Chapitre 56

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                                             Peur des filles - L'IMPERATRICE

Pdv Jean

Cela fait maintenant deux jours que Marion m'a quitté ou plutôt devrais-je dire que Marion s'est enfuie car personne ne me quitte son mon accord. Cela fait aussi deux jours que je rumine pour trouver un moyen de me venger. 

Je relève légèrement du canapé pour me verser un nouveau vers de Ricard. Je me réinstalle et reprends le fils de mes pensées.

Marion est parti après que je lui est crié dessous car elle colportait des rumeurs sur moi à des gens qui habite dans l'immeuble. Et cette nouvelle, je l'ai appris par quelqu'un qui téléphoné dans le hall de l'immeuble. Mais qui téléphoné déjà ? De mémoire, je crois que c'était une femme assez âgé qui rentrait avec ses courses. Et elle avait aussi un chien. Comment elle s'appelle déjà ? Girouette ? Gilanie ? Ou un truc comme ça. Mais de toutes façon on s'en fout de ça. Ce qui m'intéresse vraiment c'est de savoir où est-ce qu'elle habite déjà dans cette immeuble ? Mais moi je connais pas les voisins c'était plus le truc de Marion ça alors savoir où il habite c'est un peu compliqué. Sinon est-elle accompagné de quelqu'un ? Personne. A moins que maintenant que j'y pense elle était accompagnée d'un petit chiwawa. Où habite la grand-mère et son chiwawa ? Je réfléchis pendant une heure à cette question avant de trouver la réponse.

Je prend un couteau, sors de chez moi et monte à l'étage supérieur. Je sonne à la porte avec écrit Madame Bérangère sur la sonnette. Elle m'ouvre la porte.

- Oui, bonjour c'est pour ?

Je lui montre mon couteau et la menace avec.

- Tu vas gentiment me faire rentrer dans ton appartement pour qu'on discute.

Elle exécute ce que je lui demande. Je fouille dans toutes les pièces de son appartement cherchant Marion lorsque je vois que je ne l'a trouve pas. Je me dirige dans la pièce central (le salon). Une fois dedans, je me rends compte que la grand-mère n'est pas là.

- Où est-ce que tu es grand-mère ? Si tu ne viens pas ici tout de suite tu vas le payer. ?

Je savais qu'elle n'était pas sortie car je n'avais pas entendu la porte claquée. J'entrepris alors de la cherché dans la cuisine. Je la trouva entrain de préparer du thé et des petits sablés sur un plateau. Je soupire de soulagement le plus discrètement possible soulagée qu'elle n'essaye de fuir ou de se cacher. Mon soupire ne doit pas être des plus discrets car elle se tourne vers moi.

- Allez vous installez dans le salon, je vais vous apporter du thé et mes sablées.

Je suis ses conseils. Je me dirige vers le salon et m'installe sur son canapé. J'attends quelques seconde avant de la voir arriver avec un plateau contenant tous ce qu'il faut pour prendre le thé. Je goute ses gâteaux pendant que sert le thé. Puis elle s'installe sur le fauteuil.

- Bon pourquoi vous vouliez me parlez ?

Je reste surpris de sa réaction.

- Vous savez, je suis pas dupes, je me doutes bien que vous ne m'avez pas menacée pour rien.

Je sais instinctivement que si je ne réponds pas tout de suite je vais me faire avoir par son baratin.

- Est-ce que vous connaissez ma femme ?

- Oui de vue rapidement.

- Pourquoi si vous ne la connaissiez seulement de vue vous parliez d'elle au téléphone ?

- Mais j'ai jamais parlé d'elle au téléphone.

- Si y a deux jours dans le hall de l'immeuble.

- Ah oui, c'est vrai maintenant je m'en souvient.

Je sens instinctivement qu'elle me ment et qu'elle a essayé de me mener en bateau.

- Pourquoi parliez vous d'elle au téléphone ?

- Si je parlais d'elle au téléphone c'est parce que je nommais les différents habitants de l'immeuble et les propriétaire au non pour la rénovation du hall d'entrée.

Je la menace de ma place en lui montrant le lame de couteau.

- Mais oui, prenez pour un con pendant que vous y êtes ?

- Mais je ne vous prend pour un con Monsieur...

- Gabon.

- Je ne vous prend pas pour un con. Je vous dit seulement la vérité.

Je sais qu'elle ment. Je sais qu'elle sait que je sais qu'elle ment. Je sais qu'elle sait que je sais qu'elle ment.

- Où se trouves ma femme ? Et vous parliez avec qui au téléphone ?

- Votre femme se trouve dans votre appartement à l'étage en dessous.  Et la personne avec qui je parlais ne regarde que moi.

- Non, elle n'y est pas elle a disparut depuis deux jours. Et si ça me regarde vu que vous parliez de ma femme.

Je me lève, contourne la table et tient mon couteau à quelques millimètres de son cou.

- Maintenant vous allez arrêtez de me dire de me mentir et vous allez me dire réellement avec qui étiez-vous au téléphone et où est ma femme ? Sinon il se pourrait que ma tremble un petit peu. Ce serait dommage que mon couteau s'agrippe malencontreusement dans votre cou.

- Merci, tu viens de me donner tous ce dont j'ai besoin.

Je suis stupéfait par son effronterie. J'inspire alors et tente de reprendre le contrôle de la situation. Je ressers alors ma prise sur le couteau et rapproche de son cou.

- Comment ça ?

- Je ne pense que tu es vu mais j'ai une caméra.

Elle me montre un coin dans la pièce dans lequel on peut voir une caméra.

- Alors voilà ce qu'on va faire. Tu vas me foutre la paix, oublié que ce coup de fils que tu as entendu, oublié que tu es venu et reprendre une vie normale. 

Elle marque une légère posse avant de continuer.

- Sinon, je pourrais aller au commissariat porter plainte avec la vidéo en appuis ainsi que mon témoignage.

Je réfléchis quelques seconde avant de me rendre compte que si je la torture puis je la tue elle pourrait pas aller porter plainte.

- Je  vous arrêtes tout de suite avant que vous fassiez des plants sur la comètes. J'ai une sécurité qui fait que si je ne tape pas un code tous les 24 heures automatiquement ça envoie un mail à plus d'une vingtaine de policier. Alors que choisis-tu ?

Je n'ai pas le choix. Si je veux me venger de ce que m'a fait subir Lola, je suis obligée de rester libre. Je ne lui laisse pas le loisir de me répondre et je pars de son appartement en claquant la porte.


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Que pensez-vous de ce chapitre ?

Que va-t-il arriver à Jean ?

La voisineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant