Chapitre 3 :

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Un soir, très tard, une machine Olmèque fit son apparition aux abords du temple mémoire. Tao et Mendoza accoururent pour découvrir qui cela pouvait-il bien être. Ils avaient déjà une petite idée mais ne demandaient que confirmation. Et ce qu'ils apperçurent les choquèrent : il y avait à bord Ambrosius comme ils s'en doutaient mais aussi.... Athanaos !

Pdv : Tao

- Oh, Athanaos, mais qu'est-ce que vous faites là, je ne vous attendez pas avant plusieurs semaines, dis-je.
- Moi je me demande surtout ce que tu fais avec celui-là, dit Mendoza en dégainant son épée et la pointant vers Ambrosius.
- Attend Mendoza, je vais tout vous expliquer, dit Athanaos.
- Mais où sont les autres demandais-je
- C'est justement de ça dont je voulais vous parler, répondit Athanaos.
- Vient, nous serons mieux pour discuter à l'intérieur d'un bon repas, proposa Mendoza.
- Excellente idée, dit Athanaos.
- Euh... Et moi ? demanda Ambrosius.
- Vous, je n'ai absolument pas confiance en vous, donc pour l'instant vous irez au cachot. Gardes, emmenez-le, lança Mendoza.
- Bien, allons-y, dit Mendoza qui passa son bras sur les épaules de son vieil ami.

Assis autour d'une table...

Pdv : Athanaos

- Bon alors qu'est ce qui se passe ? demanda Tao qui paraissait tout à coup inquiet.
- Quand vous vous êtes enfuis avec les artefacts et que vous avez refermé la cité d'or et la porte menant à Zimbabwe, le roi François Ier était vert de rage, commençais-je.
- Oups... dit Tao
- Puis il s'en est pris à tous les alchimistes de l'ordre caril les tient pour responsables de votre fuite. Mais j'ai réussi à m'enfuir grâce à....
- Grâce à ? demanda Laguerra qui venait d'arriver et qui s'était assise à côté de Mendoza.
- Grâce à.... Ambrosius, finis-je par lâcher.

Ils étaient tous très surpris par ce qu'ils venaient d'entendre...
- Ambrosius, tu n'es pas sérieux là ? Ce s*alop, je ne te crois pas, c'est impossible ! s'écrièrent Mendoza et Laguerra en même temps.
- Mais si je vous jure, mais bon passons, le reste est d'autant plus grave. Tous nos amis de l'ordre croupissent dans les cellules de Chambord..., dis-je attristé.
- Nostradamus aussi ? demanda Tao au bord des larmes et en colère à la fois.
- Oui Tao, d'ailleurs je pense qu'ils souffrent tous beaucoup moralement...dis-je.
- Pourquoi ? demanda Laguerra.
- Parce qu'un alchimiste ou un chercheur sans livres à étudier ou sans recherches à faire est forcément malheureux, expliquais-je.
- Mendoza, on ne peut pas laisser faire ça, ce sont nos amis, ils n'ont rien fait de mal eux, il faut les sauver ! s'écria Tao.
- Je sais Tao, je sais, dis Mendoza.
- Athanaos, serais-tu capable de nous faire un plan de Chambord et de nous indiquer où sont enfermés nos amis, demanda Laguerra.
- Pour le plan, ça ne devrait pas être trop difficile puisque j'ai récupéré les plans de Léonard de Vinci, mais par contre pour l'emplacement exact de l'endroit où ils sont prisonniers, je ne peux pas me prononcer car il y a plus de 50 cellules dans le sous-sol qui doivent être bien gardées je pense, dis-je.
- Et bien, on va étudier les plans du château et échafauder un plan pour tous les libérer, dit Mendoza en regardant Laguerra qui acquiesça.

- D'ailleurs, où sont Esteban et Zia ?, je ne les vois pas, demanda Athanaos.
- Ils sont partis... commença Tao.
- Comment ça ils sont partis et surtout où ? demandais-je inquiet.
- Tu te rappelles quand ils sont allés chercher le double médaillon, dit Mendoza.
- Oui bien sûr, dis-je.
- Et bien ils ont mis les médaillons du double-médaillon dans leur propre médaillon, et comme avec le même principe que pour ces fameuses portes, ils ont atterri dans un nouveau monde où il y a toutes les cités d'or réunies, continua Tao.
- Et je parie qu'à la fin de la quête, ils ont décidé d'y retourner car ils sont trop curieux et qu'ils ont soif d'aventure, dis-je.
- Oui c'est ça, dit Tao.
- Je suis sûre qu'ils vont bien, dit Laguerra pour essayer de rassurer le jeune Nacal.
- Bon, dans tout les cas, pour le moment, nous devons sauver nos amis des griffes de François Ier, dit Tao.
- Bien, Tao, tu devrais aller te coucher, nous en reparlerons demain, la nuit porte conseil, dis Isabella Laguerra.
- Oui, vous avez sans doute raison Isabella, dit Tao en baillant.
- Bon je vous laisse aussi, le voyage m'a fatigué, dis-je.
- Bonne nuit alors, dirent les amoureux.

Pdv : Mendoza

- Dis-moi, ça te dirai une petite balade au clair de lune, proposais-je à ma senorita en lui tendant la main.
- Avec plaisir capitaine, répondit-elle le sourire aux lèvres.

Une fois dehors :

- Le ciel est magnifique ce soir, dis-je en la prenant dans mes bras, mais pas aussi jolie que toi rajoutais-je.
- Tiens, tu es romantique ce soir, devrais-je me méfier ? répondit-elle avec un brin de malice.
- Pourquoi donc ?
Pour toute réponse elle m'embrassa langoureusement, un tel désir émanait de ce baiser qu'elle me donnait, que j'y aller de tout mon cœur, de toute mon âme, de tout mon être. Quand enfin nous nous arrêtames pur reprendre notre souffle, je la contemplait et me disais à quel point j'avais de la chance d'avoir eu le coupe de foudre pour cette femme que j'aime tant et qui m'aime tout autant. Je me ressaisi.
- On rentre ? demandais-je.
- Attendons un peu dit-elle avant de l'embrasser à nouveau.
Nous étions si bien l'un contre l'autre et nous relachions notre étreinte et repartames nous coucher dans nos chambres respectives.

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Ne plus se soucier des notes de l'auteur du chapitre 2

Les Mystérieuses Cités d'or Saison 5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant