Chapitre 6

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Pierre en avait plus qu’assez de marcher, ça faisait des  heures que lui et Morgane suivaient la rivière.
Des poissons rouges et dorés semblaient faire la course dans le cour du torrent en allant toujours plus vite que celui qui était devant lui.
Leurs écailles reflétaient le soleil et ça leurs donnaient un effet qui était plus que
magnifique : 
Elles semblaient faire un mouvement de vagues qui déferleraient sur une plage car elles allaient de l’avant à l’arrière et avaient un mouvement réguliers.
Mais Pierre fut interrompu dans la contemplation de ce merveilleux spectacle par sa sœur qui semblait l’appeler depuis déjà une bonne minute.
Il accourut vers elle.
Morgane était entrain d’observer une pierre ou alors, plus exactement la mousse qui s’y trouvait.
Elle était étrange car elle était trouée à certain endroit de sorte à ce que elle dessine un motif  qui représentait un dragon ou cou long et fin avec d’immense ailes accrochées à son dos.

- Eh bien nous sommes sur la bonne piste ! Déclara Pierre, C’est un dragon.
- Je sais, dit Morgane en montrant ses doigts.
- Oui, et c’est grâce à toi car tu fait attention à tous ce qui t’entoure, renchérit Pierre ce qui donna pour effet que Morgane lui adressent un sourire de fierté.

Elle rayonna tous le reste de la journée et Pierre se demanda si cette fille connaissait seulement l’existence du mot « fatigue » ; elle ne s’était pas plainte une seul fois de toute la journée alors que s’était le cas de Pierre tout les deux pas.
Il était à bout de force et commença à songer sérieusement au fait de ne pas survivre avant la nuit.

Au moment ou Pierre s’entait ses dernière force le quitter, Morgane, qui était en quelque sorte « le capitaine » des deux enfants, signala l’arrêt du voyage pour dormir et récupéré un peu.
Pierre s’écroula au sol et s’endormit sans manger tellement il était fatigué d’avoir marché toute la journée.

Morgane, elle veilla longtemps après qu’elle est mangée car quand son frère se réveilla, il l’a vit dormir sur l’herbe et après l’avoir réveillée et qu’ils aient rangés tous le campement, ils continuèrent leur route…

A midi, pendant que les enfants s’arrêtait pour manger Pierre observa Morgane :
Elle avait du vent dans ses cheveux d’un roux éclatant qui cachait ses yeux gris vert autrefois si intense.
Elle portait un tee-shirt vert et un jeans rouge foncée.
Sa peau était clair et elle avait des tâches de rousseurs qui constellait son visage.
Pierre la trouvait sublime, c’était son soleil, il ne put s’empêcher de penser que sans elle, il ne réussirait à rien, et ces songes eurent pour effet de le démoraliser.

Un peu plus tard dans la journée, alors qu’ils venaient de reprendre après une courte pause, sous la demande de Pierre, Morgane s’arrêta net. Devant leurs yeux, ou du moins, ceux de Pierre, se trouvait un jeune garçon qui semblait les attendre.
A leur grand étonnement, surtout celui de Morgane qui ne savait pas pourquoi son frère lui avait demandé de s’arrêter, l’enfant se présenta :
-Salut, je m’appelle Runa, je… me suis perdu en forêt… Connaissez vous le chemin ?
Sa façon de parler hésitante troubla Pierre mais surtout le fais qu’il ne leur donna pas plus de détail.
Morgane chercha à trouver où se trouvait son frère et lui jeta un coup de tête incrédule. Pierre lui chuchota à l’oreille la situation et Morgane, encore une fois, ne parut pas surprise par l’enchaînement étrange des événement. Elle engagea même une grande conversation avec lui une fois que Runa est décidé d’accepter la proposition de Pierre de les rejoindre TEMPORAIREMENT, comme l’avait bien préciser Pierre, pour continuer leur périple en sa compagnie.
Il ne chercha pas à savoir où ils allaient et ce qu’ils faisaient dans cette forêt, il se contenta seulement de les suivre, ce qui, d’ailleurs, arrangea Pierre, qui ne contait pas raconter ces aventure au première étranger louche qui pointait le bout de son nez. Runa ne lui inspirait guère confiance et il n’aimait pas son regard bleu arrogant et ses cheveux blond en bataille et encore moins ses tâches de rousseurs qui lui rappelait le visage de sa mère mais également celui de Morgane . Ce qu’il le dérangeait le plus c’était la façon dont il souriait, et qu’il lançait des blagues à Morgane qui riait de plus en plus à chacune de ses paroles. Il ne posa même aucune question sur le fait que Morgane soit aveugle, ce qui crevait pourtant les yeux…

Runa était déjà entrain de préparé le repas du soir lorsque Pierre revint avec le bois qu’il lui avait demandé plus tôt.
Pierre s’accroupit derrière un buissons et regarda la scène en silence. Runa regardait Morgane avec des yeux pétillant comme s’il cherchait à lire ses pensées. Il la regardait tendrement et pourtant Pierre se fiait à son instinct qui lui criait méfiance. Ce type était étrange mais même si Pierre observait comment il se comportait avec Morgane et qu’il n’était pas au courant de sa présence, autrement dit, il ne cachait pas ses sentiment, il ne lui faisait toujours et radicalement pas confiance. Runa avait l’air d’avoir toutes les peines du monde au fond du cœur. Il connaissait Pierre et sa sœur depuis seulement une semaine et il avait déjà l’air de connaître Morgane depuis sa plus tendre enfance. Franchement, ce gars était tous sauf net.
Puis le blondinet sursauta et Pierre s’aperçut qu’il regardait dans sa direction et il… rougissait ? Pierre se demanda pourquoi et découvrit que Runa était gêné du fait que Pierre l’avait vu regarder Morgane de cette façon. Ce garçon était vraiment compliqué ce qui énervait Pierre qui préférait faire simple et même s’il comprenait que certaine personne n’aimait pas son caractère il s’enfichait enfin, c’est ce qu’il espérait se faire croire. C’est alors qu’il se surprit à penser que Runa était un nom bizarre un peu comme Woolf ou Yack par exemple…

Le lendemain Pierre s’étonna de trouver Runa et Morgane déjà levé à cette heure ci,7 h 48 exactement. Runa avait insisté pour dormir à la belle étoile. D’ailleurs c’était leurs rires qui l’avaient réveillé.
Runa lui lança un regard noir et le fixa de son puissant regard qui lui rappelait l’Océan. Il avait l’air d’un tueur en série quand il lui jeta un regard et dit en mettant sa main dans ses cheveux et en rigolant d’une manière naïve :
-Salut, tu as bien dormis ?
Pierre acquiesça en lui rendant son sourire timidement mais pensa :
« Si seulement je pouvait te faire confiance »
En plus se regard machiavélique lui avait eu l’air très… peu amical pour une blague.

Runa ne cessa de lui adresser de gentil sourire pendant tout le reste de la journée.

Le soir, alors que Morgane était déjà couchée, plus loin du campement, Runa rejoint  Pierre et le regarda tristement de son regards bleu intense puis le gratifia de son sourire habituel, se voulant donner un air rassurant. Et Pierre se rendit compte que Runa détournait son regard de celui de Pierre en ravalant sa salive comme si il avait une poids dans la gorge. Était-ce de la culpabilité. Pierre s’aperçut alors que Runa reniflait comme pour s’empêcher de pleurer. La larme qui s’écrasa finalement sur le sol se transforma en nuage de vapeur. Pierre recula en sursautant, et Runa le regarda comme si il était le plus normal du monde de voir la larme de quelqu’un être tellement chaude à s’en transformée en buée et Pierre se rendit alors compte que le regard du jeune enfant avait changé. Il laissa échapper un cri de terreur quand il s’aperçut que les yeux de Runa était maintenant entièrement bleu et on aurait dit que la pupille avait entièrement prit possession de toute partie blanche dans son regard… Il n’arriva qu’as une seule conclusion, Runa n’était pas humain…
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Je postet un nouveau chapitre car n'était inspiré et j'avais envie d'écrire donc voilà.
Le chapitre est plus longs que d'habitude. J'espère que vous avez vos avis divers sur chaque personnages.
Merci de lire Les yeux à demi-clos !
Bonne journée 😁

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