Bravo, tu as deviné

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PDV : Akaashi

Kaori : Je suis sincèrement navrée Mia.
Mia : Je n'ai pas ta faute et il va bien, alors c'est bon !

Akaashi : Je suis désolé, j'aurai du réagir et j-je...

J'arrivais plus à trouver mes mots, il était à l'hôpital à cause de mon père.
Il lui avait mis un poing alors qu'il portait ses chevalières et il s'est acharné sur lui alors que Bokuto s'était évanouis.

Bokuto : C'est pas grave !
Akaashi : Mais c'est...Je-
Bokuto : C'est M. Akaashi, pas toi Keiji et puis je vais pas lui donner ce qu'il veut.

Il me sourit et je le prends dans mes bras.

Akaashi : Kōtarō...Pardon, pardon, pardon.

J'arrive pas à croire que Jin l'a envoyé à l'hôpital, c'est de ma faute, c'est sûr.

Bokuto : Pourquoi tu t'excuses ? Tu n'as rien fait !
Akaashi : Mmh...

J'avais envie de pleurer mais je refusais de me montrer dans cet état...Mais je revoyais la scène de Bokuto-san qui tombé au sol. J-je...

Bokuto : Hey ! Tu vas bien ?! Qu'est-ce qu'il t'arrive ?!

Bokuto : Hey ! Tu vas bien ?! Qu'est-ce qu'il t'arrive ?!

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J'ai craqué, j'ai que des remords...Je déteste être comme ça.

Bokuto : Non mais je vais bien ! Regarde !!! Arrête de pleurer Keiji s'il te plaît !!!

Je lâche un petit rire en le voyant totalement paniqué.

Bokuto : Tu vas bien ???
Akaashi : Oui, oui.
Bokuto : T'es sûr ???
Akaashi : Oui Bokuto-san.
Bokuto : Appelle moi Kōtarō !
Akaashi : ...D'accord.
Bokuto : Dis, après on peut aller jouer ???
Akaashi : On va pas jouer alors que tu es l'hôpital.
Bokuto : Quand on sort, s'il te plait !
Akaashi : Je veux pas que tu te blesses.
Bokuto : Si j'ai mal, j'arrêterai directement, promis Keiji !
Akaashi : Tu me le jures ?
Bokuto : Oui !
Akaashi : D'accord B-Kōtarō.
Bokuto : Merci !!!
Akaashi : Je reviens.

Je sors de la chambre et entend ma mère parlait avec Mia dans le couloir.

Mia : Je ne porterai pas plainte mais fait attention à toi.
Kaori : Ne t'en fait pas Mia !
Mia : Il faudrait pas qu'il s'en prenne à toi ou même tes enfants ! Les deux derniers sont encore jeunes.
Kaori: Je sais.
Mia : Tu sais que si tu as un problèmes, ma maison sera grande ouverte pour toi.
Kaori : Merci.

Mia : Comment va Kōtarō ?
Akaashi : Il veut déjà jouer au volley.
Mia : Haha, ça ne m'étonne pas de lui !
Akaashi : Hmm, je vous laisse avec lui.

En sortant, j'étais énervé, je voulais en découdre avec Jin, il me dégouté, comment il a pu faire ça ?!
Je rentre chez moi, il y avait Kiyo et Aïna avec lui mais je m'en foutais.

Akaashi : Pourquoi tu as fait ça ?!
Aïna : Oï ! Keiji, calme toi ! Il y a Kiyo !
Akaashi : Répond moi !

Je le tenais au col, c'était la première fois que je sentais une rage comme ça.

Jin : Lâche moi.
Akaashi : Tu l'as lâché Kōtarō quand tu le frappais toi ?!
Jin : Et alors ?
Akaashi : Quoi et alors, pourquoi tu lui as fait ça ?!
Jin : Pour toi.
Akaashi : Pour moi ?! POUR MOI ?!

Je le pousse, j'arrivais pas à me calmer.

Aïna : Keiji, arrête ! Kiyo monte dans ta chambre.
Kiyo : D-d'accord.

Jin : Pourquoi tu t'énerves comme ça ?
Akaashi : Il est à l'hôpital, par ta faute ! C'est à cause de toi bordel !
Jin : Reprends toi voyons ! Tu n'as pas besoin de l-
Akaashi : Je n'ai pas besoin de TOI ! Pas de Kōtarō, tu ne sers à rien à part foutre la merde ! Tu reviens comme si rien ne s'était passé, tu fais pleurer Aïna, menace maman et tu essayes de virer Kōtarō de MA vie ?!
Jin : Ton avenir sera horrible si tu es gay.
Akaashi : Je m'en fou ! J'aime les hommes et je t'emmerde !
Jin : Et puis quoi encore, tu vas me sortir que tu aimes ton meilleur ami ?
Akaashi : Bravo, tu as deviné !
Jin : Pardon ?
Akaashi : Franchement, ça saute aux yeux. Déjà que tu es le pire des pères, en plus tu es aveugle, tu n'as vraiment rien pour toi.
Jin : Je te permets pas de me parler de la sorte.
Akaashi : Je te hais, et ose toucher à Aïna, Kiyo, maman ou Kōtarō, crois moi, ça ne se passera pas comme ça !

Je monte dans ma chambre en claquant la porte, je me balance sur mon lit et essaye de me calmer.

Qu'est-ce que j'ai dit...

Bravo, tu as deviné.

Bravo, tu as deviné

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À suivre...

Ma Nouvelle Motivation // Bokuaka // Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant