Chapitre 14

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Il était devant sa porte. Il hésita.
Et s'il tombait sur ses parents ?
Si elle n'était pas là ?
Mais il se rappela. On a qu'une vie, et la sienne serait en jeu dans un mois.

Il sonna.

Elle courut à la porte et l'ouvrit.

Il la vit.
Elle le vit.

Il la prit dans ses bras.
Elle le serra plus fort.

Ils s'embrassèrent.

Ses cheveux châtain étaient aussi doux que de la soie. Natan était aux anges.
Il était si doux et attentionné. Ambre était aux anges.

Ils lâchèrent leur étreinte. Ils se regardèrent. Que valent les mots dans ces moments-là ?

Ambre commença.
- Ne me laisse plus. S'il te plaît.
Il la prit dans ses bras.
- Je te le promets.
Mais pouvait-il vraiment le promettre ? Pouvait-il savoir ce qui se passerait dans un mois ?

Elle le fit entrer. Ses parents n'étaient pas là, ils n'étaient jamais là.

Il passa son temps à la regarder, à faire jouer ses cheveux dans ses mains, à l'écouter parler.
- Ne te sens surtout pas forcé de me parler de toi. Et dis-moi si je parle trop.
- Tu ne parleras jamais trop. Et je suis sûr que tu es curieuse de savoir ce qu'il m'est arrivé.
Il la regarda.

C'est vrai qu'elle était curieuse. Mais étrangement, elle ne voulait pas savoir ce qu'il lui était arrivé.

- Ça appartient au passé. dit-elle simplement.

Il était soulagé. Il ne voulait pas en parler. Il avait suffisamment souffert comme ça.

Il se faisait tard. Ils décidèrent de se quitter.

Ambre je t'aimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant