DE FAILLES ET D'ESTOC | os snk

Le Comté aux Diables

IMPORTANT :

1/ Ceci est une fiction pour le concours de callmelya , un OS snk au Moyen-Age (allez voir sur son profil, c'est bien plus simple)

Je suis d'ailleurs arrivée deuxième à ce concours ! D'où le joli macaron sur la couverture ^^

2/ MAIS, j'ai du modifier quelques petites choses pour lesquelles je n'avais pas d'informations :

> Le père de Mikasa s'appellera ici Evrard Ackerman et sa mère, Clara. Ce sont les deux principaux prénoms que vous avez à retenir parce que les autres seront sûrement juste des OC sans importance pour qu'il y ait tout de même un peu de monde dans cet histoire.

> On n'a pas vraiment d'informations sur le niveau de parenté entre Mikasa et Livaï, ici, leurs parents sont cousins, mais je sais que dans le canon, ils sont bien plus éloignés.

3/ PRÉSENCE DE SCÈNES VIOLENTES ! C'est la guerre au Moyen-Age, donc c'est pas très propre et comme à chaque époque, en temps de guerre, le sadisme est de mise !

Bonne lecture !

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Le paradis, s'il se résumait à la guerre, alors les hommes en avaient pris possession depuis fort longtemps. C'était même ainsi qu'ils avaient rebaptisé leurs terres. Paradis.

Vaniteux, arrogants, ne désirant rien d'autres que gloire et fortune, ils auraient bien pu être des démons que le monde n'aurait pas été étonné. Mais en attendant, c'était les sorciers qu'on chassait.

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Sous la nuit froide des étoiles d'hiver, entre les chemins sinueux et les forêts brumeuses, il y avait un château. Une bâtisse froide d'élégance, austère de cruauté et avide de sang. Pas une maison hantée, quoique. Les Ackerman vivaient bien là. Reclus, écharpés par la foule, ils avaient dû se réfugier dans ce pays vide et ses montagnes nues, ses prairies mortes et ses habitants... Ses habitants qui logeaient dans les cimetières.

Mais comtes de père en fils, ils n'étaient pas relégués au rang inférieur, celui des petites gens qui se terraient dans les profondeurs des souterrains, ceux qui s'étendaient au fond des cachots et par lesquels on pouvait accéder en errant dans les oubliettes. Du moins avaient-ils leur place dans le beau monde  à cet instant, mais qui savait, lorsque les guerres s'achèveraient, les peuples les étoufferaient de leur crainte, les assassineraient de leur menace et les mèneraient à la potence, ou au bûcher, pour les moins chanceux.

Parce que les Ackerman servaient le roi, depuis des siècles, plus personne ne savait pourquoi, mais c'était resté, par habitude, comme un âne qui sait exactement le chemin à parcourir jusqu'à son champ. Ils continuaient, à salir leur mains de seigneurs puissants pour des querelles sans intérêts, pour soigner le paradis peuplé de diables avec les lames qu'ils maniaient si bien. 

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– Kenny ! Si tu as encore touché à mon éventail je te jette dans les douves !

– Voyons ma sœur abhorrée, est-ce bien là une façon de parler qui sied à une demoiselle ? répondit le-dit Kenny.

– Vermine.