Chapitre 4 : L'abandon

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Note : J'ai déjà posté hier, mais demain je risque de ne pas pouvoir le faire, donc voici le chapitre 4 avec un peu d'avance. 

Belle lecture. (Ou triste lecture, je ne sais pas avec cette histoire.)

Ael

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🎶 Drawn to you - Woodkid

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Pov Clarke


J'ouvre doucement les yeux.. Mon corps est tendu, presque paralysé. La première chose qui me perturbe, mise à part la douleur que je ressens dans chacun de mes membres, c'est l'odeur. Une odeur acide, presque acre, d'urines et de sueurs mélangées. J'ai du mal à regarder droit devant moi, mais je me force, sentant l'adrénaline prendre peu à peu le dessus sur ma lourde fatigue. Le plafond.. Je ne le connais pas, je ne l'ai jamais vu. Il est bien trop pourri, bien trop délabré pour être celui d'un appartement. J'ai presque l'impression d'être dans une cellule..

...

Je me relève d'un coup. Les souvenirs me reviennent peu à peu. Merde, merde, merde. Qu'est que j'ai..

J'observe la pièce autour de moi. Et effectivement la porte blindée qui m'enferme ne peut être que ça.. La petite fenêtre, en haut du mur à ma droite, est barricadée de barreaux et les toilettes, les plus dégueulasses que j'ai eu l'occasion de voir de ma vie sont bien le signe, qu'effectivement je suis en prison. Putain ! Putain !

Je me relève et ma tête me fait mal, mon corps est engourdi et j'ai soif, vraiment soif. Mais surtout j'ai peur. Je.. Je n'ai jamais vécu un truc pareil de ma vie. Qu'est ce que je dois faire ? Est-ce que mon avenir est ruiné ? Est-ce que je suis enfermée là pour toujours ?! Ok stop, arrête de dire n'importe quoi Clarke. Souffle et souviens-toi.

Et je me souviens. Je touche mon front et effectivement, il est entaillé. Il ne m'a pas loupé avec son taser et je n'ai clairement pas loupé le trottoir juste après. Je finis par m'avancer vers la porte.


Je suis une bonne élève, je n'ai jamais eu aucun problème avec la justice.. Je peux être écoutée. Alors je frappe contre ce bout de métal.


"Excusez-moi ?" Je parle fort pour que l'on m'entende mais mon ton de voix est calme. Je ne veux pas passer pour une folle.. "Excusez-moi, y a quelqu'un ?!"


J'entends alors une chaise de bureau rouler sur le sol et quelques secondes plus tard le clapet de la petite vitre, présente sur la porte, s'ouvre.


"Ouais ?"


Un policier me regarde. Il est jeune, peut-être la trentaine.


"Excusez-moi monsieur l'agent.." C'est ça, suce le tant que t'y es. "Mais, je peux savoir ce que je fais là ?"


"On vous a retrouvé sur la voie publique, sous l'emprise de stupéfiant. On a essayé de vous calmer mais vous avez fini par agresser mon collègue."


Oh god.


"Je ne me souviens pas.. Je.." Je commence à paniquer. J'ai frappé un policier ? Non je l'ai juste maladroitement poussé..


"Ne vous inquiétez pas, il n'y aura pas de plainte portée à votre encontre. Par contre, vous avez une caution à payer de 250 dollars et vous serez convoquée au tribunal pour être jugée. La consommation de stupéfiants est un délit mademoiselle. Vous risquez pour cela jusqu'à 90 jours de prison."


Brown Sugar - To the moon and backOù les histoires vivent. Découvrez maintenant