Chapitre 5

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Le jour suivant, il recommença. Il acheta des roses.
Arrivé devant l'immeuble de bureaux, il se gara, se dirigea vers le muret et y déposa les roses. Il y avait mis un mot :

Ambre,
Tu es ma raison de vivre
Ambre,
Je t'aime.

Ces mots n'étaient pas les plus beaux, ces mots n'étaient pas originaux, mais c'était ce qu'il ressentait.

- Je fais plus messager.
C'était la fumeuse.
- Ça ne fait rien. Je le pose là, elle le verra bien. Je vous prie juste de veiller à ce que personne ne le vole.
- C'est quoi ton nom.
- Natan.
- Moi c'est Evelyn, tu peux m'appeler Evy.
- Arrête de me dévisager Evy, je suis pas un monstre. Et j'aime cette fille. J'ai le droit d'espérer au moins, non !?
Il repartit, furieux contre Evy, furieux contre lui.

Mais toute cette haine disparut à la vue d'Ambre. Elle était de plus en plus belle. Elle vit le bouquet.
- Encore ! Mais que me vaut toutes ces fleurs ?
- Y'a un mot. Regarde, dit Evy en tirant une bouffée de sa cigarette.

Elle prit délicatement le bouquet, le tourna, vit le mot et le lut.
- Quelqu'un m'aime ! Et il connaît mon nom !
Elle souriait à pleines dents.
- Il en connaît plus qu'on le croit, dit Evy, il vient tous les jours à la bonne heure pour te voir.

Ambre je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant