés sur son lit. L'eau de la douche m'alerta. Séréna était en faite sous la douche. Sans réfléchir j'ouvre la porte de la salle de bain qui n'était pas fermé à clé et m'engouffra a l'intérieur. Je ferma le verrou et ouvra le rideau de la douche. Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça, mais je l'ai fais...
Séréna hurla de peur et me cria avec une once de panique:

demain je t'aimerai.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant