Un somptueux voyage

Dans ma demeure

D'après les savants, le plus beau des voyages c'est celui que l'on n'a jamais fait. J'interprète et illustre cette phrase dans une mesure spécifique dans ma vie de ce qui m'entoure et mon quotidien.
Comme vous le savez tous, dans les années 50 (1850) c'est le début du développement ferroviaire en Grande Bretagne, puis quelques années plus tard tout le monde voulaient y voyager.
Je fus passionné de voyage dès mon enfance j'ai effectué beaucoup de voyage, plutôt des voyages imaginaires. Car je me sens seul, je dirais même que j'ai toujours été seul donc toute ma vie a été un voyage imaginaire. Malheureusement pas une vie imaginaire. Je vis seul avec mon père car ma mère est morte en me donnant la vie, je suppose que j'étais quelque chose de précieux pour elle, jusqu'à donner sa vie pour la mienne. Je n'aie jamais compris cela. Après tout je ne suis qu'un être insignifiant par la suite. Je pense que mon père ne m'a jamais pardonné la mort de maman, il ne m'a jamais parler d'elle d'ailleurs. Je ne lui aie jamais demander aussi pour ne pas lui faire de mal c'était un homme froid et mourant.IL travaillait dans une usine britannique à l'époque du lever du soleil jusqu'à l'apparition de la lune. Je ne le voyais pratiquement jamais, il ne me parlait presque jamais à part quand 'il rentrait pour me dire Caleb il se fais tard va te coucher. Sans même me demander comment j'ai passé la journée, si j'ai mangé, si je vais bien. Puis j'allais immédiatement me plonger dans mes voyages qui étais la seule chose que j'avais dans ce monde que personne pouvait m'interdire ou m'enlever, mise à part le fait que je suis bonne santé et que je respire. Mais est-ce que ça en vaut la peine, va savoir.

J'étais un enfant pas très bavard, mais cela ne dérangeait pas trop mon père car lui non plus n'aimait pas trop parler. Jusqu'à ce fameux jour où je lui demandai :« Père en avez-vous déjà fais des longs voyages ?» Puis il me regarda d'un air anodin, me répondit d'une manière fadasse :« Non fils, car on ne voyage jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va :». Ce qui n'est pas mon cas, car je sais toujours où j'irais et prévoit toujours où je vais. En effet dans le monde que l'on vit on ne peut dépendre du hasard, ce qui devrais être aussi ton cas au lieu de perdre du temps avec tes amis imaginaires.

Caleb
-Mais père je trouve plaisir et repos que dans ces imaginations fantaisistes comme vous dites. !

Père
-Si tu trouves agrément et détente dans tes imaginations loufoques, alors tu ne mérites pas d'être un homme, tu ne mérites pas même pas d'exister, car tu seras un poids pour ce monde.

Caleb
-Ironique père, car effectivement j'ai le sentiment de n'avoir jamais existé. Puis je retournai me coucher.

Mon père savait que je vivais dans un monde imaginaire et que j'étais passionné de voyage. Mais il ne m'a jamais fait part de ses aventures. Il me disait souvent si tu n'utilisais pas bien ton imagination il te feras défaut, et te donnera une mauvaise conception de la réalité. Sauf qu'il ne savais pas ce que je faisais dans ce vaste monde imaginaire, et ceux qui s'y trouvaient.