Chapitre 2 - Drago

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Drago venait d'arriver à la gare King's Cross accompagné de sa mère. Son paternel n'avait « malheureusement » pas su se libérer. Quoiqu'il valait mieux qu'il ne sorte pas de la maison, vu qu'il était en conditionnelle. Si seulement il avait pu rester à Azkaban, mais non. Comme toujours il avait eu droit à un traitement de faveur !

Enfin, de toute façon, vu le nombre d'infiltrés qu'il y avait au ministère, son très cher paternel ne sera plus sous surveillance très longtemps...

— Drago... tu avances ? demanda gentiment la douce Narcissa.

Il opina de la tête et la suivit. Tout en avançant vers le point de rendez-vous que Blaise, Pansy et leurs parents leur avait fixé, il chercha sa lionne à la crinière de feu. Il faut que je lui parle...

— Eh ma chouquette, dit un Gryffondor dont il n'avait pas pris la peine de retenir le nom.

Il devait sûrement parler à sa copine... quelle surnom horrible en tout cas ! Qui que soit sa petite amie, il la plaignait. Soudain, il la vit. Elle. La jeune fille alla se blottir dans les bras de ce sale rouge et or.

Non mais, sérieusement, même Harry Potter ferait un meilleur petit ami. Au moins, il serait presque à ta hauteur, ma Ginny.

— Drayyy ! hurla alors une brune au couleur de Serpentard en leur faisant de grand signes. Par ici !

Un garçon à la peau mate et au yeux de braise se tordait de rire en voyant le visage de Drago se décomposer sous la honte. Narcissa esquissa un petit sourire puis reprit son masque de glace qu'elle s'efforçait de garder en publique.

L'adolescent se demandait souvent comment serait sa mère si elle n'avait pas été mariée à son père. Lucius la privait en quelque sorte de sa liberté, étouffant sa joie de vivre qu'il n'avait eu que rarement l'occasion d'apercevoir.

— Drayyyy ! murmura alors Blaise à leur arrivée en imitant son amie.

— Ce n'est pas drôle Zabini, rétorqua Parkinson.

Les deux Serpentards commencèrent à se chamailler. Drago n'y fit pas trop attention. Il regardait autour de lui, perdu dans ses pensées. Ça avait beau être la rentrée, il n'y avait plus tant de monde que ça. Certaines familles étaient parties à l'étranger à cause du maître. Le bruit constant qui les encerclaient était assourdissant.

— On devrait monter dans le train, déclara le blond, agacé par leur enfantillages.

Il fit un dernier signe à sa mère puis se dirigea vers le wagon le plus proche.

Une vingtaine de minutes plus tard, alors que le train avait déjà démarré, ils cherchaient toujours un compartiment. Il finit par en avoir marre et en trouva un occupé par des première. Il leur fit bien comprendre que s'ils ne partaient pas vite, ils en baveraient toute l'année. Résultat : les petits détalèrent comme des lapins, affolés.

Il allait s'asseoir en face de Blaise, à côté de Pansy, quand une fumée noire remplit la totalité de leur wagon. Beaucoup se mirent à hurler de terreur tandis que Pansy commença une crise d'hystérie.

— Mais c'est quoi votre problème, bande de tarés ! Savez-vous qui nous sommes, qui il est ?! Vous allez le regretter !

Oh, mais quelle plaie. Bon sang, pourquoi était-il avec eux ? Ils pouvaient être de bonne compagnie, parfois, mais avec le stress de la rentrée et du retour du seigneur des ténèbres, Pansy était juste insupportable. Zabini essaya de calmer la brune tandis que Drago allait enfin s'asseoir. Encore une fois, il en fut incapable. Quelqu'un lui fonça dans les jambes. Il ne prit même pas la peine de regarder qui c'était et hurla :

Seulement toi (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant