Taoreta

4. Eva, l'inconnue.

—On ne peut pas sortir comme ça, dans tout les cas, ils ont envoyé des troupes dans la forêt, mais pas que, c'est un délit national que nous avons franchi, il doit y avoir des soldats dans le territoire F mais aussi dans le H, je sais pas comment nous allons faire pour nous fondre dans le décor.
—Nous sommes bloqués donc..
—Non, ils nous reste une solution. Regarde derrière toi.
—De quoi ? Il y a quoi ?
Haruki vois des vêtements et une perruque.
—Alors là non, non non non, je suis pas d'accord !

15 minutes plus tard.

—Bah tu vois ? T'es toute belle comme ça !
—Arrête de te moquer...je ressemble à...rien.
—Tu as de si beaux cheveux !
—Ayce ! Je...stop !
Elle éclate de rire, Haruki reste gêné.
—Bon, maintenant la dernière chose à faire c'est de sortir d'ici sans qu'on nous voit dans la forêt, il y a quelques minutes de marche avant la ville, ça devrait le faire.
—Je te fais confiance, tu connais l'endroit bien mieux que moi. Et...on fait quoi dehors ?
—Je t'explique ça dehors. Suit moi !
—Oh...d'accord.
Ayce ouvre la trappe discrètement et sans faire un bruit, elle s'incruste dans la forêt. Haruki la suit tant bien que mal.
—Il y a personne dans cette forêt.
—Je sais pas, pas sûr. Mais je ne vois personne dans les alentours, ils ont peut-être abandonné cette piste.

Les deux amis s'enfoncent dans la forêt pour pouvoir atteindre la ville.
—Je vois...direction la ville.
La personne sort un téléphone et appelle quelqu'un.
—Bon, il va me répondre un jour ?
—Oui allo ?
—Monsieur Futashi, je vous appelle pour vous dire que j'ai en visuel les deux enfants. On suit donc mon plan, c'est bien clair ?
—D'accord, si cela ne marche pas, on passe à une méthode plus directe. Je vous remercie.
Appel terminé..
—Bon, maintenant, à nous trois.

Les deux fugitifs trouvent enfin la ville après plusieurs minutes de marche.
—Oh ! Ça ressemble donc à ça votre territoire ? C'est sublime !
—T'emballe pas trop, nous sommes dans la ville principale, c'est logique qu'elle soit belle d'apparence.
—Hum...du coup le plan ?
—Oui, tu vois les dirigeables dans le ciel ?
—Oui ?
—Ils sont équipés d'hauts parleurs super puissant pour passer de la pub. Mais vu que tout ça c'est de l'électronique, c'est facilement piratable, nous pourrons peut-être passer un message bien écrit pour mobiliser les femmes.
—Oh d'accord, tu t'y connais en informatique ?
—Non, zéro, mais c'est pas nous qui ferons ça.
—Qui ça ?
—Des amies, d'ailleurs elles nous attendent. Dépêchons nous de les rejoindre.
—Attend mais...elles savent pour moi ? Elles savent ce que nous voulons faire ? Pourquoi elles nous aiderons ?
—T'es beaucoup trop curieux. Elles m'aident car elles ont confiance en moi, et qu'en échange je leurs montrerai un homme.
—Quoi ?! Je suis juste là pour que t'es amies acceptent de t'aider !?
—Mais non idiot, c'est le contraire. Ce que je veux moi actuellement c'est d'être libre. J'ai besoin de toi pour ça, si t'es actuellement avec moi c'est parce que je l'ai voulu, parce que t'es quelqu'un que j'apprécie, qui est déjà moins bête que les autres.
Ça veut dire que je suis quand même bête ! Comment elle ose !
—Ah, je vois. Allons voir tes amies.
Une personne trébuche devant Ayce et Haruki.
—Mince.
—Haruki nan-
Haruki s'approche de la jeune femme pour l'aider.
—Bonjour ? Tu vas bien ? Rien de cassé ?
—Non je crois pas...j'ai juste mal à la tête et mal au ventre...
Ayce murmure dans le cou de Haruki:
N'oublie pas que t'es censé être une femme, évite de parler comme un mec et orthographe bien tes phrases.
—Hum.
—Je crois que j'ai faim.. j'ai pas mangé depuis un bon moment..
—Veux-tu manger quelque part ?
—Mais...il est pas sérieux...
—Oui pourquoi pas...je veux pas mourir de faim..
—Ayce, aidons la.
—Oui bah oui, têtu comme t'es, allons-y.
Pas très enchantée, Ayce reste froide et distance avec cette inconnue. Tandis que Haruki tente tant bien que mal d'aider la jeune femme. Après plusieurs minutes de route, ils arrivent au restaurant le plus proche.
—Bien, prend ce que tu veux, je vais payer...
Ayce donne un coup de pied à Haruki sous la table. Elle le regarde d'un air désespéré.
—Non c'est moi qui paye. Tu a oublié ton porte monnaie chez toi.
Pourquoi elle dit ça ? J'ai pourtant de l'argent...ah mais...oui bordel, la monnaie n'est pas la même. Je risque de me faire griller si je sors des billets masculins sur la table.
—Je suis désolé...
—Comment t'appelles-tu ?
—Je m'appelle Eva.
—Quel âge as-tu Eva ?
—J'ai 19 ans.
—Pourquoi n'as-tu pas mangé depuis pas mal de temps.
Mais...elle c'est cru dans un questionnaire là ? Elle l'harcèle de question !
—Que fais-tu dans la vie ?
Elle ne va jamais s'arrêter..
—Tu vis où ?
Oppressante...
—quels sont tes hobby ?
Super chiante...
—Tu trouve mon amie belle ?
Elle veut tout apprendre d... attend quoi ?!
—Oui ça va, tu es mignonne.
Elle sourit en regardant Haruki.
—Une dernière question, que penses-tu de cette frontière entre nous et eux ?
—J'ai longuement réfléchi à ce sujet et je pense qu'il faudrait faire en sorte que les deux sexes puissent rentrer en contact. Le conflit a trop duré.
—Elle réfléchi comme nous Ayce.
—Oui, c'est bien. Bref, bon appétit, nous avons quelque chose à faire.
—Je peux venir avec vous ?
—Certainement pas.
—Mais...
Haruki murmure à Ayce:
Elle pense comme nous ! Ça serait l'occasion d'agrandir l'effectif pour réaliser notre quête. Tu ne pense pas ?
Elle rapplique en murmurant:
On la connais à peine, je refuse qu'elle se joint à nous. De plus on connais même pas ses capacités.
—Ok...mais elle a peut-être des informations sur tout ça vu qu'elle s'intéresse à ça.
—Au pire demande lui son numéro et nous verrons si nous avons besoins de son aide.
—D'accord.
Il reprend à haute voix.
—Peut-être une prochaine fois d'accord ? Mais je peux tout de même demander votre numéro au cas où ?
—Oui pas de soucis !
—Merci, bon appétit, allons-y Haruki.
Ils sortent du restaurant et partent en direction des amies de Ayce.

Maintenant qu'Haruki et Ayce ont réussi leurs fuites et qu'ils sont introduits en ville, il veulent accomplir le plus vite possible leurs rêves. Vont-ils y arriver ?