Dernier avertissement

3K 236 169
                                    

Bokuto : Tu n'aimes pas ton père Akaashi ?
Akaashi : Aucune idée.
Bokuto : Tu veux pas en parler ???
Akaashi : Non.

Il a réussi à me mettre de mauvaise humeur, revenir comme ça en se permettant de faire des remarques, c'est quel genre d'irrespect ?

Bokuto : Dis Akaashi !
Akaashi : Oui ?
Bokuto : Je peux t'appeler Keiji ?
Akaashi : Qu-Pourquoi ?
Bokuto : Maintenant qu'il y a ton père je ne peux plus t'appeler comme ça et puis, c'est joli Keiji !
Akaashi : Si tu veux.
Bokuto : Pourquoi tu déprimes ?
Akaashi : Je ne déprimes pas Bokuto-san.
Bokuto : Mmh.
Akaashi : Qu'-Qu'est-ce que tu fais ?!
Bokuto : Tu aurais du voir ta tête Keiji !

Akaashi : Qu'-Qu'est-ce que tu fais ?!Bokuto : Tu aurais du voir ta tête Keiji !

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

On dirait vraiment un enfant...Il est mignon comme ça.

Bokuto : Bah, pourquoi tu me regardes comme ça ?
Akaashi : Oh, pour rien.
Bokuto : On regarde un film ?
Akaashi : D'accord, choisi.
Bokuto : Hum...Lui !
Akaashi : Tu vas pleurer, si tu le regardes.
Bokuto : Alors un anime !
Akaashi : Lequel ?
Bokuto : Assassination Classroom !
Akaashi : D'accord.

Il va quand même pleurer.

Bokuto : Q-quoi ?!
Akaashi : Tu vas bien ?
Bokuto : Mais mais, pourquoi ils l'ont pas sauvé ?! Kuroo m'avait dit que ça se terminer bien !
Akaashi : Techniquement, ça se termine bien.
Bokuto : NON !!!
Akaashi : Allez, arrête de pleurer.
Bokuto : Je pleure pas.
Akaashi : Il faudrait mieux dormir non ?
Bokuto : Oui...Et je pleure pas.
Akaashi : D'accord Bokuto-san.

Bien évidemment, Bokuto-san me câlina comme un doudou, je m'endormis comme ça.

PDV : Aïna

Je me lève pour aller voir Keiji car il a totalement oublié de me dire bonne nuit, j'ouvre la porte et vois la scène la plus mignonne du monde, je prends directement mon téléphone et prend une photo.

Je me lève pour aller voir Keiji car il a totalement oublié de me dire bonne nuit, j'ouvre la porte et vois la scène la plus mignonne du monde, je prends directement mon téléphone et prend une photo

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Tant pis pour mon bonne nuit.

Jin : Je peux savoir ce que tu fais ici ?

Je ferme vite la porte derrière moi.

Jin : Tu peux me faire voir ton téléphone ?
Aïna : Non.
Jin : Bon, ne me force pas à te le prendre.
Aïna : Pourquoi tu veux le voir hein ?
Jin : Parce que.
Aïna : Je-Non, rend le moi !
Jin : ...Je vais voir ta mère.

Il me redonna mon téléphone et partit voir ma mère, je le suis discrètement, en me cachant dans les escaliers.

Jin : Comment tu l'as éduqué quand j'étais pas là ?!
Kaori : Ne recommence pas.
Jin : Ton fils est en train de dormir enlacé avec son "ami".
Kaori : Et alors ? Ils font tout le temps ça.
Jin : Tu trouves ça normal ?!
Kaori : Bien sûr que oui.
Jin : Mais voyons ! Tu penses à son avenir, si les gens apprennent qu'il est gay, tu penses à lui ?! Et aux moqueries que vous devriez supporter ?!
Kaori : Moqueries ?! Mais c'est quoi des simples moqueries contre le bonheur de son fils ?!
Jin : Très bien, et si on parlait d'Aïna ?
Kaori : Quoi encore ?
Jin : Elle marche dans les pas de son grand frère ! Elle répond, s'habille comme un garçon-
Kaori : Bon sang mais ils font ce qu'ils veulent ! Tu as encore quelques choses à dire, sur Kiyo peut-être ?!
Jin : Ils sont mal élevés !
Kaori : Tu n'avais qu'à être là !
Jin : Je refuse de dire que c'est mes enfants !

Je retiens un sanglot.

Jin : Crois moi, maintenant que je suis là, les choses vont changer !
Kaori : Ah bon ? Je t'en pris, explique moi !
Jin : Ils auront tous intérêt à m'écouter ! Surtout Keiji, c'est le pire et si il refuse de m'écouter, je le mettrai à la porte dès demain !

Je n'arrivais plus à pleurer silencieusement, je vois maman me regardait en me faisait signe de vite partir dans ma chambre.
Je fonce sur mon lit, en larmes, tout ça c'est ma faute et si il le mettait vraiment à la porte, je ne pourrais pas m'en remettre et il ne me pardonnera jamais !

PDV : Bokuto

Akaashi : Tu es déjà réveillé ?
Bokuto : Oui !
Akaashi : On descend ?
Bokuto : D'accord Keiji !

On part dans la salle à manger, Kiyo jouait avec Jin, sa mère était au travaille et Aïna déjeunait, elle avait les yeux rouges.

Akaashi : Eh, qu'est-ce que tu as ?
Aïna : Désolée...
Akaashi : Quoi ?
Aïna : J-je suis désolée Keiji.

Elle se mit à pleurer, Keiji la pris directement dans mes bras, je savais pas vraiment comment réagir.

Aïna : Tout ce qu'il va se passer, c'est ma faute.
Akaashi : Attend, calme toi et explique moi.

Jin : Je peux savoir de quoi tu parles ?
Aïna : Toi, la ferme !
Kiyo : Ne parle pas comme ça à papa !
Aïna : Tss...Alors c'est bon, tu es content, tu as monté Kiyo contre nous ?!
Jin : Tu ne sais pas de quoi tu parles.
Aïna : Je-JE TE HAIS !

Elle partit en courant dans sa chambre.

Bokuto : On devrait aller la voir non ?
Akaashi : Oui.

Jin : Tu peux rester ici, Bokuto, j'aimerais te parler.
Bokuto : D'accord monsieur.

Keji me lança un regard et monte à l'étage.

Jin : Kiyo, mon garçon, tu peux suivre ton frère ?
Kiyo : Ok !

Il suivit Keiji.

Jin : Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, est-ce que tu peux ne plus t'approcher de mon fils ?
Bokuto : Euh...Non.

Je commence à partir mais il me rappela.

Jin : Comment ça non ?
Bokuto : Vous m'avez posé une question et j'ai dit non.

Bah, qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi il me regarde comme ça ? Il a l'air, comment Keiji dit ça...Aberré, je crois.

Jin : Non ?
Bokuto : Oui, non bah non mais oui. Bah vous avez compris oui, je vous ai dit non, je sais pas si c'est clair.
Jin : Très clair oui. Donc, je vais formuler ma phrase autrement. Ne t'approche plus de mon fils.
Bokuto : Bah, pourquoi ?
Jin : Vous n'avez rien à faire ensemble.
Bokuto : Si, sinon je ne pourrais plus faire du volley, j'ai besoin de Keiji.
Jin : Ne l'appelle pas par son prénom, cela me répugne, reste loin de lui, dernier avertissement.

Sa voix était ferme et autoritaire, pour la première fois de ma vie, j'ai envie de mettre un poing à quelqu'un.
Répugne ? Je m'en fiche moi ! Je vais rester avec Keiji, qu'il le veuille ou pas et puis c'est pas mon père !
Je lui tire la langue et rejoins Keiji.


À suivre...

Ma Nouvelle Motivation // Bokuaka // Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant