Jikook(2/30)

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J'ai oublié de publier hier, j'suis désolée
Je suppose que ca ne va pas réellement mieux qu'avant ma pause, mais c'est rien, va falloir que je continue d'écrire, puisqu'au final je n'ai pas écrit pendant ma pause..
Bref, enjoy



La femme serra les poings sur son siège en velours. Le sort semblait s'acharner contre elle...
Ses conseillers, lui faisant face se jetèrent des regards. Les nouvelles n'étaient pas bonnes, pas bonnes du tout...

Le femme finit par soupirer.
-Allons.. Dites moi ce que je sais déjà, que l'on en finisse.
Le premier conseiller s'avança au pied du trône.

-Ma reine... Tant que le prince ne sera pas marié ou promis, il ne pourra pas être couronné. C'est une loi que votre défunt grand père a fait écrire dans le livre sacré, vous le savez.
Le deuxième conseiller renchérit à son tour.

-Et malgré toute la richesse de notre empire et ce que cet union permettrait, votre fils, le prince héritier, n'intéresse guère les partis des contrées étrangères, et les repousse même, à cause de cette prétendue malédiction....

La reine soupira. Les gens du peuple étaient si crédules... Pas seulement eux, même les nobles apparemment, puisqu'ils avaient l'air de croire à cette légende stupide...

Elle reposa la tête sur le dossier de son siège, fatiguée. D'un signe de la main, elle renvoya ses conseillers qui s'eclipsèrent rapidement, avant de tourner la tête vers la droite, alertée par un petit grincement.

Son fils se tenait là, assis sur sa chaise roulante, une ingénieuse machine que lui avait configurée son ingénieur, suite à l'immobilisation de ses membres inférieurs.
Elle prit une mine attristée.

-Mon pauvre chéri... Tu es là depuis longtemps ?
Son fils baissa la tête, ses mains tremblantes jointes sur l'épaisse couverture qui lui réchauffait les jambes.
-J'ai tout entendu.

La reine se leva et descendit les marches de son piédestal pour atteindre son fils et s'agenouiller devant lui, prenant ses mains froides entre les siennes.
-Je suis vraiment désolée.. Mais tu ne dois pas les laisser t'atteindre.. Tant pis pour ces chiens d'empereurs et de Rois qui ne voient pas ta valeur... Et ces idiots de paysans qui croient tout ce qu'on leur raconte...

Son fils soupira.
-Non.. C'est de ma faute... Si je n'étais pas.. comme ça, j'aurais pu monter sur le trône et vous permettre de vous reposer...
-Jungkook, ne me parle pas aussi formellement. Et me reposer peut attendre. Je ne ferai aucune passation tant que je ne serai pas sûre que tu vas bien.

Elle passa la main dans les cheveux noirs de son fils, et la fit redescendre sur sa joue.
-On trouvera la personne qu'il te faut. Je te le promets.
Elle lui déposa un baiser sur le front avant d'apercevoir la servante personnelle du prince, au coin de la pièce.

- Sana, veuillez ramener mon fils dans ses appartements je vous prie.
La servante baissa la tête avant d'aggriper les deux petites poignées situées derrière le dossier du siège.
-Bien madame.
Elle fit pivoter le fauteuil avant de sortir silencieusement de la pièce.

La reine resta seule devant son trône un moment, marchant pensivement dans la salle.
Après avoir réfléchi quelques minutes, elle fit rappeler ses conseillers ainsi que son érudit, se dirigeant nonchalamment vers une table couverte de mets.

Les hommes qu'elle avait mandés arrivaient déjà, et se courbaient respectueusement.
-Vous nous avez fait appeler votre majesté ?
-Ouvrez vos livres ainsi que vos oreilles, préparez vos stylos. Moi, la reine Eun-Ae, de la septième dynastie des Jeon, seule fille de Jeon Hun-Hye, déclare qu'à partir de ce jour, le 12 Iwol, toute personne en âge de se marier, homme ou femme, noble ou gens du peuple, est appelée au palais pour devenir un parti pour le prince, dans les bases du volontariat.

