Chapitre 20 (partit 1)

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Pierre recula de quelques pas, il n'en croyait pas ces oreilles que ça lui soit arrivé à lui. Une grande colère le submergea, il était près à se donner un coup lui même pour faire descendre la tension qu'il ressentait.
-Ça va ? Lui demanda Yano, visiblement perturbé par son comportement.
Pierre souffla et regarda le dragon des nuages dans les yeux.
-Ça vous dérange si je dort loin de vous cette nuit ? S'inquiéta t'il.
-Fais ce que tu veux lui répondit Yano, je peux te construire un abri plus loin si tu veux.
-D'acc. C'est parfait, j'ai besoin d'être seul.
Yano lui tapota l'épaule en lui assurant qu'il comprenait et il commença à construire "l'abris" de Pierre.
Le garçon s'asseilla sur un rocher à proximité et il se sentait de plus en plus mal, dépassé par les événement.
Il porta machinalement sa main à son entre-jambe et il lâcha un gémissement.
Yano le regarda visiblement gêné et fit comme si il n'avait rien vu en croisant son regard.
Pierre plaqua sa main contre son visage et s'éloigna de Yano.

Il marcha s'en vraiment savoir ou il allait et au bout de quelques instants, il se rendit compte qu'il était rentré la ou se trouvait ses autres amis.
Il voulu partir voyant leur regard inquiet mais Runa se precipita pour le suivre. Pierre essaya de le semer, mais affaibli par l'aphrodisiaque, il n'y parvint pas. Il s'acouda alors à un abre pour signaler qu'il abandonnait.
Runa le rejoignit en s'asseillant à ces côté. Mais quand il le frôla, Pierre se sentit durcir et regarda son blondinet avec douleur, déçu de lui même.
Runa mit son bras par dessus ses épaules et lui dit :
-Alors, que-ce que tu vas faire ?
-Yano est entrain de me préparé un abris un peu à l'écart... Il attendit quelque instant et soupira, sentant qu'il avait de plus en plus chaud:
-J'ai peur Runa.
Il sentit qu'il allait pleuré mais il se rappela la marque sur son épaule et retient ses larmes.
Runa le fixa de ses yeux océans un instant puis prit sa tête d'en ses main avant de lui chuchoter à l'oreille :
''Je reste avec toi...''
Puis, ils s'embrassèrent tendrement...

Les yeux à demi-closOù les histoires vivent. Découvrez maintenant