3. Ayce, la survivaliste.

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Plus les jours passaient, plus je sentais que ma conscience perdez le fil, Ayce devenait plus qu'un lointain souvenir. Je ne pouvais pas supprimer une telle découverte de mon cerveau, alors je devais prendre les choses en main.

—Faut que je trouve Ayce et tout devrait fonctionner.
—Allez Haruki, direction le centre de correction, il te reste plus trop d'injection à subir pour effacer complètement ta mémoire, soit content.
—Oui...j'y vais de suite.
Merde ! Faut que je la trouve au plus vite. La situation commence à devenir critique.
Alors qu'il marchait pour partir faire son injection, une personne fonce dans Haruki et le prend tout en courant.
—Vous faite quoi ! Lâchez moi ! L..la fenêtre ! Arhhh !
La personne et Haruki transperce la fenêtre, ils se retrouvent dans le vide, direction le sol.
Je suis trop jeune pour mourir !! Ahhhhhhh!
—Tais-toi, vous êtes censé porter la virilité vous les hommes, en voilà une blague, tapette !
—En même temps je vais crever !!!
Par chance, les deux plongent le dos en premier dans un lac, assez profond pour pas qu'ils se prennent le sol en pleine face.
Arh...au secours..je suis pas mort ?
—Non, tu as juste fait un joli plongeon.
—Mais t'es qu...Ayce ?!
—Bah oui, tu pensais que ça aurait pu être qui d'autre ? Le capitaine ?
—Je t'ai cherché pendant un long moment, j'avais trouvé un plan très perfectionné pour nous sortir d'ici..
—Moi aussi.
—Ah ouais ?
—Oui, sauter par la fenêtre.
—C'est tout ?! Et parier sur le faite de ne pas mourir aussi ?
—J'ai juste regardé ce qu'il y avait en bas avant de prendre la fenêtre.
—Ah oui...pas bête maintenant que tu le dis...
—Bref, ils vont pas tarder à voir le trou et à remarquer nos absences. Partons vite.
—C'est incroyable de pouvoir être en contact de nouveau avec toi.
—Ne prend pas la confiance, ils vont tout faire pour nous séparer, alors ne t'enflamme pas.
--Pourquoi veulent-il effacer ma mémoire...ce n'est pourtant rien...
--Parce que tu as été en contact avec une femelle, le contact entre les deux sexes est interdit. Pour eux, la dernière solution avant de nous tuer pour faire disparaître nos conscience c'est ce bâtiment, l'A.E.M.E, tu sais Haruki, il y a vachement plus de contact homme femme que tu ne le crois, ce bâtiment sert juste à soit réinitialiser les penser des plus jeunes, soit leurs faire vivres là-bas jusqu'à leurs morts pour les plus vieux. Maintenant la seule question que je me pose c'est...comment as-tu fais pour rentrer dans le territoire F alors que c'est normalement impossible de rentrer ni de sortir...
--Ils sont là ! Tirer dès que vous le pouvez ! 
--Merde ils sont déjà là, suis moi Haruki.
--Attend quoi ? Ils veulent nous tuer ? 
--Tu as pas entendu ? Ils ont des armes, ça m'étonnerait qu'ils veulent juste notre bien. 
Les deux évadés court alors pour fuir aux gardes de l'A.E.M.E. 
--Si tu fait comme je fais, ont devrais survivre, alors ne traîne pas d'accord ? 
--C'est ce que je fais déjà ! 
Ayce envoie une grenade fumigène à ses pieds pour aveugler les gardes et donc se cacher. 
--Quoi ? Mais comment tu as eu ça ? 
--Je te l'ai dit, moi aussi j'ai un plan perfectionné. Tu vois le mont d'arbre là-bas ? On y va ! 
--D'accord je te suis ! 
Arriver au mont, Ayce enleva quelques arbres et une trappe s'y cacha, elle l'ouvre et emmène donc Haruki à l'intérieur. 
--C'est toi qui as fait ça ? 
--Oui, je t'ai emmené dans le territoire F, pour le moment nous allons rester ici, les gardes vont faire des rondes car notre dernière position selon eux c'était au nuage de fumé. 
--Pourquoi tu as fait ça ? 
--Je suis pas une sainte dans mon territoire. Je me cache souvent car je suis souvent recherché. Cette cachète c'est un peu ma maison. 
--Tu vis où de base ? 
--Nul part. 
--Comment ça nul part ? Tu dois bien avoir un logement ...
--Tu peux arrêter avec tes questions s'il te plaît ?! Je te dit que j'ai pas logement, c'est tout. 
--D'accord...Désolé..
--Vous êtes tellement têtus. Tu m'étonne que les femmes avant en avait marre de vos sales tronches. 
--Je voulais vraiment pas que tu crois ça de moi..
--Oh c'est bon.. essaie de garder la tête haute un peu, c'est ce que vous faites de mieux. 
--J'ai une dernière question..
--Si ça concerne moi tu peux te la garder.
--Non, ça concerne nous deux.
--Comment ça nous deux ? C'est quoi ? 
--On fait quoi maintenant ? Nous sommes dans une impasse, tu veux faire quoi pour continuer à vivre ? 
--Je...je sais pas...
Quoi ? C'est bien la première fois que je la vois se dégonfler, ça me fait un peu peur.
--Pourquoi tu me demande ça, t'apprécier ton ancienne vie ? Tu aimer vivre dans le mensonge ? Dans l'ignorance ? 
--Je ne sais pas, mais au moins j'avais une vie, j'étais libre...
--Libre ? Tu crois qu'un monde séparé et en conflit est égal à la liberté ? 
--Je sais pas...
--J'attendais ce moment depuis tellement d'années...c'est tellement décevant..
Elle commence à pleuré, elle s'avance vers la trappe.  
Attend, elle a dit quoi ? Elle attendais ça depuis un moment ? Comment ça ? Elle parle de notre rencontre ? De faire la connaissance d'un homme ? De pouvoir en apprendre plus sur nous ? La liberté...selon elle c'est vivre en harmonie ? Homme et femme ensemble ? Vivre dans l'ignorance, c'est de croire ce qu'un gouvernement veut vous faire croire ? 
Le sentiment d'espoir et d'envie porte tellement dans ses yeux, comment cela a pu basculer à de la déception ? 
--Attend Ayce ! N'ouvre pas.
Elle reste immobile, la main sur la trappe, prête à la poussé.
--Tes yeux...je vois en toi tout ce que tu ressens...de l'espoir, de l'envie et tout pleins d'autres sentiments qui sont beaux, et ça rend quelque chose de magnifique sur ton visage. Voir qu'à cause de moi, de la déception à aussi pris de la place...ça m'a fait comprendre ce que tu ressens...j'ai répondu tout seul à ma question, que faire maintenant ? Nous allons découvrir la vérité, arrêter de vivre dans l'ignorance et vivre ensemble...Ayce, soyons les premiers Humains de sexe opposées à vivre ensemble et à s'accepter, et puis faisons en sorte que ce soit de même pour le reste de la population. 
La respiration de Ayce s'accentue sous les paroles de Haruki, elle se retourne, larmes aux yeux, avec un sourire aux lèvres: Faisons ce que la vie nous demande de faire. Merci, Haruki ! 





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