L'érudit ouvrit des yeux étonnés, mais n'osa rien dire, écrivant rapidement ce qu'elle venait de déclarer, tandis que les deux conseillers se redressaient comme des coqs.
-Madame ! Même les personnes du peuple ??
-Homme ou femme ???

La reine saisit une grappe de raisin avant de l'amener à sa bouche.
-Ceci est un décret à faire publier partout dans le pays. Que personne n'ose entraver ma volonté, car il subira ma colère. Les filles les plus nobles ont refusé d'épouser mon fils, j'offre donc la chance à tout le monde de faire partie de la lignée royale.

-Mais... Et les hommes ? Fit l'un des conseillers, interloqué. Ceci n'est pas convenable...
-Si toutes les femmes du pays repoussent le prince, devrais-je gouverner toute ma vie et laisser la lignée s'éteindre après nous ? Puisque mon défunt aïeul à rendu le mariage de l'héritier obligatoire pour monter sur le trône, il y aura mariage. Il n'a jamais précisé de quel type.

-Mais ma reine..
-Assez ! Cessez de m'importunner. Vous pouvez disposer.
Elle leur tourna le dos, montrant par là que la conversation était terminée.

Les conseillers ravalèrent leur fierté et sortirent à reculons de la salle.
Ils tombèrent nez à nez avec le prince, assis sur son éternelle chaise.
Ils s'inclinèrent comme la loi le voulait.
Le prince inclina doucement sa tête jusqu'à ce que les trois hommes eurent disparu.

Faisant glisser ses mains sur les roues de sa chaise roulante pour la faire avancer il buta contre un objet.
Il se pencha pour le ramasser.
C'était la plume de l'erudit..
Habilement, il mania les roues pour faire marche arrière et s'engagea dans le couloir où les trois hommes avaient disparu.

Il vit les hommes au détour d'un chemin et avança pour les rejoindre jusqu'à ce qu'il entende leur sujet de conversation.
C'était lui.
Ils parlaient de lui.

-La reine est folle.
-À sa place, j'aurais déjà exilé le prince bien loin..
-Un maudit pareil.. Tout le monde à peur de s'approcher d'elle, même avec son annonce, personne ne se présentera pour l'épouser.
-À quoi pensait elle donc ?!
-Si seulement le prince avait de quelconques qualités, passe encore ! Mais il n'est aucunement attractif.

-Je ne vous le fais pas dire ! Un sombre asocial qui se balade la nuit dans le palais et qui ne prononce pas un mot de la journée..
-Qui sait, peut être aurait-il été bon en danse !
Les hommes eclatèrent de rire, tandis que le pauvre prince resserait ses doigts sur la plume qu'il tenait, jusqu'à la casser.

Les larmes au bord des yeux, il fit encore une fois demi tour et s'enferma dans sa chambre, une immense pièce dotée d'un lit à baldaquin simple.
Il s'avança vers le lit et poussa sur ses bras pour s'y hisser.

En vain. Il n'avait pas la force de monter sur son lit...
Même ça il en était incapable. Peut être ces hommes avaient-ils raison en fin de compte...

Les sanglots ébranlant son petit corps frêle, il se laissa tomber au sol, en proie à un violent désespoir.

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Jungkook et Yoongi dans mes fics-> les souffre douleur timides

Ils ont tellement rien demandé, et je les torture tellement

But

Je voulais que chacune de mes histoires soit basée sur une difficulté de la vie, quand je me suis rendue compte que j'avais déjà fait l'handicap :') (avec Jungkook en plus ToT )

Anyways

L'handicap de Jungkook cette fois est définitif et il n'a pas de chance de guérir comme dans Sope

Donc pas de pleurs mes enfants

Par contre, je vais développer l'obscurantisme de ces époques, donc pauvre Jaykay, il n'a pas fini de pleurer
(et moi aussi tiens)

(en parlant d'époque, j'ai pas encore fait les temps modernes, ou encore ma plus grande passion le règne de Louis XVI [mais allez faire des coréens en France à l'époque de la Révolution Française ptdrr] donc dans les prochaines histoires, attendez vous à des époques wtf)

Give me a rdv with satan

Imagines BTS (Ships!) [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant