𝐖𝐇𝐀𝐓𝐄𝐕𝐄𝐑, 𝘵. 𝘺𝘶𝘶𝘫𝘪

✎ seven.

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Tout est de ta faute.
C'est à cause de toi.
Tout ce qui s'est passé retombe sur toi.

Car c'est ta faute.
Yuuji,
je t'aime,
je t'aimais vraiment,
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Une bouffée soudaine d'oxygène me réveille, et me fait tousser un moment.

Un autre putain de cauchemar où je te voyais.

J'étais trempé de sueur.
Tout en m'asseyant sur le lit de notre appartement, je tourne la tête vers la fenêtre.
Il faisait encore nuit dehors, seul le bruit de la pluie brisait le silence nocturne.

En soufflant, je touchais de ma paume de main, l'autre côté du lit, nostalgique.
Puis je décidas de me lever, en me rendant dans la salle de bain pour prendre une douche, afin d'échapper à la sueur de tout mon corps.

J'avais un mauvais pressentiment mais je n'y prêta pas attention.

Je m'installais dans la douche, en mettant le jet d'eau directement sur tout mon corps.
Je pensais, enfin pas vraiment, je décidais juste de laisser l'eau couler sur mon corps.

J'avais peur.
J'étais stressé constamment mais devant toi, c'était l'inverse.
Mon coeur battait si fort qu'il sortirait de ma poitrine.
J'étais tombé amoureux de toi pour la deuxième fois.

J'ai gémis en repensant à ce cauchemar,
tout en fermant l'eau de la douche.

Soudain, j'entendais le téléphone sonné.
Il était environ 4 heures, alors qui appellerait à cette heure tardive ?

L'hôpital.

Ce n'étais pas censé arriver maintenant.

C'était juste un putain de cauchemar.

En sueur froide, je tends le téléphone pour décrocher.

- Allô...?

- Oui, monsieur... vous êtes bien l'amant de y/n ?

- Oui...

- Je suis désolé...

Je suis rester debout, tremblant, pétrifié alors que ma main serré fortement le téléphone.

- Elle n'est pas encore parti, elle a déjà fait une crise cardiaque, mais a été pris en charge et son coeur bat toujours...

Je ne prononçais pas.
Je me concentrais juste sur les dits du médecin.
Mon coeur battait.
Beaucoup trop fort a mon goût.

- Cependant, elle est inconsciente...et je ne pense pas qu'on puisse la réveiller.
Des lésions graves se sont accumulés dans son cerveau....

s'il vous plaît, ne dites rien.

-Et je pense que pour son bien , il sera préférable de la laisser partir.

Des larmes m'ont été piquées aux yeux alors que je se serre les dents.
Ce ne pouvait pas être vrai.

- Vous pouvez venir la voir maintenant, je suis désolé nous comptons la faire partir dans quelques jours, pour son bien et pour le votre aussi...

La seule personne dont j'avais juré de toujours prendre soin, de toujours protéger.
Tu allais partir.
Non, tu ne pouvais pas.
Tu ne pouvais pas me laisser...

C'est si égoïste, mais on s'était promis.
Et ça me fait mal.

Je tombe au sol,
sans avoir prononcé un mot.
Je n'avais même pas eu la force de raccrocher.
Je ne pouvais pas.
Je n'en pouvais plus.
Je voulais juste te voir.

J'ai regardé le plafond, fronçant les sourcils.
Je suis si égoïste que ça ?

Et merde.

J'ai soufflé avant de m'habiller et de prendre les clés de voiture direction l'hôpital.